Hippomène et Atalante
nouveau numéro d'inventaire attribué rétrospectivement à l'œuvre après éclaircissement de son statut
ancien numéro de dépôt attribué à l'œuvre lorsque celle-ci était considérée comme un dépôt du musée du Louvre au musée de Libourne
Copie d'après le tableau conservé à Madrid (Prado).
La restauration a révélé une couche préparatoire ocre-rouge.
Le châssis est en essence de résineux. Tableau rentoilé à une date inconnue.
Au vu de la qualité de l'œuvre et des pratiques de Guido Reni, qui a parfois peint des versions multiples de certaines de ses compositions, il est possible que celle-ci ait été peinte dans son atelier (Stéphane Loire, communication électronique, 2024).
Longtemps considéré comme une copie du 19e siècle, la restauration menée sur le tableau en 2023-2024 a révélé une facture et des matériaux compatibles avec une datation plus ancienne, du 17e siècle.
Jusque-là considérée comme un dépôt du musée du Louvre au musée de Libourne depuis 1872, cette toile est en fait issue d'un don de Madame veuve Guillaume Chastenet au musée de Libourne en août 1949, comme l'a révélé un récolement réalisé au musée en 2022.
Il pourrait s'agir de la version parue à la vente Salamanca de 1867 à Paris (vente 158, cat. 63, acquis par Daugny pour 3800 francs) (David Garcia Cueto, 2024).