Mariana Waldstein, marquise de Santa Cruz (1763-1808)
Cette œuvre est généralement considérée comme une copie réduite du portrait de Marie-Anne de Waldstein réalisé par Goya [musée du Louvre, RF 1976 69].
Goya 1799
inscription ancienne au pinceau
? Ferdinand Guillemardet (1765-1809), ambassadeur de France en Espagne de 1798 à 1800 (provenance non documentée induite par le fait que Guillemardet s'était fait portraiturer par Goya, voir le MI 697) ; son fils, Louis Guillemardet (1790-1865), secrétaire général du ministre des Finances, Paris (déjà dans sa collection en 1856 car mentionné, avec le portrait de son père [MI 697], dans une lettre [Bibliothèque centrale des Musées nationaux] que lui adressa Delacroix le 24 janvier 1856, cf. Michele Hannoosh, communication écrite, 2010, et non le 24 janvier 1851, comme indiqué parfois à tort) ; à noter que Guillemardet, selon Ségoillot [1866] qui le connaissait bien, désignait son tableau comme portrait d'une dame de cour qui était très en faveur auprès de la reine, Mme la marquise de… ; prévu d'abord pour être légué à « une petite ville de province, qui a un musée vraiment riche » [Autun ? Sa ville natale], puis destiné au Louvre, sur le conseil d'une parente de Louis Guillemardet la baronne de Lagrange (cf. Ségoillot) ; le testament n'ayant pu être régularisé à temps, le tableau fut remis, en même temps que le MI 697 (Portrait de Ferdinand Guillemardet, Goya), au Louvre par Philibert Fouët de Conflans, neveu de Louis Guillemardet, 1865 (inscrit à l'inventaire MI comme « Goya, Portrait d'une dame espagnole »).
n° 967, p. 166.
n° 678, p. 164
sous le n° 266, p. 245