Sculpture provenant d’un retable (de la caisse ?).
Observation, Juliette Levy-Hinstin, Sophie Guillot de Suduiraut, 2007.
Sculpture constituée de trois pièces de bois (tilleul ?) : pièce principale centrale à laquelle sont assemblées deux pièces secondaires latérales, fixées par des chevilles de section carrée.
- Revers plat partiellement travaillé, notamment les cheveux sculptés sur les côtés.
- Attaque d’insectes xylophages (actuellement inactive).
- Principaux manques : partie supérieure de la pointe avant de la mitre (assemblée à l’origine) ; extrémité de la pointe arrière de la mitre ; main droite (peut-être assemblée à l’origine) ; éclats sur les vêtements et la base.
- Interventions postérieures : cinq cavités au revers ; sculpture vissée sur une planchette rectangulaire (dessous de la base non accessible).
Polychromie postérieure (19e-début du 20e siècle) avec reprises.
- Chape : rouge, avec bord jaune.
- Dalmatique : blanc.
- Aube, cheveux, sourcils, livre, boules, sol : brun.
- Mitre : brun et brun clair.
- Carnations : rose et rose soutenu.
Saint Nicolas, évêque de Myre, est coiffé de la mitre et vêtu des habits liturgiques, chape, dalmatique et aube. Les trois boules, posées sur le livre qu’il tient de la main gauche, rappellent un épisode populaire de sa légende. Pour doter trois jeunes filles pauvres destinées à la prostitution par leur père, Nicolas jeta à trois reprises, la nuit en cachette, de l’or par la fenêtre de leur chambre. Le don est évoqué par trois boules d’or, attribut traditionnel du saint.
Attribution à un sculpteur allemand (et saint évêque représenté identifié à saint Nicolas) par Sophie Guillot de Suduiraut (communication écrite, 2007).
Allemagne du Sud
Origine inconnue. Collection d'Auguste-François Alfred Béthouart (1839-1907) et de son épouse née Augustine Marie Pauline Chauveau. Legs de cette dernière, 1933.
p. 40 (Saint Liboire du Mans).