Faurie, Célestine
Célestine Rigal (1854-1941) est la fille de Jean Rigal (1827-1900) et Françoise Alexandrine Combalbert (1827-1875). Le 16 janvier 1881 à Cahors, elle a épousé Antime Léon Jules Faurie (1850-?), fils de Jean dit Victor Faurie, percepteur, et de Marguerite Lacoste, alors capitaine en retraite, précédemment en garnison à Brest (Dossier d’acquisition conservé au musée : extrait de registre des arrêtés du Préfet du 24 février 1942 [arrêté autorisant la commune à accepter le legs]). Par testament du 27 avril 1924 (note du conservateur du musée du 4 octobre 1948 mentionnant la date du testament), alors veuve, elle lègue en souvenir de son mari un ensemble d’objets au musée de Cahors. L’arrêt de la Préfecture du Lot du 24 février 1942 entérine le legs (copie dans le dossier d’acquisition). Celui-ci compte 12 objets, 11 proviennent d’Asie, le douzième est un brûle-parfum, sans doute d’Afrique du nord.
Article rédigé par Sabine Maggiani
Célestine Rigal (1854–1941) was the daughter of Jean Rigal and Alexandrine Combalbert. On 16 January 1881, in Cahors, she married Anthime Léon Jules Faurie (1850–?)—the son of Victor Faurie and Marguerite Lacoste—, who was a retired captain who formerly served in the garrison in Brest. In a will drafted on 27 April 1924, while she was still a widow, she bequeathed an ensemble of objects to the Musée de Cahors in memory of her husband (inv. no. MCAH, unknown). The judgement of the Prefecture of the Lot of 24 February 1942 endorsed the bequest, which comprised twelve objects, eleven of which came from Asia; the twelfth was an incense burner, probably North African in origin.
Article by Sabine Maggiani (Jonathan & David Michaelson)
[Objets collectionnés]
[Objets collectionnés]
À ce jour, nous n’avons aucune information sur le mode de constitution de cette collection de 12 objets (en comptant le brûle-parfum). Jules Faurie, capitaine de vaisseau, a peut-être acheté ces objets au cours de missions à l’étranger. En 1924, sa veuve lègue « pour être placés au Musée » les « chinoiseries » qui se trouvent dans son salon (Dossier d’acquisition : note du conservateur du musée de Cahors du 4 octobre 1948 reprenant un extrait du testament). Il s’agit, pour les porcelaines, de deux grands vases (Cahors, musée Henri-Martin, inv. 1941.1.1), deux bonbonnières (inv. 1941.1.2.1 et 1941.1.2.2) et un grand plat (inv. 1941.1.7). La collection comprend aussi un plateau (inv. 1941.1.8) et un pot à tabac (marqueterie bois et nacre) (inv. 1941.1.5), une statuette de femme en ivoire (inv. 1941.1.3), un coffret à bijoux en bois (inv. 1941.1.6), un coffre à thé en laque (inv. 1941.1.4) et un bouddha en bronze (inv. 1941.1.9). Tous ces objets sont conservés à ce jour au musée Henri-Martin à Cahors.
Article rédigé par Sabine Maggiani
Célestine et Jules Faurie sont époux. (Source: Notice Agorha "Faurie" rédigée par Sabine Maggiani).