Bas-relief appliqué sur la face interne du volet dextre d’un retable.
- Identification du bois, Elisabeth Krebs, 2003.
- Constat d’état, Sarah Champion, 2003.
- Observation, Sophie Guillot de Suduiraut, 2019.
Sculpture constituée d’une planche de bois (tilleul).
- Revers : lignes entrecroisées incisées en surface du bois, pour faciliter l’adhérence de la colle fixant le relief sur le volet du retable.
- Percements d’origine ou postérieurs (traces de fixation du relief sur le volet du retable ?) : l’un au centre, sur la ceinture, deux dans le bas des bras de la croix.
- Attaque d’insectes xylophages (actuellement inactive).
- Manques : partie inférieure du relief (base sciée) ; côté dextre de la tête et une partie des cheveux à senestre ; extrémité supérieure des bras de la croix ; nombreux éclats et parties vermoulues.
- Interventions postérieures : nez restitué ; plusieurs cavités au revers.
Polychromie postérieure, par endroits appliquée sur du papier encollé.
Préparation.
- Manteau : brun.
- Robe : vert clair.
- Croix, livre, barbe, cheveux, sourcils, yeux, bord des paupières : brun noir.
- Carnations : rose ; lèvres : rose soutenu.
Saint André est reconnaissable à la croix qu’il maintient de la main gauche. Cet attribut rappelle que l’apôtre est mort crucifié, attaché à une croix en forme de X. Le livre dans sa main droite évoque sa mission évangélique. Le front dégarni et la longue barbe sont aussi parmi les éléments traditionnels du type physique qui distingue saint André dans les représentations de la fin du Moyen Âge.
Rhin supérieur (Oberrhein), Colmar ?
Origine inconnue. Collection Gustave Bader (Mulhouse, 1859-Paris, 1919). Don Gustave Bader, 1907.
Œuvre inédite.