Manière universelle de Mr Desargues, pour pratiquer la perspective par petit-pied, comme le géométral. Ensemble des places et proportions des fortes & faibles touches, teintes ou couleurs. Par A. Boss [...]
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Manière universelle de Mr Desargues, pour pratiquer la perspective par petit-pied, comme le géométral. Ensemble des places et proportions des fortes & faibles touches, teintes ou couleurs. Par A. Bosse, graveur en taille douce, en l'Isle du Palais, au coin de la rue de Harlay, à la Rose Rouge, devant la Megisserie.
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12 Res 522 (1-2)
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8 Res 145
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif :
Vol. I : [8] f. (titre, titre de la première partie : De la regle de la pratique de la perspective pour le traict des figures d’assiette, d’elesvation, de profil & d’ombre ou d’ombrage), dédicace à Monseigneur Messire Michel Larcher, conseiller du roi en ses conseils et président en sa chambre des comptes à Paris, table ou indice de l’ordre & contenu de ce livre, reconnoissance de Monsieur Desargues, extrait du privilège), 199 p.,116 fig. num. ; Vol. II : [1] f. (titre : Seconde partie de la règle de la pratique de la perspective pour les places et proportions des fortes et foibles touches, teintes ou couleurs, errata), 143 p.– [2] f. (front., Moyen universel de pratiquer la perspective sur les tableaux ou surfaces irrégulières ensemble quelques particularitez concernant cet Art & celuy de la gravure en taille-douce, par A. Bosse, Paris, Ed. chez l’auteur, M. DC. LIII), [80] p. (texte, extrait du privilège), 63 fig. num., 2 pl.depl.
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Commentaires historiques
Commentaire historique :
DE ARCHITECTURA
En 1643 Abraham Bosse et Girard Desargues sont amis depuis au moins un lustre. Ils sont déjà considérés par leurs contemporains comme « excellents » dans leur domaine, la gravure en taille douce pour l’un, les mathématiques pour l’autre. À cette date, Girard Desargues (1591-1661) a publié l’essentiel de son oeuvre scientifique et Abraham Bosse (1604 ?-1676) a gravé ses estampes les plus fameuses. Leur amitié, outre l’inclinaison sincère de deux caractères bien trempés, est scellée par une communauté de vue sur la primauté de la raison en tout domaine. Ils vont prendre part, l’un et l’autre, au mouvement général de rationalisation qui, en France, tente de réformer les pratiques d’ateliers notamment celles des tailleurs de pierre, des traceurs de cadrans solaires, des peintres et graveurs. En préconisant des solutions nouvelles, universelles et mathématiques à des problématiques déjà résolues par la tradition (parfois « tâtonnante », il est vrai !) ils vont contribuer, consciemment pour Bosse, peut-être moins pour Desargues, à modifier les statuts de ces métiers assimilés aux « arts mécaniques » et les élever au rang « d’ arts libéraux ». La création des diverses académies dans la deuxième moitié du XVIIe siècle sera l’aboutissement de cette stratégie d’intellectualisation à laquelle ils participeront pleinement.
En 1636 Desargues publie un très court opuscule (12 p., 1 pl. double) sur la pratique de la perspective. En 1640 il fait paraître deux autres ouvrages encore plus succincts, l’un de gnomonique (1 p.), l’autre de stéréotomie, Brouillon projet d’exemple d’une manière universelle du S.G.D.L. [Sieur Girard Desargues Lyonnais] touchant la pratique du trait à preuves pour la coupe des pierres en l’Architecture... (4 p., 5 pl.) Même si ces trois sujets semblent très différents, dans l’esprit de Desargues ils relèvent en fait d’un même traitement géométrique.
Cette unité profonde est conservée par Bosse. Dans ce traité de 1643 (qui est son premier traité) il indique : « ... dans mon Privilège qui est du mois de novembre 1642, il y a, que j’ai tout prêt à mettre en lumière des exemples du trait, pour la coupe des Pierres, des Cadrans, et de la Perspective, par les manières universelles de Monsieur Desargues... ». En conséquence après ce traité arguésien de stéréotomie, il publie, toujours en 1643, un deuxième traité, tout aussi arguésien, de gnomonique. En revanche, les ouvrages les plus connus de Bosse, dans lesquels il met en lumière non seulement la méthode universelle pour pratiquer la perspective de Desargues mais aussi des développements plus personnels, paraissent nettement plus tard. Le troisième traité, annoncé dès 1642, est édité en 1647-48 sous le titre Manière universelle de M. Desargues pour pratiquer la perspective par petit pied, comme le géométral... Il sera suivi de deux autres ouvrages de perspective édités l’un en 1653, l’autre en 1665.
L’opuscule de stéréotomie de Desargues présentait une méthode universelle de coupe des pierres exposée à partir d’un seul exemple (« une descente biaise dans un mur en talus ») suffisamment compliqué pour que la méthode ne soit pas polluée par des situations particulières trop simplificatrices. Il s’adressait à « des savants géomètres », à « des excellents contemplatifs » et non à « des ouvriers de la main ».
« Si Monsieur Desargues eût voulu », écrit Bosse dans son ouvrage, « je vous assure qu’il avait moyen de vous donner la pratique du trait par des manières particulières de son invention, en des pièces précises détachées et sans suite, comme les ouvriers ont été accoutumés jusqu’ici de l’apprendre entre-eux ; et vous en verrez ici quelques-unes seulement en passant : mais il a jugé que cette façon-là d’enseigner n’était pas la meilleure pour instruire promptement et pleinement de cette matière, et il en a fait une manière universelle et méthodique à mon avis autant qu’il se peut ». Mais Monsieur Desargues ne l’a pas voulu !
Bosse, persuadé que la méthode arguésienne apporte aux praticiens un soulagement intellectuel et une plus grande rapidité d’exécution se propose de rédiger un traité qui leur soit plus accessible. Pour ce faire, il utilise une pédagogie toute cartésienne (de plus en plus affirmée dans les traités suivants). Partant des connaissances de base des appareilleurs, il élève par degrés son lecteur vers des savoirs plus compliqués en divisant chacune des difficultés rencontrées en petites parcelles où chaque problème élémentaire est résolu en termes presque évidents. Il décompose donc en étapes successives ce que Desargues s’était ingénié à présenter globalement. « Puisque les géomètres et les ouvriers de plusieurs arts ne parlent pas souvent le même langage », il traduit le vocabulaire mathématique universel des savants en termes de métier Par exemple il indique : « ce que les géomètres nomment l’inclinaison de deux plans entre-eux, ces ouvriers le nomment beveau, etc. » Mais ce travail linguistique n’est pas socialement innocent. Comme le note Christèle Assegond, Bosse « en ramenant la langue technique à un folklore local, en insistant sur le caractère normalisé et universel du langage scientifique, engage un travail de recomposition des valeurs ». Ainsi apparaît à travers cette œuvre un nouveau maître de l’œuvre, plus spéculatif, qui préfigure l’architecte moderne.
Ceci suffirait déjà à justifier les critiques parfois vives qui ont opposé Desargues et Bosse aux appareilleurs et maîtres-maçons parisiens et notamment à Jacques Curabelle (on en trouve un faible écho dans la « Reconnaissance de Monsieur Desargues » insérée dans ce livre). Mais les réticences à l’encontre de la méthode arguésienne ont d’autres raisons. Comme le souligne Joël Sakarovitch, Desargues déstabilise son lecteur « en l’obligeant à raisonner à partir d’un plan qui, dans l’espace, n’est ni horizontal ni vertical. Or pour un objet pesant - et qu’y a-t-il de plus pesant qu’une pièce d’architecture clavée ? - une telle gymnastique intellectuelle est beaucoup plus délicate que pour une figure géométrique abstraite ».
Pour rendre plus aisé l’effort conceptuel imposé par la méthode arguésienne, Bosse va utiliser ses talents de graveur. Il est, on le sait, l’un des plus excellents graveurs en taille douce de ce premier XVIIe siècle et sa maîtrise du dessin perspectif est exceptionnelle. Il multiplie donc les planches d’explication, cent quatorze au total, dont certaines de belle valeur artistique. Malgré ses efforts pédagogiques la réception de cet ouvrage parmi les praticiens, plus soucieux de la faisabilité des ouvrages que de la pertinence des procédés géométriques, fut assez médiocre. Si on compare le sort de ce traité de stéréotomie à la fortune, encore actuelle, du Traité des manières de graver en taille douce écrit par Bosse en 1645, on peut même dire que c’est un échec.
Desargues et Bosse n’en eurent cure. Ils continuèrent à travailler ensemble à la résolution de problèmes stéréotomiques complexes, sollicitant au passage l’avis du jeune et talentueux mathématicien Philippe de la Hyre, fils du peintre Laurent de la Hyre. Si l’on en croit Fontenelle, « Desargues, qui était du petit nombre des mathématiciens de Paris, et Bosse, fameux graveur, avaient fait une première partie d’un traité de la coupe des pierres, matière alors toute neuve ; mais quand ils voulurent travailler à la seconde partie, ils sentirent que leur géométrie s’embarrassait ; et ils s’adressèrent à de la Hyre, qui, dans leur besoin, les secourut de sept propositions tirées de la théorie des coniques. Bosse les fit imprimer en 1672 dans une brochure in-folio ».
Bosse s’est toujours intéressé à l’architecture, ne serait-ce que comme « dépendance de l’art de la portraiture ». S’il a d’abord étudié l’architecture à travers les préoccupations stéréotomiques de Desargues, il ne s’est pas limité à ce domaine. En 1659, 1664 et 1666, il fait paraître cinq traités d’architecture, notamment sur les ordres de colonnes, qui connurent pour certains un succès important et plusieurs rééditions. En 1671, deux ans avant sa mort (14 février 1676), il avait encore en projet sa « seconde partie de la coupe des pierres et un traité d’architecture ».
Jean-Pierre MANCEAU - 2005
En 1643 Abraham Bosse et Girard Desargues sont amis depuis au moins un lustre. Ils sont déjà considérés par leurs contemporains comme « excellents » dans leur domaine, la gravure en taille douce pour l’un, les mathématiques pour l’autre. À cette date, Girard Desargues (1591-1661) a publié l’essentiel de son oeuvre scientifique et Abraham Bosse (1604 ?-1676) a gravé ses estampes les plus fameuses. Leur amitié, outre l’inclinaison sincère de deux caractères bien trempés, est scellée par une communauté de vue sur la primauté de la raison en tout domaine. Ils vont prendre part, l’un et l’autre, au mouvement général de rationalisation qui, en France, tente de réformer les pratiques d’ateliers notamment celles des tailleurs de pierre, des traceurs de cadrans solaires, des peintres et graveurs. En préconisant des solutions nouvelles, universelles et mathématiques à des problématiques déjà résolues par la tradition (parfois « tâtonnante », il est vrai !) ils vont contribuer, consciemment pour Bosse, peut-être moins pour Desargues, à modifier les statuts de ces métiers assimilés aux « arts mécaniques » et les élever au rang « d’ arts libéraux ». La création des diverses académies dans la deuxième moitié du XVIIe siècle sera l’aboutissement de cette stratégie d’intellectualisation à laquelle ils participeront pleinement.
En 1636 Desargues publie un très court opuscule (12 p., 1 pl. double) sur la pratique de la perspective. En 1640 il fait paraître deux autres ouvrages encore plus succincts, l’un de gnomonique (1 p.), l’autre de stéréotomie, Brouillon projet d’exemple d’une manière universelle du S.G.D.L. [Sieur Girard Desargues Lyonnais] touchant la pratique du trait à preuves pour la coupe des pierres en l’Architecture... (4 p., 5 pl.) Même si ces trois sujets semblent très différents, dans l’esprit de Desargues ils relèvent en fait d’un même traitement géométrique.
Cette unité profonde est conservée par Bosse. Dans ce traité de 1643 (qui est son premier traité) il indique : « ... dans mon Privilège qui est du mois de novembre 1642, il y a, que j’ai tout prêt à mettre en lumière des exemples du trait, pour la coupe des Pierres, des Cadrans, et de la Perspective, par les manières universelles de Monsieur Desargues... ». En conséquence après ce traité arguésien de stéréotomie, il publie, toujours en 1643, un deuxième traité, tout aussi arguésien, de gnomonique. En revanche, les ouvrages les plus connus de Bosse, dans lesquels il met en lumière non seulement la méthode universelle pour pratiquer la perspective de Desargues mais aussi des développements plus personnels, paraissent nettement plus tard. Le troisième traité, annoncé dès 1642, est édité en 1647-48 sous le titre Manière universelle de M. Desargues pour pratiquer la perspective par petit pied, comme le géométral... Il sera suivi de deux autres ouvrages de perspective édités l’un en 1653, l’autre en 1665.
L’opuscule de stéréotomie de Desargues présentait une méthode universelle de coupe des pierres exposée à partir d’un seul exemple (« une descente biaise dans un mur en talus ») suffisamment compliqué pour que la méthode ne soit pas polluée par des situations particulières trop simplificatrices. Il s’adressait à « des savants géomètres », à « des excellents contemplatifs » et non à « des ouvriers de la main ».
« Si Monsieur Desargues eût voulu », écrit Bosse dans son ouvrage, « je vous assure qu’il avait moyen de vous donner la pratique du trait par des manières particulières de son invention, en des pièces précises détachées et sans suite, comme les ouvriers ont été accoutumés jusqu’ici de l’apprendre entre-eux ; et vous en verrez ici quelques-unes seulement en passant : mais il a jugé que cette façon-là d’enseigner n’était pas la meilleure pour instruire promptement et pleinement de cette matière, et il en a fait une manière universelle et méthodique à mon avis autant qu’il se peut ». Mais Monsieur Desargues ne l’a pas voulu !
Bosse, persuadé que la méthode arguésienne apporte aux praticiens un soulagement intellectuel et une plus grande rapidité d’exécution se propose de rédiger un traité qui leur soit plus accessible. Pour ce faire, il utilise une pédagogie toute cartésienne (de plus en plus affirmée dans les traités suivants). Partant des connaissances de base des appareilleurs, il élève par degrés son lecteur vers des savoirs plus compliqués en divisant chacune des difficultés rencontrées en petites parcelles où chaque problème élémentaire est résolu en termes presque évidents. Il décompose donc en étapes successives ce que Desargues s’était ingénié à présenter globalement. « Puisque les géomètres et les ouvriers de plusieurs arts ne parlent pas souvent le même langage », il traduit le vocabulaire mathématique universel des savants en termes de métier Par exemple il indique : « ce que les géomètres nomment l’inclinaison de deux plans entre-eux, ces ouvriers le nomment beveau, etc. » Mais ce travail linguistique n’est pas socialement innocent. Comme le note Christèle Assegond, Bosse « en ramenant la langue technique à un folklore local, en insistant sur le caractère normalisé et universel du langage scientifique, engage un travail de recomposition des valeurs ». Ainsi apparaît à travers cette œuvre un nouveau maître de l’œuvre, plus spéculatif, qui préfigure l’architecte moderne.
Ceci suffirait déjà à justifier les critiques parfois vives qui ont opposé Desargues et Bosse aux appareilleurs et maîtres-maçons parisiens et notamment à Jacques Curabelle (on en trouve un faible écho dans la « Reconnaissance de Monsieur Desargues » insérée dans ce livre). Mais les réticences à l’encontre de la méthode arguésienne ont d’autres raisons. Comme le souligne Joël Sakarovitch, Desargues déstabilise son lecteur « en l’obligeant à raisonner à partir d’un plan qui, dans l’espace, n’est ni horizontal ni vertical. Or pour un objet pesant - et qu’y a-t-il de plus pesant qu’une pièce d’architecture clavée ? - une telle gymnastique intellectuelle est beaucoup plus délicate que pour une figure géométrique abstraite ».
Pour rendre plus aisé l’effort conceptuel imposé par la méthode arguésienne, Bosse va utiliser ses talents de graveur. Il est, on le sait, l’un des plus excellents graveurs en taille douce de ce premier XVIIe siècle et sa maîtrise du dessin perspectif est exceptionnelle. Il multiplie donc les planches d’explication, cent quatorze au total, dont certaines de belle valeur artistique. Malgré ses efforts pédagogiques la réception de cet ouvrage parmi les praticiens, plus soucieux de la faisabilité des ouvrages que de la pertinence des procédés géométriques, fut assez médiocre. Si on compare le sort de ce traité de stéréotomie à la fortune, encore actuelle, du Traité des manières de graver en taille douce écrit par Bosse en 1645, on peut même dire que c’est un échec.
Desargues et Bosse n’en eurent cure. Ils continuèrent à travailler ensemble à la résolution de problèmes stéréotomiques complexes, sollicitant au passage l’avis du jeune et talentueux mathématicien Philippe de la Hyre, fils du peintre Laurent de la Hyre. Si l’on en croit Fontenelle, « Desargues, qui était du petit nombre des mathématiciens de Paris, et Bosse, fameux graveur, avaient fait une première partie d’un traité de la coupe des pierres, matière alors toute neuve ; mais quand ils voulurent travailler à la seconde partie, ils sentirent que leur géométrie s’embarrassait ; et ils s’adressèrent à de la Hyre, qui, dans leur besoin, les secourut de sept propositions tirées de la théorie des coniques. Bosse les fit imprimer en 1672 dans une brochure in-folio ».
Bosse s’est toujours intéressé à l’architecture, ne serait-ce que comme « dépendance de l’art de la portraiture ». S’il a d’abord étudié l’architecture à travers les préoccupations stéréotomiques de Desargues, il ne s’est pas limité à ce domaine. En 1659, 1664 et 1666, il fait paraître cinq traités d’architecture, notamment sur les ordres de colonnes, qui connurent pour certains un succès important et plusieurs rééditions. En 1671, deux ans avant sa mort (14 février 1676), il avait encore en projet sa « seconde partie de la coupe des pierres et un traité d’architecture ».
Jean-Pierre MANCEAU - 2005
Historiques de collection
Evénement :
Ex-libris vign. impr. collée 'Ex libris L. Dimier'. - Tampon encre noire : 'Don de M. Louis Dimier'. - Tampon BA.
Contenus Ouvrage
Numéro d'édition :
[Réimpr. de la 1ère éd.]
Note sur l'édition :
La première édition de ce texte date de 1647. Il fut réimprimé en l'état, avec une page de titre indiquant 1648.
Contenu de l'ouvrage :
Vol I :
Avant-propos,
Avertissement de quelques noms imposez ou changez,
Deux façons d’escrire telles manières,
Diverses manieres d’expliquer en geometrie,
Différence d’entre perspective & autres arts,
Différents noms pour une mesme chose,
Du particulier & nouveau de ce traitté,
Chap. I, Trois sortes de personnes considérées,
Chap. II, Exercice & intelligence necessaire,
Chap III, Nature des geometral & perspectif,
Chap. IV, Choses à déterminer en cet art,
Chap V, Mal entendu des théoriciens et praticiens,
Chap. VI, Petit pied n’est geometrie pratique,
Chap VII, Raisons de n’avoir apris la perspective,
Chap. VIII, Plus d’excuses de n’apprendre la perspective,
Chap. IX, Que c’est qye pourtraict & de l’effectuer,
Chap. X, Figures mesurées ou non d’une grandeur,
Chap. XI, Pourquoy geometral & perspectif differé,
Chap. XII, Avantage de cette manière sur les autres,
Chap. XIII, Pourtrait de la mesme forme ou non du sujet ,
Chap. XIV, Entrer par le geometral.
Vol. II :
Chap. I, Auparavant Monsieur Desargues, on n’vait point en France de traité de perspective qui parlat du fort et foible de la pourtraicture,
Chap. II, L’observation du fort et foible a toujours esté jugée necessaire en cet art & la cause de cette necessite en vient point de la lumiere & de l’ombre n du pres & loin du sujet à l’œil,
Chap. III, Opinions refutées sur la cause de la necessité de ce fort & faible, & quelques circonstances à connoistre pour discerner celles qui obligent à le pratiquer,
Chap. IV, Ce que Mr Desargues entend, par fortes & foibles teintes, touches ou couleurs,
Chap. V, Quelques observations sur la lumiere & l’ombre,
Chap. VI, La vision du sujet se divise en la sensation de son estendüe & en celle de sa couleur. Et de quelle façon, chacune de ces deux sensations s’afoiblit dans l’œil,
Chap. VII, La pratique de la perspective, ne cause point de changement à la sensation de l’estenduë du sujet, mais bien à celle de sa couleur,
Chap. VIII, Ce qu’on transporte la couleur du sujet de sa surface en celle du tableau, fait changer la sensation visuelle de cette couleur,
Chap. IX, En quelle rencontre il faut afoiblir ou fortifier la couleur de la perspective & par quelle proportion,
Chap. X, Avec la necessité d’afoiblir les touches ou teintes du perspectif, il y a la regle de l’effectuer,
Chap. XI, Ce qu’il faut observer & considérer pour faire une regle de la pratique du fort & du faible, & finalement ce qu’on en descouvre,
Chap. XII, Quelques observations sur la sensation visuelle de l’air meslangée avec celle du sujet : et ce que signifient en ce traité les mots d’air d’entredeux, d’alentours & d’air general,
Chap. XIII, Conclusion des precedentes observations & quelques raisons sur lesquelles on peut appuyer un moyen asseuré de fortifier ou affoiblir sans incertitude,
Chap. XIV, Maintenant touchant les raisonnements qu’on peut faire de mesme en gros, pour conclurre un moyen assuré, d’afoiblir & fortifier sans incertitude en tous endroits, les touches, teintes ou couleurs, d’une pourtraicture, sans avoir le modelle ou naturel devant soy ny se reculer de l’ouvrage qu’il ne soit achevé,
Chap. XV, Sous quelles diverses aparences l’œil voit le blanc, à la lumiere et à l’ombre : & comme il en faut afoiblir le perspectif,
Chap. XVI Quelles sortes de teinte est la forte ou la foible d’entre celle d’un quelconque aparence de couleur,
Chap. XVII, Quelle consequence on tire par les blanc & noir pour les aparences & perspective de toute autre couleur,
Chap. XVIII, Contenant le moyen d’appliquer ce qui precede à la pratique de la pourtraicture,
Chap. XIX, Comme on connoist de combien il faut aller afoiblissant ou frotifiant de coupe en coupe les touches ou couleurs de la pourtraicture,
Chap. XXI, La raison que M. D. A eu d’introduire la contemplation des coupes en la pratique de la pourtraicture,
Chap. XXII, Pourquoy les mesures & touches figures de coupes doivent estre d’autre grandeur & force au Tableau qu’au sujet pour en faire le pourtait,
Chap. XXIII, pourquoy dans les coupes separées, les mesures & touches des figures de sujet estans égales, semblent estre inegales dans une seule, ces mesures & touches estants inegales, semblent estre egales dans des coupes separées,
Chap. XXIV, Comme en la pourtraiture on se peut servir de l’intelligence des coupes a reconnoistre la cause de son effet : ensemble du raport d’entre leurs pieds de front & degrez de touche ou couleur de chacune de leur situation perspective & geometrale,
Chap. XXV, L’intelligence des coupes & de la raison des effets de la pourtraiture y dresse la veüe & fait connoistre si elle est pratiquée par la conduite ou non,
Chap. XXVI, L’intelligence de cette regle rend l’ouvrier plus expeditif qu’il ne seroit sans elle en la pratique de la pourtraiture,
Chap. XXVII, Toutes sores de touches ou couleurs à la lumiere & à l’ombre s’afoiblissent & découlorent également en l’une & en l’autre de deux manieres, sçavoir l’une & l’autre en éclaircissant & en embrunissant,
Chap. XXVIII, Les afoiblissements des representations de touts sortes de touches ou couleurs du sujet se sont en y leslant diversement de la couleur de l’air : & quelques particularitez à suivre ou éviter en la pratique de l’art.
Avant-propos,
Avertissement de quelques noms imposez ou changez,
Deux façons d’escrire telles manières,
Diverses manieres d’expliquer en geometrie,
Différence d’entre perspective & autres arts,
Différents noms pour une mesme chose,
Du particulier & nouveau de ce traitté,
Chap. I, Trois sortes de personnes considérées,
Chap. II, Exercice & intelligence necessaire,
Chap III, Nature des geometral & perspectif,
Chap. IV, Choses à déterminer en cet art,
Chap V, Mal entendu des théoriciens et praticiens,
Chap. VI, Petit pied n’est geometrie pratique,
Chap VII, Raisons de n’avoir apris la perspective,
Chap. VIII, Plus d’excuses de n’apprendre la perspective,
Chap. IX, Que c’est qye pourtraict & de l’effectuer,
Chap. X, Figures mesurées ou non d’une grandeur,
Chap. XI, Pourquoy geometral & perspectif differé,
Chap. XII, Avantage de cette manière sur les autres,
Chap. XIII, Pourtrait de la mesme forme ou non du sujet ,
Chap. XIV, Entrer par le geometral.
Vol. II :
Chap. I, Auparavant Monsieur Desargues, on n’vait point en France de traité de perspective qui parlat du fort et foible de la pourtraicture,
Chap. II, L’observation du fort et foible a toujours esté jugée necessaire en cet art & la cause de cette necessite en vient point de la lumiere & de l’ombre n du pres & loin du sujet à l’œil,
Chap. III, Opinions refutées sur la cause de la necessité de ce fort & faible, & quelques circonstances à connoistre pour discerner celles qui obligent à le pratiquer,
Chap. IV, Ce que Mr Desargues entend, par fortes & foibles teintes, touches ou couleurs,
Chap. V, Quelques observations sur la lumiere & l’ombre,
Chap. VI, La vision du sujet se divise en la sensation de son estendüe & en celle de sa couleur. Et de quelle façon, chacune de ces deux sensations s’afoiblit dans l’œil,
Chap. VII, La pratique de la perspective, ne cause point de changement à la sensation de l’estenduë du sujet, mais bien à celle de sa couleur,
Chap. VIII, Ce qu’on transporte la couleur du sujet de sa surface en celle du tableau, fait changer la sensation visuelle de cette couleur,
Chap. IX, En quelle rencontre il faut afoiblir ou fortifier la couleur de la perspective & par quelle proportion,
Chap. X, Avec la necessité d’afoiblir les touches ou teintes du perspectif, il y a la regle de l’effectuer,
Chap. XI, Ce qu’il faut observer & considérer pour faire une regle de la pratique du fort & du faible, & finalement ce qu’on en descouvre,
Chap. XII, Quelques observations sur la sensation visuelle de l’air meslangée avec celle du sujet : et ce que signifient en ce traité les mots d’air d’entredeux, d’alentours & d’air general,
Chap. XIII, Conclusion des precedentes observations & quelques raisons sur lesquelles on peut appuyer un moyen asseuré de fortifier ou affoiblir sans incertitude,
Chap. XIV, Maintenant touchant les raisonnements qu’on peut faire de mesme en gros, pour conclurre un moyen assuré, d’afoiblir & fortifier sans incertitude en tous endroits, les touches, teintes ou couleurs, d’une pourtraicture, sans avoir le modelle ou naturel devant soy ny se reculer de l’ouvrage qu’il ne soit achevé,
Chap. XV, Sous quelles diverses aparences l’œil voit le blanc, à la lumiere et à l’ombre : & comme il en faut afoiblir le perspectif,
Chap. XVI Quelles sortes de teinte est la forte ou la foible d’entre celle d’un quelconque aparence de couleur,
Chap. XVII, Quelle consequence on tire par les blanc & noir pour les aparences & perspective de toute autre couleur,
Chap. XVIII, Contenant le moyen d’appliquer ce qui precede à la pratique de la pourtraicture,
Chap. XIX, Comme on connoist de combien il faut aller afoiblissant ou frotifiant de coupe en coupe les touches ou couleurs de la pourtraicture,
Chap. XXI, La raison que M. D. A eu d’introduire la contemplation des coupes en la pratique de la pourtraicture,
Chap. XXII, Pourquoy les mesures & touches figures de coupes doivent estre d’autre grandeur & force au Tableau qu’au sujet pour en faire le pourtait,
Chap. XXIII, pourquoy dans les coupes separées, les mesures & touches des figures de sujet estans égales, semblent estre inegales dans une seule, ces mesures & touches estants inegales, semblent estre egales dans des coupes separées,
Chap. XXIV, Comme en la pourtraiture on se peut servir de l’intelligence des coupes a reconnoistre la cause de son effet : ensemble du raport d’entre leurs pieds de front & degrez de touche ou couleur de chacune de leur situation perspective & geometrale,
Chap. XXV, L’intelligence des coupes & de la raison des effets de la pourtraiture y dresse la veüe & fait connoistre si elle est pratiquée par la conduite ou non,
Chap. XXVI, L’intelligence de cette regle rend l’ouvrier plus expeditif qu’il ne seroit sans elle en la pratique de la pourtraiture,
Chap. XXVII, Toutes sores de touches ou couleurs à la lumiere & à l’ombre s’afoiblissent & découlorent également en l’une & en l’autre de deux manieres, sçavoir l’une & l’autre en éclaircissant & en embrunissant,
Chap. XXVIII, Les afoiblissements des representations de touts sortes de touches ou couleurs du sujet se sont en y leslant diversement de la couleur de l’air : & quelques particularitez à suivre ou éviter en la pratique de l’art.
Reliures
Reliure :
Rel. anc. veau fauve, fil. dor., dos orné, tr. tachetée.
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