[1867, peinture, rapport EBA procès-verbal]Rapport de la commission des professeurs de l'École des b [...]
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Description
[1867, peinture, rapport EBA procès-verbal]
Rapport de la commission des professeurs de l'École des beaux-arts sur les envois de 1867, peinture
TYPE : rapport de la Commission de l'École des beaux-arts - officiel
AUTEUR : Anonyme
PAGE DE TITRE : Rapport sur les Envois de Rome exécutés en 1866 exposés en 1867
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1867
COMMENTAIRE : Depuis le décret du 13 novembre 1863, l'Académie des beaux-arts n'est plus en charge de la tutelle de l'École de Rome. Une commission composée de professeurs de l'École des beaux-arts est chargée d'examiner les envois de Rome.
Rapport de la commission des professeurs de l'École des beaux-arts sur les envois de 1867, peinture
TYPE : rapport de la Commission de l'École des beaux-arts - officiel
AUTEUR : Anonyme
PAGE DE TITRE : Rapport sur les Envois de Rome exécutés en 1866 exposés en 1867
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1867
COMMENTAIRE : Depuis le décret du 13 novembre 1863, l'Académie des beaux-arts n'est plus en charge de la tutelle de l'École de Rome. Une commission composée de professeurs de l'École des beaux-arts est chargée d'examiner les envois de Rome.
Descriptions
Transcription :
M. Lefebvre, Cornélie, mère des Gracques (tableau non terminé). La commission aurait désiré voir dans le tableau qui représente Cornélie, mère des Gracques, avec ses enfants, plus de style et de caractère. On n'y trouve pas la franchise de peinture convenable, le sujet est modernisé, décoloré et dépourvu d'invention. / Dans cette scène la sévérité de style qui aurait dû caractériser la Matrone Romaine, aurait fait opposition avec la légèreté de la jeune femme étrusque qui aurait pu être chargée de bijoux, comme l'indiquent les monuments contemporains dont les musées de Rome auraient fournis des éléments sûrs pour traiter sérieusement ce sujet. La figure de l'aîné des Gracques est bien conçue dans sa disposition et il y a du charme dans le groupe. L'auteur a mis du sentiment dans les principaux personnages. La commission est d'autant plus sévère que M. Lefebvre a donné précédemment des preuves d'un véritable talent. M. Monchablon, 3e année Sainte Barbe (copie de la peinture de Palma Vecchio à Venise). La commission sait gré à M. Monchablon d'avoir rempli les conditions du règlement de l'Académie. La copie de Sainte Barbe exécutée à Venise d'après Palma Vecchio est convenablement exécutée, bien que cette interprétation du tableau du maître ait pris un aspect vulgaire et n'ait pas l'éclat de l'original. / Neptune invoqué par Vénus en faveur d'Enée et de sa flotte. La commission trouve que cette esquisse est dépourvue d'invention, d'arrangement et de style, on voudrait y voir quelque recherche d'art. M. Layraud, Marsyas (tableau non terminé). M. Layraud n'a envoyé aucune de ses études, ce pensionnaire, dans son intérêt, aurait du tenir à honneur de satisfaire à ses engagements. 2e année, M. Maillard. Acis et Galatée (tableau non terminé). Ce tableau, qui avait été promis par M. Maillard, n'a pas été envoyé. / Pastorale (esquisse peinte). L'esquisse peinte qui porte le titre de Pastorale ne paraît pas acceptable à la commission, parce qu'elle manque entièrement d'étude et de recherche, que la coloration en est fausse et il n'y a pas d'effort. / Dante au pont des Diables (esquisse non terminée), 31 dessins. On regrette d'autant plus que M. Maillard n'ai pas envoyé son tableau d'Acis et Galatée que la partie de son envoi à laquelle il a satisfait et particulièrement les deux esquisses, est tout à fait négligé et sans fond. Le pensionnaire n'a pas fait de son travail une question d'art et d'honneur. Toutefois, la commission approuve le zèle de M. Maillard dans son envoi de 31 dessins, seulement comme satisfaisant au règlement. M. Machard, 1e année. Le corps du jeune Clodovig (poignardé sur les ordres de Frédégonde, sa belle-mère) retrouvé dans la Marne par un pêcheur. M. Machard n'a pas rempli toutes ses obligations. Le règlement impose l'exécution d'une figure peinte et non un tableau. MM. Les pensionnaires ne doivent pas échapper à l'austérité des études peintes pour faire des semblants de tableaux. Dans celui qu'a exposé M. Machard, le haut de la figure du jeune prince mérovingien n'est pas mal, sauf le bras droit qui est présenté de la façon la plus fâcheuse. L'auteur aurait dû étudier et rendre avec plus de soin la partie inférieure du corps et les jambes qui sont mal composées et manquent de franchise dans l'exécution. Le pêcheur est mal posé, son mouvement est impossible, l'ensemble du tableau manque absolument de lumière.
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Base Envois de Rome FMP, fichier Documents.fp7, notice : £Rapport envois, commission EBA, 1867, peinture£ Notice créée le 09/11/2002. Notice modifiée le : 01/10/2018. Rédacteur : France Lechleiter.
Rédacteur
France Lechleiter