Sculpture provenant de la caisse d’un retable.
- Intervention de conservation, Pascale Klein, 1991.
- Observation, Juliette Levy-Hinstin, Sophie Guillot de Suduiraut, 2007.
Sculpture taillée dans une pièce principale de bois (tilleul ?), avec éléments secondaires assemblés.
- Revers évidé à la gouge.
- Éléments assemblés à l’origine : les deux mains (main gauche restituée ; main droite, manquante, assemblée dans la cavité ménagée dans la manche).
- Plusieurs fentes verticales.
- Attaque d’insectes xylophages (actuellement inactive).
- Principaux manques : main droite ; plusieurs éléments manquants au bord de la base ; éclats sur la mitre, les cheveux et les vêtements.
- Interventions postérieures : restitution de la main gauche ; sur une importante fente ouverte au revers, pose de toile recouverte de préparation blanche ; sculpture fixée sur un socle (H. 10 cm) en bois résineux.
Vestiges de la polychromie d’origine (or décelé sur la chape) recouverts de polychromies postérieures lacunaires et très endommagées.
La réfection de la main gauche et la perte de la dextre ne permettent pas d’identifier ce saint évêque coiffé d’une mitre avec fanons, vêtu d’une chape, d’une dalmatique et d’une aube avec amict. Les attributs (église et hache) mentionnés dans la publication de 1979 (voir bibliographie) sont caractéristiques des représentations de saint Wolfgang en Allemagne. La disparition de ces attributs empêche d’évaluer leur ancienneté et de reconnaître précisément cette figure d’évêque.
Attribution à un sculpteur allemand par Sophie Guillot de Suduiraut (communication écrite, 2007).
Allemagne du Sud
Origine inconnue. Collection d'Auguste-François Alfred Béthouart (1839-1907) et de son épouse née Augustine Marie Pauline Chauveau, Chartres. Legs de cette dernière, 1933.
p. 40 (« Saint Thomas de Cantorbery. Présentait une église sur sa main droite et tenait une crosse de la main gauche ; une hache est fixée sur la hampe de cette crosse. Bras droit et crosse manquent. France XVIIe-XVIIIe […] »).