Larivière, Achille
12 rue Roussanes
Médecin principal de 2e classe
Hôpital militaire
Achille Vincent Larivière, né à Agen le 21 juillet 1814, est le fils d’Etienne Larivière, secrétaire en chef à la municipalité, et de son épouse, Jeanne Laboulbène (AD47, 4E/1/45/62v°). Après des études au collège de garçons de sa ville (actuel collège Chaumié, Agen), il devient élève de santé et poursuit une carrière dans ce domaine.
Se spécialisant dans la santé des armées, il exerce comme chirurgien-élève à l’hôpital militaire de Metz en 1832, puis à celui de Perpignan en 1837 (ANDRIEU J., 1887, p.56-57).
Aide-major au 56e régiment de ligne à Batna (Algérie) en 1840, il est ensuite promu médecin-major de 2e classe en 1853 au 22e.
Attaché aux hôpitaux de Constantinople pendant la guerre d’Orient, il est reconnu pour sa bonté et sa probité.
Il reçoit la croix de chevalier de la Légion d’honneur le 14 septembre 1855 (LH//1483/49).
Promu à la 1e classe de son grade, il participe à l’expédition de Chine (1859-1860) et à la prise de Pékin le 5 octobre 1860, ce qui lui vaut de recevoir la rosette d’officier. Son voyage lui offre l’occasion de s’intéresser aux pratiques extrême-orientales des soins au point de rédiger une Etude sur la médecine en Chine (Journal de médecine de Bordeaux, 1863).
Médaillé d’argent de l’Académie nationale de médecine en 1862, avec deux rappels de médaille en 1865 et 1868, il obtient la médaille d’or de l’Association scientifique de France en 1865.
Il rédige d’autres ouvrages scientifiques, comme le Rapport sur un mémoire de M. le baron Larrey sur la trépanation du crâne dans les lésions traumatiques de la tête en 1867.
Après ses nombreux déplacements et postes, il s’installe à Bordeaux comme médecin principal de 2e classe à l’hôpital militaire en 1865, puis de 1re en 1869, ce qui ne l’empêche pas de diriger les ambulances pendant le conflit franco-prussien.
Membre de la Société de Médecine et de Chirurgie de Bordeaux, puis à sa tête en 1872, il prend sa retraite en 1874 et se retire à Agen.
Sa curiosité toujours en éveil l’incite à intégrer la Société d’Agriculture, Sciences et Arts d’Agen dont il devient président quelques semaines avant son décès, survenu à l’âge de 64 ans, dans son domicile agenais au 12, rue Roussanes le 6 mars 1878 à (AD47, 4E/1/111/32r°).
Commentaire rédigé par Adrien Enfedaque.
Achille Vincent Larivière, born in Agen on July 21, 1814, is the son of Etienne Larivière, chief secretary to the municipality, and his wife, Jeanne Laboulbène (AD47, 4E/1/45/62v°). After his studies at the boys' college of his town (now Chaumié College, Agen), he became a student of health and pursued a career in this field.
Specializing in the health of the armies, he practiced as a student surgeon at the military hospital of Metz in 1832, then at that of Perpignan in 1837 (ANDRIEU J., 1887, p.56-57).
As an assistant major in the 56th line regiment in Batna (Algeria) in 1840, he was then promoted to second class medical officer in 1853 in the 22nd line regiment.
Attached to the hospitals in Constantinople during the Eastern War, he was recognized for his kindness and probity.
He received the Knight's Cross of the Legion of Honor on September 14, 1855 (LH//1483/49).
Promoted to the first class of his rank, he took part in the China expedition (1859-1860) and in the capture of Peking on October 5, 1860, which earned him the rosette of officer. His trip gave him the opportunity to become interested in Far Eastern medical practices to the point of writing a Study on Medicine in China (Journal de médecine de Bordeaux, 1863).
He was awarded a silver medal by the National Academy of Medicine in 1862, with two repeat awards in 1865 and 1868, and was awarded the gold medal of the Scientific Association of France in 1865.
He wrote other scientific works, such as the Rapport sur un mémoire de M. le baron Larrey sur la trépanation du crâne dans les lésions traumatiques de la tête in 1867.
After his numerous trips and posts, he settled in Bordeaux as a senior physician of 2nd class at the military hospital in 1865, then of 1st class in 1869, which did not prevent him from directing the ambulances during the Franco-Prussian conflict.
He was a member of the Society of Medicine and Surgery of Bordeaux, then its head in 1872. He retired in 1874 and went to Agen.
His ever-awakening curiosity led him to join the Society of Agriculture, Sciences and Arts of Agen, of which he became president a few weeks before his death, at the age of 64, in his home in Agen at 12, rue Roussanes on March 6, 1878 (AD47, 4E/1/111/32r°).
[Objets collectionnés] ivoire sculpté
[Objets collectionnés] bois peint sculpté
[Objets collectionnés] soie, broderie, peinture, gouache sur papier de riz