[1880, peinture, rapport Institut primitif 2]Rapport primitif de l'Institut sur les envois de 1880, [...]
Pas d'illustration
Description
[1880, peinture, rapport Institut primitif 2]
Rapport primitif de l'Institut sur les envois de 1880, peinture
TYPE : rapport de l'Institut de France - primitif
AUTEUR : Bouguereau, Adolphe William
PAGE DE TITRE : Rapport primitif sur les envois de Rome, 1880. Peinture
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1880
COMMENTAIRE : Pièce déclassée (1880) dans le carton 5 E 68 (1898).
Rapport primitif de l'Institut sur les envois de 1880, peinture
TYPE : rapport de l'Institut de France - primitif
AUTEUR : Bouguereau, Adolphe William
PAGE DE TITRE : Rapport primitif sur les envois de Rome, 1880. Peinture
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1880
COMMENTAIRE : Pièce déclassée (1880) dans le carton 5 E 68 (1898).
Descriptions
Transcription :
M. Comerre quatrième année / L'Académie se plaît à louer l'envoi de M. Comerre, le tableau peint par le pensionnaire, Samson et Dalila, est une oeuvre supérieure à toutes celles que M. Comerre avait produites jusqu'ici. La hardiesse et la nouveauté de la composition, la justesse des expressions et l'harmonie des lignes méritent d'être signalées. Tout concourt à donner à la scène un aspect émouvant. Samson que les Philistins veulent saisir et garrotter se débat au pied du lit de Dalila avec beaucoup d'énergie dans l'attitude et dans le geste. La foule qui l'entoure s'agite sans confusion et le coloris de l'ensemble comme le soin avec lequel les détails ont été choisis et rendus a paru à l'Académie digne d'éloges. Quant aux critiques que l'Académie croit devoir mêler aux témoignages de son approbation, elles s'appliquent principalement à la partie supérieure du corps de Dalila qu'il eût été à propos de sacrifier davantage et à la tête qui laisse à désirer. M. Wencker, troisième année / M. Wencker a pris au sérieux les obligations qui lui étaient imposées pour son envoi de troisième année. L'Académie le constate avec d'autant plus de satisfaction que ces obligations ne sont pas toujours aussi scrupuleusement remplis par les pensionnaires. La copie de M. Wencker d'après Jean Bellini ne mérite que des éloges. Caractère, ton, formes tout ce qui distingue la peinture originale est reproduit ici avec une remarquable justesse. / L'Académie regrette de ne pouvoir louer également l'esquisse qui complète l'envoi de M. Wencker et que l'artiste a intitulée : l'Empereur Frédéric Barberousse à Venise. La composition de la scène a paru froide et l'aspect général trop moderne. M. Chartran, deuxième année / Tout en se conformant à la lettre du règlement, M. Chartran semble en avoir méconnu l'esprit. La scène qu'il a choisi et qui représente Un paysan et son fils en prière appartient à la classe des sujets de genre. Il eût été à tous égards préférable que M. Chartran abordât un sujet mieux approprié aux conditions de la peinture d'histoire, à l'étude du nu et du grand caractère. En ce qui concerne l'exécution matérielle, la tableau manque de force et n'est pas exempt de monotonie. L'aspect en serait meilleur si les fonds, surtout dans la partie supérieure, avaient été traités dans une gamme de tons plus mystérieuse. En outre on ne saurait admettre qu'une scène ayant, comme celle-ci pour théâtre un monument aussi connu que Saint-Marc à Venise, présente au point de vue de l'architecture une ordonnance et des détails de fantaisie. L'Académie toutefois croit devoir tempérer ces critiques en signalant dans le tableau de M. Chartran la figure de l'homme à genoux dont les nus et les vêtements sont convenablement étudiés. M. Schommer, première année / L'Académie regrette que M. Schommer ait fait choix d'un sujet qui, par la manière dont il est traité semble une réminiscence d'un envoi bien connu. L'impétuosité du mouvement d'Alexandre domptant Bucéphale n'est d'ailleurs que médiocrement soutenue par les caractères de l'exécution. Le dessin manque de correction et d'énergie sauf dans le bras qui tient la bride de Bucéphale. La tête d'Alexandre n'a pas cette beauté puissante qui devrait faire pressentir la nature supérieure d'un héros, enfin la draperie que le vent soulève derrière la figure semble avoir pour objet de dissimuler l'insuffisance du dessin dans le cheval qui l'avoisine. Quelles que graves que soient les critiques qui précèdent elles n'empêchent pas l'Académie de rendre la justice qu'ils méritent aux efforts tentés par M. Schommer et aux témoignages de son application au travail. Les dessins d'après Michel-Ange qu'il a envoyé prouvent ses bonnes intentions et ses coutumes laborieuses mais ces dessins ne rendent qu'incomplètement les sévères beautés des modèles, et M. Schommer en les exécutant sur de très grandes surfaces paraît avoir imprudemment pensé que le mérite d'une copie pouvait s'augmenter en raison du développement de ses dimensions.
Localisations
Institution :
Cote / numéro :
Académie des beaux-arts, 5 E 68
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Base Envois de Rome FMP, fichier Documents.fp7, notice : £Rapport envois, primitif, 1880, peinture2£ Notice créée le 17/06/2002. Notice modifiée le : 22/01/2018. Rédacteur : France Lechleiter.
Rédacteur
France Lechleiter