Donatrice agenouillée

Relief constitué de trois planches (probablement tilleul) assemblées verticalement ; revers non observable (collé postérieurement sur une planche de bois).

- Fentes.

- Attaque d’insectes xylophages (actuellement inactive), bois endommagé.

- Principaux manques : une partie du drapé à hauteur du pied gauche ; éclats sur les bords du relief.

- Interventions postérieures : trace de brûlure (flamme de cierge) à hauteur du pied gauche ; restitution de l'index de la main gauche ; comblements de galeries d’insectes ; ajout d'une planche de bois collée au revers (vers le milieu du 20e siècle).

Restes de la polychromie d’origine et d’interventions postérieures, principalement des 19e et 20e siècles.

1. Polychromie d’origine :

Préparation blanche.

- Manteau, guimpe, base du prie-Dieu : bol rouge sombre, restes d’or (avec reprises locales).

- Robe : bol rouge sombre, argent (?), glacis rouge.

- Voile : bol rouge sombre, or.

- Tenture : bol rouge sombre, or, décor en glacis rouge.

- Franges de la tenture, tranche du livre : glacis rouge.

- Prie-Dieu : faux-marbre.

- Carnations : restes de la couche rose nuancée de rouge sur les joues ; iris bleus, pupilles noires.

2. Polychromies postérieures :

- Robe : rouge, avec reprises locales et feuilles d’argent.

- Voile : vert pâle ; blanc (liant huileux).

- Tenture : gris (liant huileux).

- Franges de la tenture, tranche du livre : rouge.

La femme agenouillée se présente dans une attitude recueillie, le regard penché vers le livre qu’elle entrouvre. Elle porte les vêtements habituels à l’époque pour une femme mariée ou d’âge mûr, guimpe et voile, robe et ample manteau. Détachée de son retable d’origine et dépourvue d’éléments héraldiques, la Donatrice agenouillée a aujourd’hui perdu son identité.

Origine inconnue. Collection de la marquise Gianmartino Arconati Visconti, née Marie Peyrat (Paris, 1840-1923). Donation Arconati Visconti, 1916.

p. 52, n° 41 (art français, 16e siècle).

p. 39, n° 329 (idem).

p. 372 (Souabe, vers 1520).