identification incertaine
identification incertaine
Bas-relief appliqué à l’origine sur la face interne du volet dextre d'un retable.
- Étude et restauration, Daniel Ibled sous la direction de Myriam Serck et Monique Péquignot, Institut français de restauration des œuvres d'art, 1988.
- Identification du bois, Élisabeth Ravaud, Centre de recherche et de restauration des musées de France, 2008.
- Observation, Sophie Guillot de Suduiraut, Laurence Brosse, Emma Garnier, 2024.
Relief constitué de trois planches de bois (pin cembro, dit aussi pin arolle) assemblées verticalement par collage (planche senestre : L. 4,5 cm ; planche centrale : L. 36,5 cm ; planche dextre : L. 8,5 cm) ; joints d’assemblage renforcés au revers par des fibres végétales encollées.
- Revers plat, redressé après assemblage des planches : traces d’arrachement et traces d’outils.
- Traces de fixation sur le volet du retable (?) : deux chevilles à dextre, un percement près du pied gauche (diamètre : 0,8 cm environ), un percement comblé d’une cheville près du pied droit (diamètre : 0,8 cm environ) et un percement à senestre cylindrique sur la chasuble (d’origine ?).
- Attaque d’insectes xylophages (actuellement inactive).
- Principaux manques : une partie du chef d’amict à senestre du cou ; éclats sur les cheveux et le bord de la base.
- Interventions postérieures : trois pièces de bois assemblées pour remplacer des parties manquantes ou endommagées (une sous chaque bras, une à mi-hauteur près du bord senestre du relief) ; tête du saint cassée et recollée ; nombreuses petites cavités circulaires disséminées sur toute la face du relief : traces d’actes iconoclastes ? ; au revers, deux pitons à vis dans la partie supérieure, restes d’étiquettes collées, cavités pour des vis et plusieurs percements.
Restes de la polychromie d’origine et, localement, polychromie postérieure.
Préparation blanche.
- Chasuble, bordure des manches et du bas de l’aube : bol rouge, or.
- Revers de la chasuble : bol rouge, argent, glacis rouge.
- Chef d’amict, bandeau décoratif central sur l’aube : vestiges de décors moulés et appliqués, dits « brocarts appliqués ».
- Aube, amict : blanc (reprises locales : mixtion ?, or ?, bronzine ?).
- Revers de l’aube : bleu (azurite ?).
- Cheveux, chaussures : brun sombre.
- Sol : brun.
- Carnations : rose, un peu plus soutenu sur les joues ; lèvres rouges (tête décapitée : carnations plus pâles, lèvres roses, dents blanches) ; yeux : iris brun clair ocré, cernés d’une ligne brun sombre ; bord des paupières supérieures brun sombre ; bord des paupières inférieures rouges ; sourcils brun sombre indiqués par une épaisse ligne surmontée de petits traits.
peinture blanche
PM.9
initiales du collectionneur Pierre Marie et numéro d’inventaire
Le jeune saint céphalophore est tonsuré et porte des vêtements ecclésiastiques, aube, amict et chasuble. Il est peut-être identifiable à saint Alban de Mayence, prêtre qui fut décapité au 5e siècle. Après sa mort, il aurait porté sa tête à l’endroit de sa sépulture au sud de la ville.
Autriche, Tyrol du Sud (Südtirol ; actuellement Haut-Adige, Italie).
Origine inconnue. Collection Pierre Marie (Paris, 1853-Cannes, 1940). Donation sous réserve d'usufruit de M. et Mme Pierre Marie, 1929. Usufruit levé en 1940.
Les deux bas-reliefs étaient appliqués en pendant sur les faces internes des volets du même retable. L’inclinaison des têtes vers la caisse centrale indique que Saint Etienne était placé sur le volet senestre et le Saint (saint Alban ?) sur le volet dextre.
Les deux bas-reliefs étaient appliqués en pendant sur les faces internes des volets du même retable. L’inclinaison des têtes vers la caisse centrale indique que Saint Etienne était placé sur le volet senestre et le Saint (Alban ?) sur le volet dextre.
p. 248-249, n° 71 B (Allemagne du Sud, peut-être Tyrol ou Suisse, vers 1515-1520).