Sculpture ayant peut-être appartenu à une représentation d’une « danse macabre ».
- Étude et restauration, François Péquignot, 2005-2006.
- Observation, Juliette Levy-Hinstin, Sophie Guillot de Suduiraut, 2021.
Sculpture taillée dans une pièce principale de bois (tilleul probablement) avec éléments assemblés.
- Trace de fixation dans l’étau de l’établi : sur la tête, une cavité (diamètre : 1,5 cm environ) ultérieurement comblée par une pièce de bois.
- Éléments assemblés à l’origine : l’avant-bras gauche (cheville près du coude) ; les deux dernières phalanges (manquantes) des doigts de la main droite sauf le pouce ; la moitié du pied droit (manquante ; cheville conservée).
- Nombreuses fentes, notamment sur la tête.
- Attaque d’insectes xylophages (actuellement inactive).
- Principaux manques : les deux dernières phalanges des doigts de la main droite (sauf le pouce), les doigts de la main gauche, la moitié du pied droit, la moitié dextre de la base ; éclats sur le visage, les bords et les plis du linceul, la base.
- Interventions postérieures : bras droit cassé et recollé vers le milieu de l’humérus ; traces de fixation au revers : deux cavités et une cavité avec insertion d’un élément métallique de fixation (20e siècle).
Vestiges de la polychromie d’origine et polychromie postérieure.
1. Polychromie d’origine :
Préparation blanche, vestiges d’une fine couche beige.
- Cheveux : brun.
2. Polychromie postérieure :
- Linceul : blanc bleuté.
- Corps : blanc rosé.
Le squelette barbu drapé dans un linceul est représenté en mouvement, jambes croisées, bras repliés et levés. L’attitude dansante suggère que cette figure personnifiant la mort a peut-être fait partie d’une « danse macabre », qui met en scène un cortège de couples mêlant morts et vivants, image allégorique à portée moralisatrice fréquente à la fin du Moyen Âge.
Rhin supérieur (Oberrhein), Strasbourg
Origine inconnue. Acquisition par Paul Horn en 1914 au « Grimpel Merikt » à Strasbourg. Don Paul Horn en souvenir de son fils Bernard Horn, 1952.
p. 185.
p. 91-94 (Strasbourg, vers 1520).
p. 73, n° 398 (Strasbourg, vers 1520 « Don de M. Paul Horn en souvenir de son fils Bernard Horn, 1951 »).