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Statut
Publiée
Contributeur
vnestoro
Dernière modification
25/10/2023 16:03 (il y a environ 1 an)
Type d'oeuvre
Titres
Titre : 
Cheminée de la chasse d'Esaü
Localisations
Commentaire Lieu de conservation : 
chambre du connétable, au premier étage du pavillon sud
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif : 
L'histoire d'Esaü et de Jacob sur les cheminées évoque le cadet de la famille (allusion à Henri II, fils cadet de François Ier ?). La femme à l'épée s'inspire de l'une des Vertus de Dominique Florentin pour le tombeau des Guise à Joinville (terminé fin 1552). Selon Lucile M. Golson, le paysage et les figures rappellent les compositions de Luca Penni dans l'histoire de Diane et Apollon.
Restaurations
Commentaire Etat de Restauration : 
Certaines cheminées sont déjà restaurées ou « rafraichies » du temps des Condé. Les cheminées ont ensuite été recouvertes de plâtre ou de badigeon. Dégagées en partie au début des années 1840 (par un concierge du château), de nouveaux dégagements ont lieu en partie entre 1851-1852 sous la direction de l’architecte Alphonse Lejeune. Au classement du château en 1862, on dénombre alors 10 cheminées dégagées de leurs badigeons. Elles sont dissimulées de nouveau par un coffrage en bois en 1864. Sondages, dégagements et nettoyages ont lieu à partir de 1960 par le service des Monuments historiques (on découvre les deux dernières cheminées de l’ensemble). Elle son remises au jour dans les années 1970 dans un état très dégradé.
Cheminée restaurée en 1973-1977 par la maison Malesset-Genovesio, puis en 1988-1991 par F. Hourrière
Matérialité
Matériau : 
Technique : 
Commentaire Matérialité : 
Peinture à l'huile sur enduit sec
Dimensions
Hauteur : 
3,4
Largeur : 
2,6
Unité de mesure : 
Représentations
Indexation Garnier-SMF : 
Créations / exécutions
Rôle : 
Commentaire Rôle : 
Sylvie Béguin (1995, p.73) suggère qu’un seul artiste (ayant une connaissance fine des décors de Fontainebleau, de Rosso, de Cousin et de Goujon), a conçu les décors des cheminées d’Ecouen, en déléguant l’exécution à d’autres peintres. Comme piste de recherche, elle propose : Michel Rochetel (dont on ne connaît pas l’activité après 1552), Antoine Caron jeune (mais alors comme simple exécutant), Charles Dorigny (qui meurt en 1551, peut-être au cours des travaux, et serait peut-être l’auteur des cheminées de Salomon et la reine de Saba, de la Chasse d’Esaü, et de Saül dépeçant ses bœufs). Des documents indiquent la présence dans les années 1560 du peintre Jacques Patin (mais qui ne peut donc être l’auteur des cheminées, peintes dans les années 1550) et qui a peut-être travaillé aux frises peintes en 1564 (Gustave Mâcon, « Trois quittances de Jacques Patin (1564) », dans Archives de l’Art français, t.II, 1908, p.258-259), idée réfutée par Magali Bélime (1999).
Au XVIIe siècle, les archives du château conservaient également une copie du testament de « feu Me Bonaventure Navard, peintre, décédé à Ecouen », dont les biens sont saisis (faute d’héritiers) en 1560. Un état des dépenses en date du 13 mai 1561 mentionne un paiement au « painctre d’Escouen », sans donner de nom.
Lieu de création : 
Type de date : 
Date de création : 
Vers 1550 - Peint dans la décennie 1550.
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives : 
p.107-114
Commentaire Bibliographies / archives : 
vol.I, p.208, repr., comme "vers 1547-1550"
Commentaire Bibliographies / archives : 
p.138-139, repr. p.130, fig.150.
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Musée du Louvre (Paris) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)