Sainte

Sculpture taillée dans une pièce principale de bois (tilleul ?) avec éléments secondaires assemblés.

- Traces de fixation dans l’étau de l’établi : sur la tête, une cavité cylindrique (diamètre 1 cm environ) ; sous la base, deux entailles rectangulaires (L. 0,8 cm environ ; L. 0,5 cm environ) distantes

- Base à sept pans ; dessous de la base avec traces de gouges.

- Éléments assemblés à l’origine : peut-être les deux mains (manquantes) ; un élément (manquant) fixé dans une cavité (1 x 1 cm environ) au centre de la base (un attribut de la sainte ?) ; éléments en bois rapportés sur la couronne : cinq cabochons en forme de losange, triangle et carré, dont un manquant (avec reste de cheville), boules disposées par quatre entre ces cabochons (cinq boules conservées ; onze manquantes : cavités), cinq fleurons (manquants) rapportés entre les pointes de la couronne ; traces d’éléments rapportés sur l’encolure de la robe, l’ouverture verticale du corsage et le bord du manteau (plusieurs cavités).

- Élément assemblé : pièce de bois ovale qui comble une ouverture sur le ventre (sur la face : 7,5 x 6,5 cm environ ; dans la cavité du revers : 9 x 7,5 cm), rapportée à l’origine ou postérieurement (?) ; la fonction d’origine de cette ouverture reste à déterminer (emplacement d’une logette qui contenait des reliques ? d’un attribut disparu ? d’un nœud du bois qui a été supprimé ?).

- Traces d’outils : surface du sol et calotte crânienne de la sainte travaillées au tremblé.

- Attaque d’insectes xylophages (actuellement inactive).

- Manques : les deux mains ; éléments rapportés sur la couronne et les vêtements ; ceinture de la robe ; éclats sur la couronne, les cheveux, les plis et le bord du manteau.

- Interventions postérieures : retailles à l’emplacement de la ceinture et sur le bord dextre du manteau ; piton à vis au revers (présentation au musée en 1988).

Restes de polychromie.

Préparation blanche.

- Restes de couches colorées, notamment rouge sur le manteau et la robe, bleu et vert sur le revers du manteau ; rose sur les carnations.

- Couche brune sur l’ensemble de la sculpture.

à l'encre noire

Cette sainte est difficilement identifiable en raison de la perte des mains et de l’absence d’attribut. Le port d’une couronne, qui désigne une personne de rang royal ou une sainte martyre, et les longs cheveux dénoués, signe de jeunesse et de virginité, peuvent s’accorder à la représentation de plusieurs saintes que seuls des attributs distinctifs permettent de reconnaitre.

Origine inconnue. Collection Maurice Wild (Nancy, 1880 - Reims, ?). Don de Jacqueline et Nicole Wild, filles du collectionneur, à la demande de leur mère Renée Wild, née Degermann (décédée le 30 juin 1987), 1987.

Œuvre inédite.