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Dernière modification
24/10/2024 16:07 (il y a environ 2 mois)
Titres
Titre : 
Saint Georges
Localisations
Lieu de conservation : 
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
953.1.1
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif : 

Statue au revers sculpté, conçue pour être vue sur toutes ses faces : à l'origine placée au couronnement d’un retable ou sur l'un des côtés de la caisse comme saint protecteur (Schreinwächter : « gardien de la caisse du retable »).

Matérialité
Matériau : 
Commentaire Matérialité : 

Sculpture taillée dans une pièce de bois (tilleul ?) avec éléments assemblés.

- Traces de fixation dans l’étau de l’établi : non décelables ; sur la tête, une pièce de bois assemblée postérieurement masquant l’éventuelle trace de fixation ; la base de la statuette a été fixée postérieurement sur un socle octogonal constitué de deux planches.

- Éléments assemblés à l’origine : main droite (restituée) ; partie centrale et extrémité de la queue du dragon (restituées ?).

- Détails sculptés à la surface du bois : traces de gouge fine sur le sol, près de la gueule du dragon ; mailles de la cotte sous les bras.

- Traces de fixation : une cheville (diamètre 1 cm) sur le haut du bras droit, une cheville (0,5 x 0,7 cm) sur la main gauche ; quelques chevilles ?, notamment une (diamètre 0,5 cm) sur la salade à dextre, au-dessus de la visière.

- Attaque d’insectes xylophages (actuellement inactive).

- Manques : plusieurs dents à la mâchoire inférieure du dragon ; bord de la base à dextre, à senestre et au revers ; nombreux éclats et usures sur l’ensemble de la sculpture.

- Nombreuses fentes suite au décapage de la sculpture ; fentes et joints d’assemblage ouverts comblés pour certains par des flipots.

- Éléments assemblés postérieurement : la partie haute (H. 21 cm) de la lance (restituée) ; une pièce de bois (L. 10 cm ; L. 3 cm environ) sur le dessus de la salade ; une pièce de bois (5 cm x 5,5 cm environ) sur le bord de la braconnière ; plusieurs pièces de bois sur le mollet et le pied gauche du Saint ; oreille gauche du dragon (restituée ?, d’origine ?) ; au revers, une pièce de bois (H. 38 cm environ) sur la partie inférieure de la salade et du dos ; une pièce de bois (H. 22 cm) dans le bas du dos. 

- Interventions postérieures : surface abrasée et retaillée localement lors du décapage de la sculpture ; nombreuses restitutions, notamment le nez, la main gauche, la partie arrière de la base ; ajout d’un socle constitué de deux planches (H. 3,5 cm ; L. 25,5 cm ; P. 21,5 cm environ) de bois (résineux) et d’une fine planche de contreplaqué fixée par des clous (milieu 20e siècle).

Technique : 
Commentaire Matérialité : 

Sculpture polychromée à l’origine. Bois décapé.

Infimes vestiges de la préparation blanche ; intérieur de la gueule du dragon : rouge.

Couche beige sur l’ensemble de la sculpture.

Dimensions
Hauteur : 
136
Largeur : 
40
Profondeur : 
25
Unité de mesure : 
Commentaire Dimensions : 

avec socle et avec lance

Hauteur : 
87,5
Largeur : 
40
Profondeur : 
25
Unité de mesure : 
Commentaire Dimensions : 

avec socle et sans lance

Hauteur : 
84
Largeur : 
28
Profondeur : 
20
Unité de mesure : 
Commentaire Dimensions : 

sans socle et sans lance

Inscriptions
Commentaire Type d'inscription : 

à l’encre brune

Transcription : 

St Michel / Ecole allemande XVe siècle

Langue : 
Emplacement : 
fixée par deux punaises sur le devant du socle
Commentaire Inscriptions : 

ancienne attribution iconographique (« Faux » inscrit au crayon graphite)

Représentations
Indexation Garnier-SMF : 
Commentaire Représentations : 

L’épisode le plus populaire de l’histoire de saint Georges, diffusée en Occident par la Légende dorée de Jacques de Voragine, est le combat du saint contre le dragon. Les habitants d’une ville étaient menacés par un dragon auquel ils devaient offrir chaque jour deux brebis, puis, quand il en manqua, une brebis et un jeune homme ou une jeune fille tirés au sort. Lorsque la fille du roi fut désignée, elle fut sauvée par saint Georges, un officier de l’armée romaine qui, montant sur son cheval et faisant un signe de croix, attaqua le dragon et le transperça de sa lance. Le saint légendaire est ici représenté selon une formule iconographique traditionnelle à la fin du Moyen Âge. Debout, le guerrier porte une armure médiévale et enfonce sa lance dans la gueule du dragon à ses pieds. Modèle du chevalier chrétien défenseur de la foi contre le paganisme, saint Georges était très vénéré et rangé parmi les Quatorze Intercesseurs (en allemand, Vierzehn Nothelfer ; en latin, auxiliatores), quatorze saints et saintes ayant le pouvoir d’intercéder auprès de Dieu pour l’humanité en péril de mort, de maladies ou d’épidémies. Développée en Allemagne du Sud à la fin du 14e siècle, la dévotion envers ce groupe de saints s’est amplifiée après le milieu du 15e siècle, en particulier à la suite de la vision d’un jeune berger à Langheim en Franconie.

Créations / exécutions
Rôle : 
Type de date : 
Date de création : 
Vers 1480 / 1490
Période de création : 
Lieu de création : 
Commentaire Lieu de création : 

Allemagne du Sud

Historiques de collection
Nom du propriétaire : 
Date Propriété : 
1953
Commentaire Historique de collection : 

Origine inconnue. Collection Michel Van Gelder (1864–1929). Acquisition en vente publique, Paris, Hôtel Drouot, 25 juin 1953.

Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives : 

n° 45 (« Statuette en tilleul. Saint Michel debout, casqué et en armure, transperce de sa lance la gueule du dragon étendu à ses pieds. Allemagne, XVe siècle »).

Commentaire Bibliographies / archives : 

p. 118 (« Une statue de saint Georges de la fin du XVe siècle achetée en vente publique »).

Source
Institut national d'histoire de l'art (France) / Musée du Louvre (Paris)
Licence
Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Rédacteur
Sophie Guillot de Suduiraut et Laurence Brosse