Sculpture provenant de la caisse d’un retable.
- Restauration, Anne Gérard-Bendelé,1990.
- Intervention de conservation, 2012.
Sculpture taillée dans une pièce de bois (tilleul ?) avec éléments assemblés.
- Traces de fixation dans l’étau de l’établi : sur la tête, deux cavités cylindriques (comblées après la taille par des pièces de bois) ; traces non décelées sous la base.
- Revers : traces d’herminette et de gouge dans la cavité principale au revers du corps ; traces de gouge dans la petite cavité circulaire au revers de la tête.
- Éléments assemblés : main gauche (?) ; avant-bras droit (collage près du coude) ; pli du manteau au revers à dextre (maintenu par trois clous forgés) ; garde et lame de l’épée assemblées à la poignée ; au revers, élément cloué formant le bas de la jambe gauche.
- Attaque d’insectes xylophages (actuellement inactive).
- Principaux manques : une mèche de cheveux au milieu du front ; l’attribut tenu dans la main gauche (balance ou bouclier ?) ; éclats sur les cheveux, les saillies de la sculpture et les bords de la base.
Polychromie d’origine et polychromie postérieure.
1.Polychromie d’origine :
Toile encollée localement ; préparation blanche.
- Manteau, genouillères, garde de l’épée : bol rouge, or ; ligne de points poinçonnés sur le bord des pièces de l’armure.
- Armure, lame de l’épée : bol rouge ; argent (en majeure partie disparu).
- Revers du manteau : bleu (azurite).
- Dragon : noir (?) ; plaies : rouge.
- Cheveux : noir.
- Carnations : rose, rose plus soutenu sur les joues ; lèvres rouges ; yeux bruns.
2.Polychromie postérieure
- Intérieur du manteau : noir.
- Dragon : orangé, vert.
Dans le récit de l’Apocalypse (12, 7), saint Michel, chef des milices célestes, brandit son épée flamboyante pour combattre le dragon qui menace la Femme et son Enfant, symbole de la Vierge et de l’Église. Le petit monstre ici à ses pieds, déjà entaillé par les coups d’épée, paraît peu terrifiant. Bien que l’archange ne soit pas ailé, il ne peut être confondu avec saint Georges. Son bras droit haut levé est un motif typique des représentations de saint Michel. Le geste de sa main gauche suggère en outre qu’il tenait peut-être un bouclier ou encore la balance pour peser les âmes au Jugement dernier, son autre fonction traditionnelle.
Autriche, Tyrol du Sud (Südtirol), actuel Trentin-Haut-Adige, Italie.
Origine inconnue. Collection Marcel Puech (Saint-Izère, 1918 - Avignon, 2001), Avignon. Donation Marcel Puech à la Fondation Calvet, 1986.
p. 37, 165-167, n° 40 (Tyrol du Sud, fin du 15e siècle).
p. 132 (idem, notice de Sophie Guillot de Suduiraut).