Verrière du Repas à Emmaüs
fenêtres hautes de la nef ; côté sud ; baie 222
Baie composée de trois lancettes et d'un tympan à sept ajours.
Lancettes : le Christ et les disciples d'Emmaüs.
Tympan : deux écus armoriés ; enfant de dos vêtu à l'antique et représenté devant une table (fragment d'une Présentation au Temple probablement antérieure à 1580 ?).
Des inscriptions gravées sur la face externe des panneaux ont laissé le nom des restaurateurs intervenus sur le vitrail entre le 17e et le 19e siècle : Jean Mille (1691), Auguste Schwoob de Strasbourg (1840), et Bruclat (1857). Le dessin de Prosper Lafaye montre d’importantes lacunes dans le tympan, les têtes de lancettes ainsi que dans le soubassement. En 1898, Carot signalait des désordres considérables dans les parties basses des lancettes, particulièrement dans celle de droite au niveau de la table, ainsi que des panneaux manquants au tympan qui avaient été remplacés par des verres blancs. Dans le tympan, seules les armoiries figurant dans l’ajour inférieur gauche correspondent au dessin de Lafaye (Pillet, 2010, p. 237).
Les verrières de l’étage supérieur de l'église Saint-Étienne-du-Mont bénéficient d’une documentation explicite. Le voûtement du transept et de la nef, entre 1584 et 1586, ouvrit une campagne de vitrage dominée par Nicolas Pinaigrier, le plus dynamique des peintres-verriers de la capitale à cette période. Trois marchés qu’il obtint de 1586 à 1588 correspondent à des vitraux conservés dans cette partie de l’église (Gatouillat, 2016, p. 128).
La verrière du Repas à Emmaüs fut commandée à Nicolas Pinaigrier par Jean Le Beau, procureur de la Chambre des comptes et marguillier de l'église en 1586 (Gatouillat, 2016, p. 132).
immeuble par destination
p. 39
p. 109
p. 43