Scènes de la Vie de saint Viâtre ; Scènes de la Passion du Christ [au revers]
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif :
Quatre panneaux verticaux assemblés constituant deux volets : sur la face externe, 12 scènes de la Vie de saint Viâtre réparties sur deux registres, une grande scène surmontée de deux petites scènes associées mais délimitées par un compartimentage architectural. De gauche à droite et de haut en bas :
- volet gauche : saint Viâtre garde les troupeaux de son père ; saint Viâtre demande à l’abbé Trigetius d’entrer dans son monastère ; saint Viâtre devient diacre ; saint Viâtre est accusé par ses frères ; en dessous : Saint Viâtre apaise les bêtes féroces et guérit les malades.
-volet droit : saint Viâtre va à l’abbaye de Micy près d’Orléans ; il prend un repas au réfectoire ; Saint Viâtre et saint Avit quittent Micy et arrivent près d’une fontaine ; saint Viâtre chasse un démon ; en bas, Saint Viâtre est enterré et sa châsse est portée en procession tandis qu’un couple s’apprête à faire un pèlerinage à Tremblevy (Tremblevif, ancien nom de Saint-Viâtre).
Inscriptions en caractères gothiques décrivant les scènes de la vie de saint Viâtre dans des phylactères placés à la jonction des deux registres, de part et d’autre d’écus destinés à porter des armoiries mais restés vierges, et au bas des scènes inférieures.
Au revers, soit sur la face interne : 6 scènes de la Passion du Christ : à gauche (en fait le volet droit), La Lamentation puis deux scènes superposées- en haut la résurrection et en bas la Pentecôte - ; à droite (en fait le volet gauche) : deux scènes superposées – en haut la Flagellation et en bas le Portement de croix, puis à droite le Calvaire.
On peut supposer que le panneau central, en largeur (approximativement H.1, 52 ; L 2, 80m), représentait la Dernière Cène.
- volet gauche : saint Viâtre garde les troupeaux de son père ; saint Viâtre demande à l’abbé Trigetius d’entrer dans son monastère ; saint Viâtre devient diacre ; saint Viâtre est accusé par ses frères ; en dessous : Saint Viâtre apaise les bêtes féroces et guérit les malades.
-volet droit : saint Viâtre va à l’abbaye de Micy près d’Orléans ; il prend un repas au réfectoire ; Saint Viâtre et saint Avit quittent Micy et arrivent près d’une fontaine ; saint Viâtre chasse un démon ; en bas, Saint Viâtre est enterré et sa châsse est portée en procession tandis qu’un couple s’apprête à faire un pèlerinage à Tremblevy (Tremblevif, ancien nom de Saint-Viâtre).
Inscriptions en caractères gothiques décrivant les scènes de la vie de saint Viâtre dans des phylactères placés à la jonction des deux registres, de part et d’autre d’écus destinés à porter des armoiries mais restés vierges, et au bas des scènes inférieures.
Au revers, soit sur la face interne : 6 scènes de la Passion du Christ : à gauche (en fait le volet droit), La Lamentation puis deux scènes superposées- en haut la résurrection et en bas la Pentecôte - ; à droite (en fait le volet gauche) : deux scènes superposées – en haut la Flagellation et en bas le Portement de croix, puis à droite le Calvaire.
On peut supposer que le panneau central, en largeur (approximativement H.1, 52 ; L 2, 80m), représentait la Dernière Cène.
Restaurations
Commentaire Etat de Restauration :
Restauré en 1956 par J. Malesset. Nombreux repeints altérés depuis.
Dimensions
Hauteur :
1,52
Largeur :
0,69
Unité de mesure :
Commentaire Dimensions :
largeur pour chaque panneau
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre :
Historiques de collection
Evénement :
Aurait été commandé par Wolfgang Eberhard, comte de Lüpfen, originaire du duché de Bade, qui s'engagea comme lansquenet au service de Louis XII , devint capitaine, et prit aprt ensuite à la Bataille de Marignan. Il épousa Jeanne Cléret (de la maison de saint Julien, probablement originaire du Berry) et François Ier lui donna en 1516 la seigneurie de Tremblevif, en se réservant la possibilité de la lui racheter moyennant la somme de 10 000 écus d'or soleil. Le comte fut fait prisonnier à Pavie et on perd sa trace ensuite. Ce personnage apparait sous le nom de « comte de Vulnophand » selon Maurice Vallas, La Coutume de Blois , Paris, 1987, p. 227.
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Musée du Louvre (Paris) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Rédacteur
Cécile Scailliérez