Saint évêque

Sculpture taillée dans une pièce principale de bois (tilleul ?), avec éléments secondaires assemblés ; bois très noueux.

- Traces de fixation dans l’étau de l’établi : sur la mitre, une cavité (diamètre : 0,6 cm) ; dessous de la base non accessible.

- Revers évidé : traces de gouge.

- Éléments assemblés (à l’origine ?) : les deux mains (restituées).

- Faible attaque d’insectes xylophages (actuellement inactive).

- Restitutions, probablement du 19e ou du début du 20e siècle (bois différent de celui de la pièce principale) : main gauche, qui présentait un attribut (disparu) fixé par une cheville (au revers, pièce de bois rectangulaire rapportée) ; main droite (disparue), la pièce de bois rapportée étant brisée à hauteur du poignet (clou et traces de collage).

- Autres interventions postérieures : au bord de la chasuble à dextre, petit élément détaché qui a été recollé ; sculpture vissée au 20e siècle sur une planche rectangulaire.

Vestiges de la polychromie d’origine, lacunaire et endommagée, mêlés aux restes d’une polychromie postérieure (19e ou du début du 20e siècle ?) en partie supprimée.

1. Polychromie d’origine :

- Chasuble : bol, or.

- Revers de la chasuble : rouge.

- Aube et mitre : bol, argent, glacis rouge.

2. Polychromie postérieure :

- Chasuble, revers de la chasuble : gris.

- Cheveux : brun.

- Carnations : rose.

profondeur : sans la main gauche assemblée postérieurement

L’absence d’attribut, en raison de la réfection de la main gauche et de la perte de la dextre, ne permet pas d’identifier ce saint évêque coiffé d’une mitre avec fanons, vêtu d’une chasuble et d’une aube avec amict.

Origine inconnue. Collection d'Auguste-François Alfred Béthouart (1839-1907) et de son épouse née Augustine Marie Pauline Chauveau, Chartres. Legs de cette dernière, 1933.

p. 41 (« Évêque »).