Amphore signée Andokidès potier
Pas d'illustration
Intitulés
Type d'intitulé :
Intitulé :
Amphore signée Andokidès potier
Date événement :
4 avril 1843
-
8 avril 1843
Commentaire Intitulés :
N° PV : 128
N° catalogue : 79
2512 francs
N° catalogue : 79
2512 francs
Types d'oeuvres concernées
Catégories d'oeuvres concernées :
Commentaire Types d'oeuvres concernées :
Description du catalogue :
F. 1. Peint. j. Hercule et Mars, combattant à coups de lance, sont séparés par Minerve et Mercure (1).
Minerve est debout et casquée. Sa chevelure, bouclée en relief sur le fond, descend en arrière et se termine du bas par une espèce de petit chignon serré par des cordons ; son cou est orné d'un collier, et ses poignets de bracelets ; sa main droite est armée d'une lance qu'elle jette entre les deux champions, et la gauche tient une fleur qui peut être celle du balaustion ; sur sa poitrine est une égide, contenue en place par deux gros serpents, dont l'un lève la tête en sifflant jusqu'à la hauteur du visage de la déesse, dont le costume se trouve complété par une tunique courte et brodée, ainsi que par une draperie légère qui passe et retombe sur ses avant-bras.
Le guerrier barbu placé en avant de Minerve (Hercule) porte un casque (aulopis) abaissé sur son visage, et dont le double panache repose sur les tronçons supérieurs de deux serpents affrontés. Son bras droit brandit une lance et frappe son adversaire ; le gauche supporte un bouclier dont on ne voit que l'intérieur, mais qui, par sa forme échancrée, est peut-être destiné à rappeler l'origine théhaine du héros. Son épée est suspendue à son côté par un double cordon ; des patinettes décorent sa cuirasse, recouvrant en partie une tunique courte et brodée ; de larges bandes en peau garantissent ses cuisses, et viennent presque s'unir aux enémides dont ses jambes sont ornées.
Le second assaillant, également barbu (Mars), porte un casque de même forme que le précédent, mais dont le cimier forme la queue d'un quadrupède dont la forme et le pelage ressemblent assez à ceux de l'hyène. Sa cuirasse et ses cnémides ne présentent rien qui diffère de celles d'Hercule. Sa main droite, élevée, riposte d'un coup de lance à celui dont il est frappé ; son bras gauche soutient un bouclier orbiculaire portant pour devise un scorpion.
Le dernier personnage représenté dans cette composition est Mercure. Le messager des dieux, remplissant une mission pacifique, étend son caducée entre les combattants. Son visage est barbu, et son pétase offre une forme peu ordinaire; sa chevelure, bouclée sur le front, descend par derrière en longues tresses ponctuées de rouge ; sa chlamyde, richement brodée, est attachée sur sa poitrine et relevée sur ses bras ; et, contre l'usage ordinaire, ses pieds sont sans chaussures.
R. Au centre est figurée une statue d'Apollon citharède, laurée, vêtue de long et posant sur un double socle. Devant elle, une figure debout portant une chevelure longue et ponctuée, tient d'une main la fleur du balaustion. Un autre personnage, placé derrière la statue, a la tête voilée, le corps à demi enveloppé d'une draperie, et s'appuie sur un bâton.
Sur la base du piédouche, on lit : ΑΝΔΟΚΙΔΕΣ ΕΠΟΙΕΣΕΝ (Andocides me fit).
Ce vase magnifique, et dont les peintures demanderaient une étude particulière, est bien conservé (2). (Mus.étr., 138f)
Haut. 56 cent.
(1) le temps nous ayant manqué pour établir d'une manière plus certaine les sujets figurés sur ce vase, nous déclarons ne tenir que fort peu à ceux que nous indiquons.
(2) La seule et très légère fracture que nous y ayons observée se trouve à la base d'une anse.
F. 1. Peint. j. Hercule et Mars, combattant à coups de lance, sont séparés par Minerve et Mercure (1).
Minerve est debout et casquée. Sa chevelure, bouclée en relief sur le fond, descend en arrière et se termine du bas par une espèce de petit chignon serré par des cordons ; son cou est orné d'un collier, et ses poignets de bracelets ; sa main droite est armée d'une lance qu'elle jette entre les deux champions, et la gauche tient une fleur qui peut être celle du balaustion ; sur sa poitrine est une égide, contenue en place par deux gros serpents, dont l'un lève la tête en sifflant jusqu'à la hauteur du visage de la déesse, dont le costume se trouve complété par une tunique courte et brodée, ainsi que par une draperie légère qui passe et retombe sur ses avant-bras.
Le guerrier barbu placé en avant de Minerve (Hercule) porte un casque (aulopis) abaissé sur son visage, et dont le double panache repose sur les tronçons supérieurs de deux serpents affrontés. Son bras droit brandit une lance et frappe son adversaire ; le gauche supporte un bouclier dont on ne voit que l'intérieur, mais qui, par sa forme échancrée, est peut-être destiné à rappeler l'origine théhaine du héros. Son épée est suspendue à son côté par un double cordon ; des patinettes décorent sa cuirasse, recouvrant en partie une tunique courte et brodée ; de larges bandes en peau garantissent ses cuisses, et viennent presque s'unir aux enémides dont ses jambes sont ornées.
Le second assaillant, également barbu (Mars), porte un casque de même forme que le précédent, mais dont le cimier forme la queue d'un quadrupède dont la forme et le pelage ressemblent assez à ceux de l'hyène. Sa cuirasse et ses cnémides ne présentent rien qui diffère de celles d'Hercule. Sa main droite, élevée, riposte d'un coup de lance à celui dont il est frappé ; son bras gauche soutient un bouclier orbiculaire portant pour devise un scorpion.
Le dernier personnage représenté dans cette composition est Mercure. Le messager des dieux, remplissant une mission pacifique, étend son caducée entre les combattants. Son visage est barbu, et son pétase offre une forme peu ordinaire; sa chevelure, bouclée sur le front, descend par derrière en longues tresses ponctuées de rouge ; sa chlamyde, richement brodée, est attachée sur sa poitrine et relevée sur ses bras ; et, contre l'usage ordinaire, ses pieds sont sans chaussures.
R. Au centre est figurée une statue d'Apollon citharède, laurée, vêtue de long et posant sur un double socle. Devant elle, une figure debout portant une chevelure longue et ponctuée, tient d'une main la fleur du balaustion. Un autre personnage, placé derrière la statue, a la tête voilée, le corps à demi enveloppé d'une draperie, et s'appuie sur un bâton.
Sur la base du piédouche, on lit : ΑΝΔΟΚΙΔΕΣ ΕΠΟΙΕΣΕΝ (Andocides me fit).
Ce vase magnifique, et dont les peintures demanderaient une étude particulière, est bien conservé (2). (Mus.étr., 138f)
Haut. 56 cent.
(1) le temps nous ayant manqué pour établir d'une manière plus certaine les sujets figurés sur ce vase, nous déclarons ne tenir que fort peu à ceux que nous indiquons.
(2) La seule et très légère fracture que nous y ayons observée se trouve à la base d'une anse.
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