Statuette sculptée et polychromée sur toutes ses faces, élément d'un Calvaire (groupe de figures sculptées évoquant la scène de la Crucifixion au Golgotha, ou Calvaire, le « lieu du crâne ») ; sculpture probablement placée à l’origine au couronnement d'un retable à la droite du Christ en croix, en pendant d’une statuette de saint Jean.
- Observation, Sophie Guillot de Suduiraut, 2016.
Sculpture taillée dans une pièce de bois (tilleul ?).
- Trace de fixation dans l’étau de l’établi : sur la tête, une cavité (Diamètre : 2 cm environ) ; sous la base, plusieurs cavités.
- Attaque d'insectes xylophages (actuellement inactive).
- Principaux manques : extrémité du pied gauche ; parties des plis du manteau dans le bas de la sculpture et du bord de la base ; éclats sur les saillies plis et les bords des vêtements.
- Interventions postérieures : dans le bas de la sculpture, sur la face, pièce de bois de format triangulaire insérée pour remplacer une partie manquante de la base endommagée.
Polychromie d’origine et polychromie postérieure.
Description de la polychromie actuellement visible :
Préparation.
- Manteau : bol, or.
- Voile, robe : bol, argent (?).
- Revers du manteau : bleu.
- Sol : noir (?).
- Carnations : rose ; lèvres : rose soutenu ; yeux, sourcils : brun.
encre brune sur une étiquette en papier.
797
étiquette de la collection Grobet
Cette statuette appartenait à un groupe de figures sculptées évoquant la scène de la Crucifixion du Christ au Golgotha (ou Calvaire, le « lieu du crâne ». La présence de la Vierge près de la croix où se meurt son fils n’est mentionnée que dans l’évangile de Jean (19, 25), mais elle est constante dans les représentations de la Crucifixion. La Vierge se tenait à la droite du Christ en croix, en place d’honneur, et saint Jean à senestre. Selon l’iconographie traditionnelle, la Vierge est enveloppée dans un ample manteau et un voile dissimule ses cheveux. Les mains jointes en signe de douleur, elle tient ici un pan d’étoffe pour essuyer ses pleurs.
Sud de la Bavière (Südbayern)
attribution à un sculpteur du sud de la Bavière, vers 1510-1520, par Sophie Guillot de Suduiraut (communication écrite, 2016)
Origine inconnue. Commerce de l’art, Paris. Collection Bruno Vayson (1840-1896) et Marie Grobet-Labadié (1852-1944), qui épouse en secondes noces Louis Grobet (1851-1917) : acquisition chez Michel Fils à Paris, mai 1886. Donation Marie Grobet-Labadié, 1919.
œuvre inédite