Schneider, René
Père : Schneider, Séraphin, (contrôleur d’armes) (source : AD Deux-Sèvres et Vienne, 9 E 79/225, acte n° 250)
Conjointe : Séguier, Victorine Henriette Marie Louise, Toulouse 18/07/1873 – , mariage à Toulouse le 17/04/1900 ; contrat de mariage passé le 27/03/1900 devant Me Garrigou, notaire à Toulouse (source : AM Toulouse, 1E 593, acte n° 275)
Enfant : Schneider, Andrée Anaïs Louise, Dombasle 27/10/1911 – (fille adoptive) (source : Charle, Christophe. « 101. Schneider (René, Gabriel) ». Les Professeurs de la Faculté des Lettres de Paris : Dictionnaire biographique 1909-1939 : volume II. Paris : Publications de l’Institut national de recherche pédagogique, 1986, p. 199)
« En décembre 1910 il devenait docteur-ès-lettres avec deux thèses relatives à Quatremère de Quincy. L’esprit classique de René Schneider, son goût pour l’ordre, sa droiture intellectuelle avaient été attirés par le vieux ‘‘prophète idéalo-antique’’. Il a su lui rendre justice tout en marquant avec fermeté ses insuffisances et ses limites. Il discernait en lui le plus éminent représentant de toute une famille d’esprits. ‘‘En sa présence, écrivait-il, l’historien, après un instinctif et bref mouvement de recul, éprouve l’attrait austère qui en 1835 amena David d’Angers devant cette figure brutalement caractérisée’’. En décembre 1910 un tel jugement était peut-être un acte de courage, le classicisme ne jouissant point encore des sympathies qui lui sont venues depuis. Ce n’est pas le seul point où René Schneider se soit montré clairvoyant, la seule fois qu’il ait devancé ses contemporains. » (source : Lavedan, Pierre. « René Schneider (1867-1938) ». Annales de l’Université de Paris. 1939, p. 111)
« professeur de rhétorique au lycée de Cahors (2 octobre 1891-2 octobre 1893) ; professeur de rhétorique au lycée de Montaubon (3 octobre 1893-1er octobre 1895) ; professeur de 3e au lycée de Nice (2 octobre 1895-1er octobre 1896) ; professeur de 3e au lycée de Clermont (2 octobre 1896-5 octobre 1897) ; professeur de 3e puis de 2e au lycée de Toulouse (6 octobre 1897-31 octobre 1906) » (source : Charle, Christophe. « 101. Schneider (René, Gabriel) ». Les Professeurs de la Faculté des Lettres de Paris : Dictionnaire biographique 1909-1939 : volume II. Paris : Publications de l’Institut national de recherche pédagogique, 1986, p. 199)
« Une maîtrise de conférences créée en 1906 à Caen lui fut immédiatement attribuée. Le souvenir qu’il y a laissé était encore assez vif l’an dernier après trente-trois ans pour que tous les journaux de la région aient consacré à sa disparition des articles pleins d’une touchante affection. » (source : Lavedan, Pierre. « René Schneider (1867-1938) ». Annales de l’Université de Paris. 1939, p. 110-111)
études au lycée de Toulouse jusqu’à la rhétorique, puis au lycée Janson de Sailly à Paris ; bachelier ès lettres puis élève de l’École normale supérieure en 1888 ; licencié ès lettres en 1889 ; agrégé de lettres en 1891 ; docteur ès lettres en 1910 (source : Charle, Christophe. « 101. Schneider (René, Gabriel) ». Les Professeurs de la Faculté des Lettres de Paris : Dictionnaire biographique 1909-1939 : volume II. Paris : Publications de l’Institut national de recherche pédagogique, 1986, p. 198)
Prix et distinctions :
Officier de l’Instruction publique le 14 juillet 1904 (source : AN, 19800035/1302/50304)
Prix de l’Académie française pour son livre L’Ombrie en 1905 (source : La Dépêche. 18 juin 1905, p. 4)
Chevalier de la Légion d’honneur par décret du 12 octobre 1921 rendu sur le rapport du Ministre de l’Instruction publique des beaux arts (source : AN, 19800035/1302/50304)
René Schneider et Henry Lemonnier sont membres de la Société d'histoire de l'art français. (source : Bulletin de la Société d'histoire de l'art français. 1912). Collaborateur aux Mélanges offerts à M. Henry Lemonnier, par la Société de l'histoire de l'art français, ses amis et ses élèves (source : Mélanges offerts à M. Henry Lemonnier, par la Société d'histoire de l'art français, ses amis et ses élèves. Paris : Édouard Champion, 1913, n.p.).
René Schneider est présentée par Antoine Héron de Villefosse et Eugène Lefèvre-Pontalis à la Société française d'archéologie lors de la séance du 26 juin 1908. (source : Bulletin Monumental. tome 72, 1908, p. 368)
René Schneider est présentée par Antoine Héron de Villefosse et Eugène Lefèvre-Pontalis à la Société française d'archéologie lors de la séance du 26 juin 1908. (source : Bulletin Monumental. tome 72, 1908, p. 368)
Notice validée par : manceau (provient du Répertoire des Historiens d'art)
Bibliographie de : L'Esthétique classique chez Quatremère de Quincy (1805-1823), thèse... : Paris : Hachette, 1910, 171 p.
Therrien, pp. 282, 304, 307, 370, 512-513; Caso 1963, p. 152
Archives biographiques à chercher (BP 30/09/2000)
Fils d'officier ; fait ses études à Toulouse ; 1888 : entre à l'École normale supérieure ; 1891 : agrégation de lettres ; enseigne dans plusieurs lycées du sud de la France ; 1906 : professeur à la faculté de Caen ; 1920-1937 : professeur d'histoire de l'art moderne à la Faculté des Lettres de l'Université de Paris et directeur de l'IAA.