PV n°697 cat. 293 - vase

Description du catalogue :
"Forme 71. Peinture jaune. Nola. Un éphèbe nu, debout et couronné de laurier (ou d'olivier), tient de la main droite une torche contenue dans une espèce de chandelier, et s'approche d'une méta, près de laquelle est placé un autre adolescent, également nu et couronné, et qui parait lui adresser la parole. Sur le haut du champ on lit : ΔΙΦΙΛΟΣ (Diphilus). Revers. Deux éphèbes nus et dont l'un est couronné comme les précédents : l'un s'appuie sur deux bâtons longs et minces, en tournant la tête vers son compagnon, qui s'avance et tient un strigile. Sur le haut est répété le nom inscrit sur l'autre face. La première de ces peintures paraît se rattacher à ces courses aux flambeaux qui avaient lieu dans les fêtes consacrées à Prométhée, et peut-être dans d'autres cérémonies religieuses.
Ce vase, décrit par M. Brondsted (Voyages dans la Grèce, 1. I, p. 287. Cet antiquaire, si distingué s'est trompé lorsque, sur la foi d'une gravure infidèle, il a cité comme appartenant à ce genre de monuments le vase de Pergame, aujourd'hui conservé au Louvre. La frise circulaire qui décore ce vise représente des cavaliers, dont quelques-uns sont munis de fouets, et n'offre aucune trace des flambeaux que croyait y voir l'ingénieur Foucherot, lorsqu'il fit le dessin publié par le comte de Choiseul-Gouffier ; Voyage en Grèce, 1. II, p. 185-287.) a été depuis expliqué par M. Panofka (Antiques du cabinet Pourtalès, pl. v, p. 28-30). Haut., 483 mill."