Réunion de quatorze personnages
Longtemps considérée comme « le » Velázquez du Louvre, la toile connut une grande célébrité au cours du XIXe siècle, notamment auprès des artistes, dont plusieurs en exécutèrent des copies.
dimensions sans cadre
Don Gabriel de Bourbon (1752-1788), fils du roi Charles III d'Espagne (selon les notices des catalogues des ventes Forbin-Janson de 1842 et de 1849, figuraient au revers de la toile les armes de Gabriel de Bourbon, ce qui ne peut être vérifié aujourd'hui, le tableau ayant été rentoilé de longue date) ; légué par Don Gabriel de Bourbon à la duchesse d'Albe (1762-1802) ; collection d'un réfugié politique espagnol, Paris (ces trois mentions successives de collections reposent sur les seules notices des catalogues des ventes Forbin-Janson de 1842 et de 1849, voir infra) ; Ruiz, Paris, 1825 (personnage inconnu domicilié rue Montmartre qui le propose à cette date pour acquisition au Louvre dans un lot de trois tableaux censés être de Velázquez cf. Baticle, p.550) ; s'agit-il du réfugié espagnol en question ?) ; marquis de Forbin-Janson, 1827 (date à laquelle il l'aurait acquis d'un réfugié espagnol) ; sa vente, Paris, 2 mai 1842, n° 5 (Vélasquez, La Conversation de Vélasquez, avec provenance) ; non vendu ; sa 2e vente, Paris, 12 juin 1949, n° 3 (id.), non vendu ; Ferdinand Laneuville, expert et marchand, Paris ; acquis de ce dernier en 1851 (comme Velázquez).
p. 112
n° 1718, p. 229
p. 274-275