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Le Rire, le ridicule et le comique dans la peinture italienne de la Renaissance : Des facéties de Corrège aux fables burlesques de Tintoret

Alberti, Francesca
Statut
Publiée
Contributeur
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Dernière modification
30/11/2021 22:31 (il y a environ 3 ans)
Type de document
Référence complète
Alberti, Francesca. Le Rire, le ridicule et le comique dans la peinture italienne de la Renaissance : Des facéties de Corrège aux fables burlesques de Tintoret. Sous la dir. de Philippe Morel. Thèse soutenue : Hist. art : Paris I, 2013.
Auteurs
Nom de l'auteur : 
Alberti, Francesca
Rôle : 
Nom de l'auteur : 
Morel, Philippe
Ouvrages
Titre ouvrage : 
Le Rire, le ridicule et le comique dans la peinture italienne de la Renaissance : Des facéties de Corrège aux fables burlesques de Tintoret
Mémoires / thèses
Type de mémoire : 
Université de soutenance : 
Année de soutenance : 
2013 - 2013
Descriptions
Résumé : 
Victime du préjugé tenace de la hiérarchie des genres, et trop imprégnée d’un sérieux académique, l’historiographie a longtemps jugé le rire dans la peinture italienne de la Renaissance comme un phénomène marginal et trivial. En s’appuyant sur la nouvelle lecture d’Aristote et de Cicéron par les théoriciens renaissants, les historiens de l’art ont interrogé prioritairement le concept de turpitudo. On a si bien lié le comique et les défauts physiques que le rire en peinture a été circonscrit aux domaines de la peinture comique et de la peinture de genre. À la suite d’études telles celles de Paul Barolsky, cette thèse entend montrer la centralité du rire, y compris dans les genres considérés comme sérieux : les tableaux religieux de Corrège et les peintures mythologiques de Tintoret. Les ressorts comiques dans ces images, devenus pour la plupart inaccessibles à l’œil contemporain, exigent un travail historique. En convoquant nombre d’exemples figuratifs, la première partie de la thèse présente une anthropologie et une théorie du rire de l’Antiquité à la Renaissance, en passant par le Moyen Âge, moment capital quant aux liens entre rire et spiritualité, dont témoigne entre autre choses le phénomène du risus paschalis. Dans les trois autres parties, le choix des œuvres analysées révèle le caractère inconsistant d’une séparation entre les sphères profane et sacrée. L’usage diffus de plaisanteries érotiques a des origines antiques et pouvait revêtir différentes fonctions : rapprocher les fidèles de la joie paradisiaque et leur faire ressentir la plénitude de l’amour du Dieu (chez Corrège) ou proposer une satire amusante des mœurs de la société (chez Tintoret).
Indexations
Date indexée : 
Indexation RAMEAU : 
Ensembles / rapports
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)