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Monument funéraire de Pierre Mignard (1612-1695) et de sa fille Madame de Feuquière

Statut
Publiée
Contributeur
bdechanc
Dernière modification
25/10/2023 16:12 (il y a 5 mois)
Titres
Titre : 
Monument funéraire de Pierre Mignard (1612-1695) et de sa fille Madame de Feuquière
Localisations
Lieu de conservation : 
Commentaire Lieu de conservation : 
en collection
Localisation historique MMF : salle du XVIIIe siècle (A. Lenoir, Description ornée de gravures, t. V)
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
327
Commentaire Cote / numéro : 
cat. an IV, p. 76-77 (monument constitué)
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
343
Commentaire Cote / numéro : 
cat. an V, p. 193 ; cat. an VI, p. 225 ; cat. an VIII, p. XVI et 333 ; cat. an X, p. X et 304 ; cat. an XI (1803), p. X et 267 ; cat. 1806, p. 28 ; cat. 1810, p. XLIV ; cat. 1815, p. 121 ; cat. 1816, p. 108
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif : 
Fonction : commémorative.
Matérialité
Matériau : 
Technique : 
Inscriptions
Type d'inscription : 
Transcription : 
Aeternae memoriae Petri Mignard equitis et regii pictoris primarii, quem in omni genere picturae discipulum, aemulum, quandoque victorem natura semper amavit, Catharina Mignard, Julii de Pas comitis de Feuquières uxor, ipsamet quondam naturae pulcherrimum opus, nunc cinis et umbra, hoc pietatis amorisque monumentum quod carissimo patri voverat et jam proxime dicandum curaverat, moriens perfici jussit.
Obiit pater 30. maii 1695, aetatis 85, filia vero 3 februarii 1742 aetat. 90.
Traduction : 
A la mémoire éternelle de Pierre Mignard, chevalier et premier peintre du roi, que la nature aima toujours comme un disciple dans tous les genres de la peinture, un égal et même un vainqueur. Catherine Mignard, épouse de Jules de Pas, comte de Feuquières, elle-même jadis très bel ouvrage de la nature, maintenant cendre et ombre, a dédié à son cher père ce monument de la piété et de l'amour et, rapidement après en avoir passé commande, elle le fit achever alors qu'elle mourait.
Le père est mort le 30 mai 1695, à l'âge de 85 ans, la fille le 3 février 1742, à l'âge de 90 ans.
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre : 
Commentaire Rôle : 
d'après, pour le buste
Personne liée à l'oeuvre : 
Commentaire Rôle : 
attribution rejetée pour le buste de Mignard (cf. article de P. Huisman)
Personne liée à l'oeuvre : 
Commentaire Rôle : 
auteur de la statue de Madame de Feuquière
Historiques de collection
Collection : 
Eglise des Jacobins, rue Saint-Honoré (Paris) ; Mignard a été inhumé à Saint-Roch en 1695, mais sa fille lui a élevé un tombeau à partir de 1726, dans l'église des Jacobins de la rue Saint-Honoré Etat original : monument placé sur un haut piédestal : la comtesse de Feuquière agenouillée au pied d'une pyramide à laquelle est accroché le buste de Mignard. Une allégorie du Temps, ailée et armée d'une faux, s'approche du sommet de la pyramide pour faire son ouvrage. Une draperie unit l'allégorie du Temps et la fille de Mignard. Entre au musée des Monuments français les 30 et 31 messidor an III (juillet 1795) sans l'Allégorie du Temps et une draperie, en métal et fondues). Confusion, pendant les années d'existence du musée, entre le buste de Mignard du monument funéraire, copie par Girardon (selon Caylus, Vie des premiers peintres..., T.1, p.167), et le buste de l'Académie (aujourd'hui au musée du Louvre), par Desjardins, les deux bustes étant attribués à Desjardins pendant leur séjour au musée (sous les numéros 293 et 343. Au musée des Monuments français, le monument est placé dans la salle du XVIIIe siècle "pour le style". Lenoir dans son catalogue illustré (t. V) représente le monument dans sa forme originale, avec l'allégorie du Temps et la draperie. Le 11 mai 1800, le sculpteur Deseine réclame la statue de Mme de Feuquière comme bloc de marbre (ou pour protection?), il dit vouloir la sacrifier en tant qu'"oeuvre médiocre". Le monument est réclamé par l'église de l'Assomption en avril 1818, Lenoir le note "sans destination". Le buste est finalement remis à Delespine pour l'église Saint-Roch le 7 mai 1818 sur décision ministérielle du 18 mars 1817. La statue de Mme de Feuquière est remise à Saint-Roch le 19 octobre 1818. Le 20 mars 1822, elle fut placée, comme Marie-Madeleine, aux pieds du Christ d' Anguier puis en 1933 elle reprit sa place aux pieds du buste de son père.
Protections
Type de protection MH : 
Date de protection MH : 
20 février 1905
Commentaire Protections : 
La statue de la comtesse de Feuquières et le buste de Pierre Mignard.
Bibliographies / archives
Type de référence : 
Commentaire Bibliographies / archives : 
t. II, 1886, p.385, p. 350-351, document CCLVII ; p. 359, document CCLXX n°4 ;
t.. III, 1897, p.194, n° 343 ; p. 267 ; p. 303
Type de référence : 
Commentaire Bibliographies / archives : 
t. I, état 2, p. 83 ; p. 84 n° 578, 579 ; p. 188 ; p. 191
t. II, p. XI (Mme de Feuquières)
t. III, 1887, p. 73-89, en particulier p. 77 et 78
Sources en ligne
Référence de notice : 
PM75000279
Date de consultation : 
28/05/2019
Référence de notice : 
PM75000278
Date de consultation : 
28/05/2019
Référence de notice : 
NUM 8 F 1527 (5) vues 175-177
Date de consultation : 
20/08/2013
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Musée du Louvre (Paris) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Base MMFLenoir, ID_Element : EL_1059 ; date création : 08/08/2011
Rédacteur
Béatrice de Chancel-Bardelot