Verrière de la Passion du Christ
Verrière de la Passion du Christ
bras nord du transept ; baie 115
Baie composée de cinq lancettes et d'un tympan à seize ajours.
Lancettes : scènes de la Passion du Christ. Au registre inférieur sont représentés la Cène, le Lavement des pieds, la Trahison de Judas, l'Agonie au Jardin des Oliviers et le Baiser de Judas. Au registre supérieur sont figurés la Comparution devant Anne et Caïphe, le Christ aux outrages et la Comparution devant Pilate et Hérode. Le soubassement de la verrière (partie recomposée par Lafaye en 1864) présente des armoiries de la Passion.
Tympan : remise des Tables de la Loi à Moïse, rencontre d'Abraham et Melchisédech, offrande du pain et du vin, quatre prophètes, armoiries.
Selon Françoise Gatouillat et Claudine Lautier (1993, p. 56), les verrières de la Passion du Christ (baie 115) et de la Vie publique (baie 119) auraient été réalisées par un même atelier : on y observe un même encadrement décoratif, avec des motifs de la première Renaissance intégrant beaucoup de verres de couleurs dans les têtes de lancettes et les bandeaux qui limitent les scènes. Les différences de compositions et d'échelle observées entre les deux baies semblent indiquer des sources d'inspiration différentes.
Guilhermy, qui a sans doute examiné cette verrière avant sa restauration entre 1864 et 1866, nota le caractère usé des verres. Jusqu'au démontage de la verrière en 1993, les scènes étaient interverties dans chacun des deux registres de gauche à droite et ne respectaient donc plus l'ordre du récit de la Passion comme le prouvent le photomontage et la vue prise en place par la COARC. Ce mauvais remontage date vraisemblablement de la repose après la Seconde Guerre mondiale. D'après le relevé établi par Prosper Lafaye avant 1864, le soubassement avait disparu ainsi que la première série de panneaux composant la partie inférieure des lancettes du premier registre. Lafaye recomposa le soubassement ainsi que trois ajours du registre supérieur du tympan (Pillet 2010, p. 263).
L’église Saint-Germain l’Auxerrois ne possède plus que huit vitraux anciens dans le transept, dont sept datent du premier tiers du XVIe siècle.
immeuble par destination
p. 44
p. 56
p. 263