Sculpture provenant de la caisse d’un retable.
Sculpture constituée d’une pièce de bois avec éléments assemblés.
- Traces d’étau : sur la tête de sainte Anne, cavité cylindrique comblée par une pièce de bois ; dessous de la base non accessible.
- Revers évidé : cavité refermée (postérieurement ?) par plusieurs pièces de bois assemblées.
- Éléments assemblés : fermail rapporté sur le manteau de la Vierge et trois éléments rapportés sur son cercle de tête pour évoquer des pierres précieuses ; les parties restituées (voir interventions postérieures).
- Attaque d’insectes xylophages (actuellement inactive) ; bois très endommagé, surface usée et altérée.
- Manques : tête de l’Enfant, nombreux éclats en bordure des vêtements.
- Interventions postérieures : restitution du livre et de la main droite de sainte Anne, de la main droite de la Vierge et de l’extrémité de son nez, des bras de l’Enfant, de nombreuses parties des vêtements, du banc et de la base moulurée ; ajout d’une fine planche de bois sous la base de la sculpture.
Sculpture probablement polychromée à l’origine. Bois décapé. Couche brun sombre.
406
étiquette en papier, encre noire ; numéro de la sculpture dans l’inventaire établi lors de la vente viagère de la collection Jacquinot en 1971
L’image de sainte Anne trinitaire (en allemand : Anna Selbdritt), réunissant trois personnes, Anne, sa fille la Vierge Marie, et son petit-fils Jésus, prend des formes diverses à la fin du Moyen Âge. La sculpture suit ici l'un des types iconographiques en usage. Sainte Anne, assise sur un banc, porte sur l’un de ses genoux la Vierge, représentée fillette, qui tient l’Enfant Jésus. Anne est coiffée d’un voile et d’une guimpe, comme une femme mariée ou d'âge mûr, la chevelure dénouée de la Vierge, ceinte d’un cercle de tête, fait allusion à sa jeunesse virginale. Les réfections ne permettent pas de préciser les gestes et les attributs d’origine.
Allemagne du Sud
Lieu d’origine inconnu. Commerce de l’art (Paris ?). Collection Lucie Jacquinot (Versailles, 1891-Chaumont, 1976). Vente viagère de la collection à la Ville de Chaumont, 1971.
p. 42, n° 406 (« Groupe Sainte-Anne trinitaire en bois naturel sculpté, début du XVIème siècle (manque une tête à l’enfant) d’une valeur de […] »).