Relief provenant de la prédelle d'un retable.
- Étude et restauration, Acanthe, 1999.
- Identification du bois, Élisabeth Ravaud, Centre de recherche et de restauration des musées de France, 2012.
- Observation, Juliette Levy-Hinstin, Sophie Guillot de Suduiraut, 2021.
Relief sculpté dans une pièce de bois (tilleul) avec éléments secondaires assemblés.
- Traces de fixation (dans l’étau de l’établi ?) : une cavité cylindrique côté dextre et deux côté senestre.
- Éléments assemblés : cierge (manquant) dans les mains de saint Jean et de la Vierge ; goupillon (manquant) dans la main droite de saint Pierre.
- Attaque d’insectes xylophages (actuellement inactive).
- Manques : le cierge et le goupillon.
- Interventions postérieures : clou au revers de la tête de l’apôtre imberbe portant le seau à eau bénite ; encensoir et deux têtes cassées et recollées (apôtre derrière le chevet du lit et apôtre debout à dextre, avec manteau doré et livre).
Rares vestiges de la polychromie d’origine et polychromie postérieure.
Polychromie actuellement visible :
Préparation blanche.
- Voile de la Vierge et surfaces dorées des vêtements des apôtres : bol, or.
- Robe de la Vierge, couverture et coussins du lit, encensoir, surfaces argentées des vêtements des apôtres : bol, argent (certaines parties avec glacis vert ou bleu).
- Certains vêtements et revers des manteaux : rouge, vert, ou blanc.
- Pages des livres : blanc avec inscriptions noires (lacunaires).
- Lit : brun clair.
- Sol : vert.
- Cheveux : brun, gris, ou noir.
- Carnations : rose.
Inscriptions peintes en noir sur les pages de deux livres : lacunaires, non déchiffrées.
GARDE MEUBLE PUBLIC / DU PONT DE NEUILLY
ovale, en papier, imprimée en bleu
Des récits apocryphes, largement diffusés à partir du 6e siècle et repris par Jacques de Voragine au 13e siècle, relatent les derniers moments de la vie de la Vierge : la Dormition (en latin dormitio, du verbe dormire, dormir), dite aussi transitus (passage), suivie de l’Assomption (assumptio, du verbe assumere, prendre). Les apôtres, qui étaient dispersés à travers le monde, se trouvent miraculeusement rassemblés autour de la Vierge expirante, puis Marie s’élève vers les cieux. Selon l’iconographie usuelle de la Dormition aux 15e et 16e siècles, la sculpture représente la scène dans la chambre de la Vierge qui est étendue sur son lit. Les douze apôtres sont présents. Les livres de prière, l’eau bénite, l’encens et le cierge évoquent les pratiques rituelles auprès des mourants ou des défunts. Saint Jean tient la base du cierge (partie haute manquante) qu’il met dans les mains de la Vierge. Près de lui, saint Pierre, identifiable à son type physique et à ses habits liturgiques, étole et aube, porte un livre ouvert et tenait un goupillon (manquant) dans sa main droite. Deux apôtres à ses côtés présentent un seau à eau bénite. Un autre soulève le couvercle d’un encensoir que porte un apôtre agenouillé. Plusieurs tiennent des livres ouverts.
origine de production incertaine : allemand ?
Allemagne ?
Origine inconnue. Garde-meuble public du Pont de Neuilly. Legs Renée-Marie Adnet, née Baligean (Saint-Germain-des-Fossés, Allier, 1904-Lyon, 1997), 1997.
p. 37 (Allemagne du sud, seconde moitié du 15e siècle)
p. 85 (idem).