La version parfois considérée comme originale du tableau, conservée au Palazzo degli Alberti (Prato, collection Banca Popolare di Vicenza), était exposée au palais Fesch en 2011 dans le cadre de l’exposition « Florence au Grand Siècle » sous le titre de Ghismonde, d’après la première nouvelle de la quatrième journée du Décaméron de Boccace. Ghismonde, fille de Tancredi, est tombée amoureuse d’un page de la cour de son père, Guiscard. Lorsqu’il le découvrit, Tancrède fit tuer le page et porter son cœur dans une coupe à sa fille, qui, de désespoir, versa du poison dans cette même coupe et se suicida.
Cette composition rencontra un certain succès chez les élèves et suiveurs de Furini, qui en exécutèrent des copies de qualité inégale. Le catalogue de l’exposition de 2011 en mentionne une autre version non localisée, qui se trouvait autrefois dans la collection du comte de Newcastle sous une attribution erronée au Corrège, et qui était considérée comme l’un des plus beaux tableaux du pays par Horace Walpole.
Au moment de son acquisition par la Société Archéologique de Béziers, ce tableau était identifié comme une représentation de Diane.
Importants repeints
huile sur toile marouflée sur bois
Don du prince de Valory, résidant à Tarascon, à la Société Archéologique de Béziers en 1862. La collection de cette Société a constitué le premier fonds des musées de Béziers.
n° 220
n° 31, p. 73-74
p. 164-165