Saint Jean, saint Barthélémy et un apôtre

Bas-relief sculpté dans une planche de bois (tilleul ?) avec élément secondaire assemblé.

- Bois, trop aminci lors de la taille, transpercé entre les apôtres Jean et Barthélémy.

- Élément assemblé : haut (manquant) du bâton de l’apôtre à senestre.

- Interventions postérieures : relief vissé et collé sur une plinthe (H. : 1,7 cm ; L. : 34,5 cm) ; morceau de carton collé au revers dans le haut à senestre pour consolider des parties affaiblies.

Bois sans polychromie, avec couche de vernis brun.

sans la plinthe

Saint Jean est reconnaissable au calice qu’il bénit de la main droite. Cet attribut et ce geste évoquent l’épisode de l’épreuve du poison relatée dans la Légende dorée. Le prêtre du temple de Diane à Éphèse déclara qu’il se convertirait si un poison mortel ne faisait aucun mal à saint Jean. L’apôtre prit la coupe empoisonnée, se protégea par un signe de croix, et but tout le poison qui resta sans effet. Saint Barthélémy tient l’instrument de son martyre, le couteau avec lequel il fut écorché vif. Le troisième apôtre, qui tient le manche d’un objet indéterminé, n’est pas identifiable faute d’attribut distinctif. Les trois apôtres devaient être placés à la gauche du Christ vers lequel ils tournent légèrement le buste et le visage.

La médiocrité de l’exécution incite à s’interroger sur la datation de l’œuvre : « vers 1500 » (Schneegans, 1926 ; Beyer, 1968) ou 19e siècle ?

Origine inconnue. Collection du chanoine Alexandre Straub (1825-1891). Legs Alexandre Straub, Musée des Arts décoratifs, Strasbourg, 1892 (inv. n° 7665 b). Musée de l’Œuvre Notre-Dame, Strasbourg (inv. MOND 456-2).

p. 100, n° 1034 (Trois apôtres, 16e siècle).

p. 65, n° 1073 (vers 1500).

p. 68, n° 363 (Allemagne, vers 1500).