Rencontres à Venise : étrangers et Vénitiens dans l'art du XVIIe siècle
Rencontres à Venise : étrangers et Vénitiens dans l'art du XVIIe siècle : [exposition, Ajaccio, Palais Fesch-musée des beaux-arts, 29 juin - 1er octobre 2018]. [catalogue] sous la direction de Linda Borean, Stefania Mason ; [essais d'Andrea Bacchi, Linda Borean, Arnauld Brejon de Lavergnée, Stefania Mason et Nathalie Volle ; traduit par Jean-Christophe Baudequin, Thomas Mattei et Susan Wise]. Milan : Silvana editoriale ; Ajaccio : Palais Fesch-musée des beaux-arts, 2018.
avec des textes traduits de l'italien
La 4e de couverture indique : « Rencontres à Venise Étrangers et Vénitiens dans l'art du XVIIe siècle Venise au XVIIe siècle devient le théâtre où circulent des artistes d'origines géographiques diverses, chacun avec son apport personnel au développement d'une école profondément hétérogène, caractérisée par l'osmose d'énergies locales et étrangères. Ce sont ces " rencontres " qui donnent naissance à l'originalité de la culture artistique du Seicento vénitien. Le fil conducteur de l'ouvrage est justement la confrontation et les connections entre les maîtres locaux et les étrangers : de Francesco Maffei à Pietro Liberi, du Génois Bernardo Strozzi au Florentin Sebastiano Mazzoni, du Flamand Giusto Le Court au Hongrois Michele Fabris, pour n'en citer que quelques-uns. Il est possible d'explorer les échanges entre les artistes et le succès particulier de certains sujets qui semblent attirer l'attention des commanditaires : visions extatiques, héros ou héroïnes tirés de la Bible et de l'Antiquité, portraits et autoportraits, allégories, thèmes macabres ou privilégiant la mort violente. Le choix des oeuvres (plus de soixante en comptant peintures, sculptures, dessins) reflète une transformation cruciale qui a eu lieu à Venise au XVIIe siècle dans le milieu artistique : la réduction des commandes publiques (surtout de la part de l'État) et l'augmentation parallèle de la production de tableaux et de sculptures " de chambre " destinée au collectionnisme privé et à un marché qui commence à prendre des proportions internationales. Les œuvres choisies, parmi lesquelles certaines n'ont encore jamais été exposées, proviennent de Venise, mais surtout des musées français, qui possèdent de nombreux témoignages de grande qualité d'artistes vénitiens de l'époque baroque. »