Verrière de la Crucifixion
fenêtres hautes du transept ; côté nord ; baie 217
Baie composée de quatre lancettes et d'un tympan à dix-sept ajours.
Lancettes : Crucifixion avec la Vierge, saint Jean et Marie Madeleine au pied de la croix (1587) ; saint évêque (en grande partie moderne) figuré devant une architecture datée de 1541 ; deux blasons.
Tympan : anges et têtes employés en bouche-trous.
On ne dispose d'aucune information sur la restauration de ce vitrail au XIXe siècle. En 1898, Carot signalait dans les lancettes un « fragment du baptême du Christ ». Aujourd’hui la lancette droite présente une figure d’évêque en grande partie moderne devant une architecture datée de 1541 (Pillet, 2010, p. 234).
La chronologie de la reconstruction des parties occidentales de église Saint-Étienne-du-Mont est bien moins assurée que celle du chœur. La progression des travaux menés à l’étage inférieur restant difficile à suivre, les repères sont ténus pour préciser la date des rares vitraux anciens qui ont appartenu d’emblée aux douze chapelles de cette partie de l’édifice.
La verrière de la Crucifixion fut offerte en 1587 par Louis Du Crocq, seigneur de Chennevières-lès-Louvres et de Vémars (Gatouillat, 2016, p. 132). Le commanditaire souhaitait y voir une « Nostre Dame et a l'autre costé une saint Jean et au pied dudit crucifiement une Magdelaine, en laquelle vitre y aura quatre jours en l'un desquels jours y aura une saint Guy, et en d'autres lieux les armoiries qui lui seront baillées...» (marché publié par Leproux, 1988, p. 151-152).
immeuble par destination
p. 39
p. 115-116
p. 234