[1808-1818, sculpture, rapport Institut primitif 2]Rapport sur les envois des pensionnaires sculpteu [...]
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Description
[1808-1818, sculpture, rapport Institut primitif 2]
Rapport sur les envois des pensionnaires sculpteurs exécutés entre 1808 et 1818, expédiés en 1818
TYPE : rapport de l'Institut de France - primitif
AUTEUR : Anonyme
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1818
COMMENTAIRE : Ce rapport constitué de feuillets libres est conservé dans le carton 5 E 8 qui correspond à l'année 1816. Le premier feuillet porte la mention "1816 ?" il s'agit vraisemblablement de la seconde partie du rapport lacunaire sur les envois des sculpteurs exécutés entre 1808 et 1818 conservé en 5 E 10. Ce qui laisse supposer que les pièces de ce second rapport datant de 1818 ont été déclassées en 5 E 8. Les archives de l'Académie de France à Rome conservent une transcription du passage sur les copies dans une lettre du Secrétaire perpétuel adressée au directeur de la Villa Médicis le 16 février 1819 (Archives nationales, fonds Thévenin, pièce 20180401/1-79 fol. 290-293).
Rapport sur les envois des pensionnaires sculpteurs exécutés entre 1808 et 1818, expédiés en 1818
TYPE : rapport de l'Institut de France - primitif
AUTEUR : Anonyme
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1818
COMMENTAIRE : Ce rapport constitué de feuillets libres est conservé dans le carton 5 E 8 qui correspond à l'année 1816. Le premier feuillet porte la mention "1816 ?" il s'agit vraisemblablement de la seconde partie du rapport lacunaire sur les envois des sculpteurs exécutés entre 1808 et 1818 conservé en 5 E 10. Ce qui laisse supposer que les pièces de ce second rapport datant de 1818 ont été déclassées en 5 E 8. Les archives de l'Académie de France à Rome conservent une transcription du passage sur les copies dans une lettre du Secrétaire perpétuel adressée au directeur de la Villa Médicis le 16 février 1819 (Archives nationales, fonds Thévenin, pièce 20180401/1-79 fol. 290-293).
Descriptions
Transcription :
[f°] M. Ramey pensionnaire à Rome / un bas-relief représentant Hector lançant un rocher dans le Camp des Grecs, étude d’après nature / Cette figure est bien composée, elle a de l’action, l’ensemble en est heureux et l’étude soignée. On remarque un peu de timidité dans quelques parties surtout dans les jambes et les rotules et de l’incertitude dans les muscles de l’avant-bras droit en considérant le sujet qui est héroïque on pourrait peut-être ajouter quelques conseils, mais craignons de faire dépasser le but en poussant trop tôt le jeune artiste dans la carrière de l’idéal. Il suit la nature, il méditera les beaux antiques avec ces deux grands maîtres il ne pourra [ill.] que veut la perfection et idéaliser ce qu’il est possible d’espérer de ce jeune sculpteur. // [f°] M. Cortot ancien pensionnaire / Une statue de ronde-bosse en plâtre représentant un philosophe. Cette figure est d’un bon style de draperie bien pensée, bien ajustée et bien modelée. Cet ouvrage annonce un artiste qui connaît bien la pratique de son art et l’exécute facilement. Cette figure a paru en général un peu courte et le bras droit [ill.] étendu descendrait trop bas. La main gauche placée sur le corps manque de plan. // [f°] Un Berger, statue en marbre. Étude d’après nature par M. David, ancien pensionnaire. // Le premier aspect de cette statue a quelque chose d’un peu étroit. Elle est serrée à l’endroit de la poitrine un peu d’engorgement dans la partie inférieure de la statue, surtout aux malléoles, la tête ressemble trop à une jeune fille et les cheveux pourraient être plus heureusement disposés. On pourrait encore faire quelques observations sur la charpente osseuse, mais la critique est forcée de s’arrêter en [rayé : admirant] dans cet ouvrage un très bon goût de sculpture qui se ressent de l’étude de la nature et de l’antique. Ce jeune statuaire de retour à Paris s’occupe d’études importantes qui nous font espérer autant que nous le désirons de vous présenter un jour un sculpteur de plus. // [f°5] 5e année / M. Laitiéz [sic] ancien pensionnaire / Un jeune faune jouant de la flûte. Cette statue en marbre est d’un très bon choix. Cette copie est faite avec beaucoup de soin et de talent. Elle pourrait servir à décorer l’intérieur d’un palais. // [f°] Par M. Ruxthiel ancien pensionnaire / Un faune pourtant une outre, statue en marbre copiée d’après l’antique. // Vous concevrez difficilement MM. comment l’artiste a pu faire choix d’un antique aussi peu utile au progrès des arts et sous tous les rapports aussi peu recommandable. Cette copie a dû se ressentir de la faiblesse du modèle vous n’en accuserez pas le talent de M. Ruxthiel [ajouté : si les conseils que lui ont donné ; rayé en marge : qui malgré les conseils qui lui ont été donnés par M. le Directeur] mais vous penserez que la précipitation qu’il a mise à quitter l’Italie l’aura forcée d’expédier cet ouvrage. // [f°] Le Berger David, copie d’après l’antique par M. Giraud ancien pensionnaire / La tête les bras de cette statue n’étant pas en harmonie avec le reste de la figure il est vraisemblable que c’est une restauration dont l’auteur n’a pu s’écarter. Cette copie étant faite d’après un plâtre et le marbre lui étant inconnu ; le flambeau placé près de la statue laisse un doute sur le sujet de cette figure mais on doit rendre justice au soin et à la finesse que l’auteur a mis dans son exécution. / Nous désirons que M. Giraud qui est à Paris depuis plusieurs années termine quelques ouvrages qui par leurs succès réalisent les grandes espérances que les bonnes études qu’il a faites en Italie nous on fait concevoir. // [f°8] M. Egenviller ancien pensionnaire / Une copie en marbre d’après l’Apollon au lézard. Il y a du mérite dans cet ouvrage on y remarque quelque négligence dans les détails et quelqu’altération dans les contours. [rayé : cette copie fait honneur à M. Egenviller [sic]] ; [rayé : cette copie est très satisfaisante] L’artiste a montré dans l’exécution de cette statue que le travail du marbre lui était familier et il a rempli [ill.] avec honneur. // [f°] Ancien pensionnaire // Hermaphrodite copie d’après l’antique par Monsieur Milhomme. On doit savoir gré du choix qu’a fait l’artiste d’une des plus belles statues antiques. Cette copie nous a paru exacte et d’une belle exécution. Cependant nous croyons devoir observer à l’auteur qu’il y a de la sécheresse et de l’égalité dans le travail, ce qui laisse à désirer ce beau sentiment de nature et de finesse que l’on admire dans l’original ; les extrémités inférieures et les mains nous ont paru négligées et surtout de l’indécision de forme dans les malléoles et d’incorrection de dessin dans les mains. Malgré ces observations, nous rendons juste à Monsieur Milhomme. [ajouté : Cette copie] fait honneur à son auteur déjà connu pour d’autres productions. // [f°] Un Amour endormi copie antique par M. Marin [ajouté : ancien pensionnaire]. L’original de cette statue est peu connu, l’auteur a fait cette copie d’après un plâtre qu’il a restauré [rayé : on doit savoir gré à M. Marin de nous l’avoir fait connaître]. Dans la restauration de la tête la partie droite du crâne est trop aplatie. Quoique cette figure ne paraisse un peu lourde dans quelques parties, néanmoins on remarque que les chairs y sont traitées moelleusement et avec grâce.
Localisations
Institution :
Cote / numéro :
Académie des beaux-arts, 5 E 8
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Rédacteur
France Lechleiter