Deux autres répliques de cette composition nous sont connues : l’une a été léguée en 1953 au musée Bernard-d’Agesci de Niort, la seconde a été vendue à Fréjus en 1951. Ces peintures dérivent donc d’un prototype encore non identifié mais ayant rencontré un certain succès en France dans la seconde moitié du XVIe siècle. L’exécution de la version du Diocèse de Paris, inégale (le visage raffiné contraste avec le traitement fruste des drapés), indique l’œuvre d’un copiste. La facture évoque plus généralement l’art de Michel Coxcie, et invite à rapprocher le tableau de la production flamande de la fin du XVIe siècle.
Don de Madame André à l'Association diocésaine de Paris en 2010.
notice rédigée par Vladimir Nestorov dans le catalogue en ligne de l'exposition, non paginé