dépôt du musée du Louvre (Paris) au Musée du Petit Palais (Avignon)
La partie supérieure (les deux bras du Christ et le haut de la croix au-dessus de la tête) est une réfection totale ; on distingue nettement les bras originaux, rabattus et insérés le long du corps du Christ. Le décor original a été refait (les sept Vertus et sainte Marie-Madeleine ont été dissimulés).
identifiant : P728 ; P729 ; P730 ; P731 ; P732 ; P733 ; P734 ; P735 ; P736 ; P737 ; P739 - localisation : ensemble du panneau
certitude : caractérisé ; technique : examen anatomique du bois ; date : 1971
Corps central du crucifix est en bois à fil vertical, constitué de quatre planches collées à joints vifs, allant de la base au bas des lobes supérieurs (portant l'inscription) (RX). Cet assemblage a été taillé à la partie inférieure par la découpe des lobes au niveau des pieds, et en haut des bras de la croix (directement taillés dans le panneau principal). La baguette dorée, appliquée en surface, est maintenue par de longs clous forgés. Vraisemblablement au moment de l'incrustation des bras originaux dans le panneau central, celui-ci a été agrandi de chaque côté d'une baguette d'environ 3 cm de large et d'un demi lobe (RX). Lors de l'aménagement des nouveaux bras en croix, le revers a été consolidé de pièces de bois et d'une longue traverse horizontale. Trace de deux anciennes traverses horizontales au bas du panneau central et des lobes inférieurs.
localisation : partie centrale ; bras en croix refaits
position : entre le support et la préparation
certitude : observé ; date : 1986
MUSEES IMPERIAUX/406
L'œuvre a été exécutée par Lorenzo di Bicci, père de Bicci di Lorenzo.
Collection du marquis Giovanni Pietro Campana, à Rome ; au musée Napoléon III, à Paris, en 1862 ; au musée du Louvre, dès 1863 ; déposé au musée d'Angers de 1872 à 1970 ; déposé à Avignon en 1976.
p. 45.
n° 117, p. 126.