Le Corps du jeune Clodovig retrouvé dans la Marne par un pêcheur

envoi non réglementaire

Machard a remplacé la figure peinte d'après nature par un tableau d'histoire. Les dessins réglementaires de première année n'ont pas été réalisés (Archives nationales, F21 607II). Au mois de novembre 1866, l'artiste a arrêté son sujet et esquissé une composition (École nationale des beaux-arts, Mss 766-1). Claude Vento (Les Peintres de la femme, 1888) indique que Machard aurait découvert lors d'une excursion à Monticelli (juillet 1886), reposant dans la chapelle d'une église, « un jeune homme mort, d'une beauté remarquable, couché sur une civière ». Frappé par la « finesse » et la « distinction » de ses traits, il réalise quelques croquis de la tête et des mains du jeune homme (Vento, 1888, p. 371). Cet épisode a peut-être permis à l'artiste de fixer, dans l'intention générale ou dans le détail, le personnage de Chlodowig mort. L'envoi aurait été acquis par Louis Pasteur, compatriote du jeune peintre lors de l'exposition des envois à l'École des beaux-arts. Contrairement à ce qui est affirmé par E. Montrosier (Les artistes modernes, s. d. , p. 138), l'envoi n'a pas été exposé au Salon de 1867. Au jour d'aujourd'hui, le tableau n'a pu être localisé ni à l'Institut Pasteur de Paris, ni à la Maison Pasteur d'Arbois, ni dans la maison natale du savant à Dole (Lechleiter, 2008, p. 50).

Envoi non réglementaire de 1ère année (Règlement du 28 mars 1865) : le pensionnaire remplace la figure peinte par un tableau d'histoire. Exposé à Rome en juin 1867 et à l'École des beaux-arts en août 1867. Le tableau aurait été acquis par Louis Pasteur après l'exposition à l'École, mais l'oeuvre n'a pu être localisée.