Cours d'Architecture qui comprend les Ordres de Vignole avec des commentaires, les figures & les descriptions de ses plus beaux bâtimens, & de ceux de Michel-Ange, des instructions et des préceptes & [...]
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Titre :
Cours d'Architecture qui comprend les Ordres de Vignole avec des commentaires, les figures & les descriptions de ses plus beaux bâtimens, & de ceux de Michel-Ange, des instructions et des préceptes & plusieurs nouveaux desseins concernans la distribution & la décoration, la matière & la construction des édifices, la maçonnerie, la charpenterie, la couverture, la serrurerie, la menuiserie, le jardinage, & généralement tout ce qui regarde l'art de bastir par le Sieur C. A. d'Aviler Architecte. Nouvelle édition, enrichie de nouvelles planches, et revuë et augmentée de plusieurs desseins conformes à l'usage précédent, et d'un grand nombre de remarques, par Pierre-Jean Mariette.
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4 Res 40
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V L - 5
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif :
[3] f. (bl., titre-front., titre, 3*-6*), [1] f. (dédicace), XXXVIII p. (avis, préface, vie de Vignole et d'Aviler), [5] f. (tables), 408 p., 84 pl. dépl., [2] ill., [56] pl. dépl., [24] pl. non.dépl., [20] f. (table), [1] f. (bl.)
Créations / exécutions
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Rôle :
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Rôle :
Historiques de collection
Evénement :
Tampon BA.
Contenus Ouvrage
Note sur l'édition :
Cet ouvrage fut publié initialement en deux volumes, dont l’édition fut répartie sur trois années. Le premier volume, constitué par le Cours à proprement parler, fut publié en 1691 chez Nicolas Langlois, tandis que le second, à savoir l’Explication des termes d’architecture, ne fut publié qu’en 1693, également chez Langlois.
Un nouveau tirage semble être fait en 1693-94 (exemplaire de la BINHA (1693-94) et du CNAM (1693)). Selon les exemplaires de la Fowler, en 1691 Jean Mariette fait une réimpression de l’édition de Langlois, les premiers feuillets étant ordonnés différemment et le texte ne comportant que les pages 1 à 355.
La nouvelle édition prévue par d’Aviler ne vit pas le jour avant sa mort, et ne fut entreprise qu’en 1710, par Jean-Baptiste Alexandre Le Blond (1676-1719), qui s’attacha essentiellement aux éléments de distribution et d’aménagement intérieur. Cette édition augmentée est publiée chez Jean Mariette et conserve dans l’ensemble la structure de l’ouvrage d’origine : le premier volume est imprimé avec les mêmes numéros de pages qu’en 1691, les additions étant ajoutées sur des pages intercalées ; le second volume est un retirage complété d’additions (« Sans rien retrancher de nôtre auteur, [le Sieur le Blond] s’est contenté d’ajouter dans les endroits où il est arrivé quelque changement, de nouveaux desseins de ce qui est presentement en usage, et il les a accompagné de plusieurs instructions et remarques très necessaires. Il s’est étendu particulierement sur la nouvelle maniere de distribuer les plans, parce que le Sieur d’Aviler n’avoit donné qu’un exemple sur une matiere si importante, et que ce même exemple n’est presque plus d’aucun usage presentement. Il a choisi pour cela quatre bâtimens de differente espece, dont quelques-uns sont déjà executez, et il a crû que les plans, les coupes et les élevations jointes aux remarques qu’il a fait, suffiroient pour donner l’intelligence des regles principales qui doivent être observées », éd. 1710, Avis sur cette nouvelle édition). Les pièces liminaires sont maintenues en l’état, mais plusieurs planches sont ajoutées : sept de Pierre Le Pautre et une de Mariette. Nouvelles éditions en 1738 et 1750. Le Dictionnaire est ensuite réédité par Antoine Jombert en 1755, et le Cours en 1760, avec des ajouts de P.-J. Mariette. À partir de l’édition Audin (1825-1826), le Cours de d’Aviler devient le Vignole des ouvriers.
La diffusion de cet ouvrage témoigne de son importance et de son influence : édité à Amsterdam dès 1694 (Georges Gallet), il sera traduit en allemand par Sturm sous le titre Ausführliche Anleitung zu der ganzen Civil-Baukunst (Amsterdam, Huguetan, 1699) et publié à plusieurs reprises à Augsbourg (chez Hertel, 1725, 1747, 1759). En 1715 paraît à Nuremberg (Chr. Weigel) un recueil de planches inspiré du Cours de d’Aviler et de Sturm, assemblé par Paul Decker (1677-1713) : Ausführliche Anleitung zur Civilbaukunst. Publiées en trois volumes, les soixante planches qui le composent sont en partie tirées du d’Aviler, mais remaniées et largement commentées (aucun texte hors planches toutefois).
La BINHA possède un exemplaire édité par Jean Mariette en 1720, un de 1738, ainsi qu’une édition allemande de 1725.
Un nouveau tirage semble être fait en 1693-94 (exemplaire de la BINHA (1693-94) et du CNAM (1693)). Selon les exemplaires de la Fowler, en 1691 Jean Mariette fait une réimpression de l’édition de Langlois, les premiers feuillets étant ordonnés différemment et le texte ne comportant que les pages 1 à 355.
La nouvelle édition prévue par d’Aviler ne vit pas le jour avant sa mort, et ne fut entreprise qu’en 1710, par Jean-Baptiste Alexandre Le Blond (1676-1719), qui s’attacha essentiellement aux éléments de distribution et d’aménagement intérieur. Cette édition augmentée est publiée chez Jean Mariette et conserve dans l’ensemble la structure de l’ouvrage d’origine : le premier volume est imprimé avec les mêmes numéros de pages qu’en 1691, les additions étant ajoutées sur des pages intercalées ; le second volume est un retirage complété d’additions (« Sans rien retrancher de nôtre auteur, [le Sieur le Blond] s’est contenté d’ajouter dans les endroits où il est arrivé quelque changement, de nouveaux desseins de ce qui est presentement en usage, et il les a accompagné de plusieurs instructions et remarques très necessaires. Il s’est étendu particulierement sur la nouvelle maniere de distribuer les plans, parce que le Sieur d’Aviler n’avoit donné qu’un exemple sur une matiere si importante, et que ce même exemple n’est presque plus d’aucun usage presentement. Il a choisi pour cela quatre bâtimens de differente espece, dont quelques-uns sont déjà executez, et il a crû que les plans, les coupes et les élevations jointes aux remarques qu’il a fait, suffiroient pour donner l’intelligence des regles principales qui doivent être observées », éd. 1710, Avis sur cette nouvelle édition). Les pièces liminaires sont maintenues en l’état, mais plusieurs planches sont ajoutées : sept de Pierre Le Pautre et une de Mariette. Nouvelles éditions en 1738 et 1750. Le Dictionnaire est ensuite réédité par Antoine Jombert en 1755, et le Cours en 1760, avec des ajouts de P.-J. Mariette. À partir de l’édition Audin (1825-1826), le Cours de d’Aviler devient le Vignole des ouvriers.
La diffusion de cet ouvrage témoigne de son importance et de son influence : édité à Amsterdam dès 1694 (Georges Gallet), il sera traduit en allemand par Sturm sous le titre Ausführliche Anleitung zu der ganzen Civil-Baukunst (Amsterdam, Huguetan, 1699) et publié à plusieurs reprises à Augsbourg (chez Hertel, 1725, 1747, 1759). En 1715 paraît à Nuremberg (Chr. Weigel) un recueil de planches inspiré du Cours de d’Aviler et de Sturm, assemblé par Paul Decker (1677-1713) : Ausführliche Anleitung zur Civilbaukunst. Publiées en trois volumes, les soixante planches qui le composent sont en partie tirées du d’Aviler, mais remaniées et largement commentées (aucun texte hors planches toutefois).
La BINHA possède un exemplaire édité par Jean Mariette en 1720, un de 1738, ainsi qu’une édition allemande de 1725.
Contenu de l'ouvrage :
Première partie
Préface pour servir d'introduction à l'architecture
La vie de Vignole
Préface de Vignole
Figures des principes de la géométrie
Des moulures, et de la manière de les bien profiler
Des ornements des moulures
Du choix des profils
Des cinq ordres en général
De l'ordre toscan
Portique toscan sans piédestal
Portique toscan avec piédestal
Piédestal et base toscane
Chapiteau et entablement toscans
De l'ordre dorique
Portique dorique sans piédestal
Portique dorique avec piédestal
Piédestal et base dorique
Entablements doriques
Plafonds des corniches doriques
De l'ordre ionique
Portique ionique sans piédestal
Portique ionique avec piédestal
Piédestal, base et imposte ioniques
Entablement ionique
Chapiteau ionique
Manière de tracer la volute ionique
Description de la volute de Goldman
De l'ordre corinthien
Portique corinthien avec piédestal
Portique corinthien sans piédestal
Piédestal et base corinthienne
Plan et profil du chapiteau corinthien
Chapiteau et entablement corinthiens
De l'ordre composite
Portique composite sans piédestal
Portique composite avec piédestal
Piédestal et base composite
Plan et profil du chapiteau composite
Chapiteau et entablement composites
Plafonds des corniches corinthienne et composite
Impostes corinthienne, et composite
Chapiteaux antiques et bas attique
Manières de diminuer les colonnes
Description de la première conchoïde des anciens
Manière de torser les colonnes
Des colonnes torses ornées
Entablement de couronnement
Des portes en général
Porte rustique d'ordre toscan
Porte pour le palais de la chancellerie
Porte du château de Caprarole
Porte de l'église de Saint-Laurent
Porte du salon du palais Farnese
Des fenêtres en général
Fenêtre du palais Sachetti
Fenêtre de Vignole
Des niches en général
Niches en retables d'autels
Niche du salon de Clagny
Des cheminées en général
Cheminée du palais Farnese
Grandes cheminées pour salles et galeries
Moyennes cheminées pour les chambres
Petites cheminées pour les cabinets
De la distribution des plans et de la décoration des façades
Plan des offices
Plan du rez-de-chaussée
Plan du premier étage
Elévation du grand corps de logis
Elévation d'une des ailes et coupe du grand corps de logis
Explication de la charpenterie
De la décoration des jardins
De la matère et de la construction des édifices
Des pierres propres à bâtir
Des marbres et de leurs différentes couleurs
De la liaison des pierres
De l'usage du fer dans les bâtiments
Des bois qu'on employe dans les bâtiments
De la couverture des combles
Du plomb
Du cuivre
De l'ardoise
De la tuile
Des vitres
De la peinture ou impression dans les bâtiments
De la construction des édifices
De la manière de planter les bâtiments
Des fondements des édifices
De la coupe des pierres
Remarques sur quelques bâtiments de Vignole
De l'église de Saint-André à Ponte-Mole
Dedans de l'église de Saint-André
De l'église du grand Jésus à Rome
De la vigne du papa Jules à Rome
Du château de Caprarole
Elévation du château de Caprarole
Seconde partie
Préface sur la vie et sur les ouvrages de Michel-Ange
Porte du Peuple à Rome
Porte Pie, à Rome
Porte de la Vigne du patriarche Grimani à Rome
Profils des portes du peuple, Pie, et Grimani
Porte de la Vigne du cardinal Sermonette à Rome
Porte de la Vigne du duc Sforce, à Rome
Profils des portes Sermonette et Sforce
Le Capitole moderne de Rome
Porte principale du Capitole
Porte sous le portique du Capitole
Fenêtres à balcon, du Capitole
Chapiteau ionique de Michel-Ange au Capitole
Bases et chapiteaux corinthiens, de feuilles d'acchante et d'olivier
Bases et chapiteaux composites, de feuilles de persil et de laurier
Bases composées et chapiteaux symboliques
Cannelures rudentées et ornées
Colonne avec diverses bandes
Dispositions de colonnes et de pilastres
Diverses espèces de colonnes extraordinaires et symboliques
Diverses espèces de piédestaux extraordinaires
Divers balustres d'apui
Divers enrelacs d'apui
Diverses espèces de bossages
Entablements pour les façades, et corniches pour les apartements
Des compartiments en général
Des compartiments des murs de face
Des compartiments des lambris
Des compartiments, assemblages, et profils de menuiserie
Des compartiments, des voûtes et plafonds
Des compartiments du pavé
Avertissement
Explication des termes d'architecture
Préface pour servir d'introduction à l'architecture
La vie de Vignole
Préface de Vignole
Figures des principes de la géométrie
Des moulures, et de la manière de les bien profiler
Des ornements des moulures
Du choix des profils
Des cinq ordres en général
De l'ordre toscan
Portique toscan sans piédestal
Portique toscan avec piédestal
Piédestal et base toscane
Chapiteau et entablement toscans
De l'ordre dorique
Portique dorique sans piédestal
Portique dorique avec piédestal
Piédestal et base dorique
Entablements doriques
Plafonds des corniches doriques
De l'ordre ionique
Portique ionique sans piédestal
Portique ionique avec piédestal
Piédestal, base et imposte ioniques
Entablement ionique
Chapiteau ionique
Manière de tracer la volute ionique
Description de la volute de Goldman
De l'ordre corinthien
Portique corinthien avec piédestal
Portique corinthien sans piédestal
Piédestal et base corinthienne
Plan et profil du chapiteau corinthien
Chapiteau et entablement corinthiens
De l'ordre composite
Portique composite sans piédestal
Portique composite avec piédestal
Piédestal et base composite
Plan et profil du chapiteau composite
Chapiteau et entablement composites
Plafonds des corniches corinthienne et composite
Impostes corinthienne, et composite
Chapiteaux antiques et bas attique
Manières de diminuer les colonnes
Description de la première conchoïde des anciens
Manière de torser les colonnes
Des colonnes torses ornées
Entablement de couronnement
Des portes en général
Porte rustique d'ordre toscan
Porte pour le palais de la chancellerie
Porte du château de Caprarole
Porte de l'église de Saint-Laurent
Porte du salon du palais Farnese
Des fenêtres en général
Fenêtre du palais Sachetti
Fenêtre de Vignole
Des niches en général
Niches en retables d'autels
Niche du salon de Clagny
Des cheminées en général
Cheminée du palais Farnese
Grandes cheminées pour salles et galeries
Moyennes cheminées pour les chambres
Petites cheminées pour les cabinets
De la distribution des plans et de la décoration des façades
Plan des offices
Plan du rez-de-chaussée
Plan du premier étage
Elévation du grand corps de logis
Elévation d'une des ailes et coupe du grand corps de logis
Explication de la charpenterie
De la décoration des jardins
De la matère et de la construction des édifices
Des pierres propres à bâtir
Des marbres et de leurs différentes couleurs
De la liaison des pierres
De l'usage du fer dans les bâtiments
Des bois qu'on employe dans les bâtiments
De la couverture des combles
Du plomb
Du cuivre
De l'ardoise
De la tuile
Des vitres
De la peinture ou impression dans les bâtiments
De la construction des édifices
De la manière de planter les bâtiments
Des fondements des édifices
De la coupe des pierres
Remarques sur quelques bâtiments de Vignole
De l'église de Saint-André à Ponte-Mole
Dedans de l'église de Saint-André
De l'église du grand Jésus à Rome
De la vigne du papa Jules à Rome
Du château de Caprarole
Elévation du château de Caprarole
Seconde partie
Préface sur la vie et sur les ouvrages de Michel-Ange
Porte du Peuple à Rome
Porte Pie, à Rome
Porte de la Vigne du patriarche Grimani à Rome
Profils des portes du peuple, Pie, et Grimani
Porte de la Vigne du cardinal Sermonette à Rome
Porte de la Vigne du duc Sforce, à Rome
Profils des portes Sermonette et Sforce
Le Capitole moderne de Rome
Porte principale du Capitole
Porte sous le portique du Capitole
Fenêtres à balcon, du Capitole
Chapiteau ionique de Michel-Ange au Capitole
Bases et chapiteaux corinthiens, de feuilles d'acchante et d'olivier
Bases et chapiteaux composites, de feuilles de persil et de laurier
Bases composées et chapiteaux symboliques
Cannelures rudentées et ornées
Colonne avec diverses bandes
Dispositions de colonnes et de pilastres
Diverses espèces de colonnes extraordinaires et symboliques
Diverses espèces de piédestaux extraordinaires
Divers balustres d'apui
Divers enrelacs d'apui
Diverses espèces de bossages
Entablements pour les façades, et corniches pour les apartements
Des compartiments en général
Des compartiments des murs de face
Des compartiments des lambris
Des compartiments, assemblages, et profils de menuiserie
Des compartiments, des voûtes et plafonds
Des compartiments du pavé
Avertissement
Explication des termes d'architecture
Note sur le contenu :
Bien que la Regola de Vignole ait déjà connu plusieurs éditions françaises auparavant (édition Firens, s.d. [1620-1630] ; Le Muet, Melchior Tavernier, 1631-1632 ; Pierre Mariette, 1653, 1662 ; Nicolas Bonnart, 1665 ; Jollain, 1671), l’Académie royale d’Architecture en commande une nouvelle traduction à d’Aviler en 1683. Celui-ci repoussera l’entreprise jusqu’à la fin de sa collaboration avec l’Agence des Bâtiments du Roi, en 1689. Loin d’être uniquement une traduction ou une adaptation de la Regola à l’architecture française, l’ouvrage devient un cours complet capable de rivaliser avec son plus récent modèle, le Cours de François Blondel. La justification qu’en donne d’Aviler est la suivante : « Comme les planches [du livre de Vignole] de ceux qui ont paru en françois, sont usées, ou si mal executées, qu’ils font tort au nom de ce fameux maitre, je me suis imaginé qu’il ne seroit pas inutile d’en faire paroistre une nouvelle traduction avec des notes, ce qui n’a point esté fait jusques à present. Je l’ay renfermé en un volume assez grand d’un costé, pour y distinguer jusques aux moindres parties, et commode de l’autre, pour estre porté avec foy, comme estant le manuel d’architecture dont les ouvriers se servent à toute heure » (éd. 1710, préface). La dédicace à Louvois témoigne de l’aval dont disposait d’Aviler pour ce faire. Augmentée d’une vie de Vignole, d’une vie de Michel-Ange, de nouvelles planches et d’une large partie dédiée à la pratique de l’architecture, le Cours de d’Aviler s’impose rapidement comme un ouvrage pratique à l’usage aisé.
Les cent planches, gravées avec soin par Pierre Le Pautre et Jean Dolivar (neveu de Jean Le Pautre) et se répartissent ainsi : 1) copie des quarante planches de Vignole (trente-deux planches initiales et huit ajoutées : « quand aux figures, je les ay prises et reduites d’après l’original, par échelles de modules, afin qu’il ne manquast rien à la correction », éd. 1710, préface) ; 2) sept planches constituant l’aggiunta inséré depuis le début du siècle dans les éditions de Vignole ; 3) cinquante-trois planches de d’Aviler, de différentes natures [Verdier 2003a].
La seconde partie du Cours, une « explication en forme de Dictionnaire, qui comprend tous les termes dont on se sert dans les bâtimens et dans les ouvrages qui en dépendent, et qui fait voir par le grand nombre de mots qu’elle renferme, que sous le regne de Louis Le Grand, nostre langue est bien plus feconde pour s’exprimer dans les sciences et dans les arts, que la latine ne l’estoit du temps d’Auguste ; puisque Vitruve a été obligé d’emprunter des Grecs, quantité de termes qui manquoient aux Romains pour l’art de bâtir » (éd. 1710, dédicace). En partie inspiré des tentatives de Perrault dans son édition du Vitruve (1673) et de Félibien (Des principes…, 1676), ce dictionnaire est sans doute bien plus novateur que le reste de l’ouvrage. Prenant place au sein d’un mouvement général de rédaction de dictionnaires (Furetière, 1690 ; Dictionnaire de l’Académie, 1694), celui-ci vise à englober l’ensemble des termes utilisés par la profession, dans une perspective de fixation d’une langue architecturale savante. D’Aviler adopte un classement alphabétique qui traduit bien son souhait d’exhaustivité (on pourra consulter à ce sujet la contribution de Thierry Verdier dans Le Livre et l’architecte, Verdier 2011).
Les cent planches, gravées avec soin par Pierre Le Pautre et Jean Dolivar (neveu de Jean Le Pautre) et se répartissent ainsi : 1) copie des quarante planches de Vignole (trente-deux planches initiales et huit ajoutées : « quand aux figures, je les ay prises et reduites d’après l’original, par échelles de modules, afin qu’il ne manquast rien à la correction », éd. 1710, préface) ; 2) sept planches constituant l’aggiunta inséré depuis le début du siècle dans les éditions de Vignole ; 3) cinquante-trois planches de d’Aviler, de différentes natures [Verdier 2003a].
La seconde partie du Cours, une « explication en forme de Dictionnaire, qui comprend tous les termes dont on se sert dans les bâtimens et dans les ouvrages qui en dépendent, et qui fait voir par le grand nombre de mots qu’elle renferme, que sous le regne de Louis Le Grand, nostre langue est bien plus feconde pour s’exprimer dans les sciences et dans les arts, que la latine ne l’estoit du temps d’Auguste ; puisque Vitruve a été obligé d’emprunter des Grecs, quantité de termes qui manquoient aux Romains pour l’art de bâtir » (éd. 1710, dédicace). En partie inspiré des tentatives de Perrault dans son édition du Vitruve (1673) et de Félibien (Des principes…, 1676), ce dictionnaire est sans doute bien plus novateur que le reste de l’ouvrage. Prenant place au sein d’un mouvement général de rédaction de dictionnaires (Furetière, 1690 ; Dictionnaire de l’Académie, 1694), celui-ci vise à englober l’ensemble des termes utilisés par la profession, dans une perspective de fixation d’une langue architecturale savante. D’Aviler adopte un classement alphabétique qui traduit bien son souhait d’exhaustivité (on pourra consulter à ce sujet la contribution de Thierry Verdier dans Le Livre et l’architecte, Verdier 2011).
Note sur l'exemplaire :
Deux feuillets ajoutés page *3-*6 reliés de façon erronée entre le titre et la dédicace. Ils devraient être placés entre la page 4 et 5 du titre.
Reliures
Reliure :
Rel. ancienne, fil. dor., dos orné, tr. tacheté r.
Bibliographies / archives
Sources en ligne
Référence de notice :
042653053
Date de consultation :
05/09/2017
Url document source :
Organisme :
Référence de notice :
[édition de 1755]
Date de consultation :
29/10/2015
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Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
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