Mun, Gabriel de
Claude Cochin et Gabriel de Mun sont des amis proches. « C'est à l'honneur d'avoir été l'ami de Claude que je dois l'hospitalité du Correspondant, et cette flatteuse hospitalité m'est donnée afin que je parle encore une fois de lui. On a loué le soldat, l'homme politique, le savant, l'artiste. La même voix pieuse qui a dit naguère ce qu'il avait été pour les siens me demande aujourd'hui de montrer ce qu'il fut dans le commerce de l'amitié. » (source : Mun, Gabriel de. « Sur la mort d'un ami. Claude Cochin (1883-1918) ». Le Correspondant. 25 mars 1920, p. 1106), « J'ai connu Claude Cochin de toute ma vie, et les premiers souvenirs que je conserve de lui remonte à notre commune enfance. Bien vite, entre lui et moi, s'était révélée une affinité qui préparait, sans l'expliquer entièrement, la longue intimité de nos familles. [...] affection qui devait se muer plus tard en une tendre et vivante amitié. » (source : Mun, Gabriel de. « Sur la mort d'un ami. Claude Cochin (1883-1918) ». Le Correspondant. 25 mars 1920, p. 1107), « La préparation simultanée de la licence ès-lettres contribua à nous rapprocher encore. [...] Ce fut d'un commun accord [...], nous résolûmes d'aller faire notre apprentissage dans cette École des Chartes où une pléiade de maîtres éminents préside à la formation de futurs historiens. [...] L'examen de sortie de l'École des Chartes me laissa encore voisin de Claude. » (source : Mun, Gabriel de. « Sur la mort d'un ami. Claude Cochin (1883-1918) ». Le Correspondant. 25 mars 1920, p. 1107-1108), ils valident tous deux leur thèse de façon remarquable : « Le Conseil de perfectionnement a signalé à l'attention du Ministre de l'Instruction publique, comme particulièrement remarquables les thèses de MM. Colmant, de Mun, Cochin, Latouche et de Fréville de Lorme. ») (source : « Chronique ». Bibliothèque de l'École des chartes. Tome 68, 1907, p. 231).