Arondel, Antoine Marie Jean
Pas d'illustration
Adresses
Date de l'adresse :
1843
-
1845
Adresse :
17, quai d'Anjou
Ville :
Commentaire Ville :
Hôtel Lauzun
Biographie
Commentaire biographique :
Antoine Jean Marie Arondel, peintre exposant au Salon, « brocanteur », créancier et voisin de Charles Baudelaire entre 1843 et 1845, résidant à l’Hôtel de Lauzun, au n°17 du quai d’Anjou.
En 1859, l’Annuaire-almanach du commerce de l'industrie de la magistrature et de l'administration indique son adresse au 21 quai Voltaire. Le célèbre poète lui achetait des tableaux à crédit : « Sa correspondance contient plusieurs lettres de change tirées par le monstrueux créancier Arondel, surtout entre 1843 et 1845 : Baudelaire s'engageait à lui payer d'importantes sommes d'argent, afin de rembourser les tableaux reçus. Arondel se prenait non seulement pour un marchand d'art mais aussi pour un peintre : il est mentionné complaisamment dans les Salons de 1845 et 1846 » (Ioan Pop-Curşeu, « La notion de valeur dans la pensée esthétique de Baudelaire », L'Année Baudelaire, Paris, Honoré Champion, Vol. 15, 2011, p. 74).
Arondel participe au Musée Rétrospectif de l'Union centrale des beaux-arts appliqués à l'industrie en 1865 et expose des antiques et des objets d'art. L'année suivante, il effectue des petits achats dans les ventes d’antiques parisiennes, et notamment à celle d’Alessandro Castellani du vicomte de Janzé. Il vend à Napoléon III pour le Musée de Saint Germain deux amphores romaines en 1869 (AN O/5/1703, Maison de l’empereur Napoléon III, n° 2760).
En 1859, l’Annuaire-almanach du commerce de l'industrie de la magistrature et de l'administration indique son adresse au 21 quai Voltaire. Le célèbre poète lui achetait des tableaux à crédit : « Sa correspondance contient plusieurs lettres de change tirées par le monstrueux créancier Arondel, surtout entre 1843 et 1845 : Baudelaire s'engageait à lui payer d'importantes sommes d'argent, afin de rembourser les tableaux reçus. Arondel se prenait non seulement pour un marchand d'art mais aussi pour un peintre : il est mentionné complaisamment dans les Salons de 1845 et 1846 » (Ioan Pop-Curşeu, « La notion de valeur dans la pensée esthétique de Baudelaire », L'Année Baudelaire, Paris, Honoré Champion, Vol. 15, 2011, p. 74).
Arondel participe au Musée Rétrospectif de l'Union centrale des beaux-arts appliqués à l'industrie en 1865 et expose des antiques et des objets d'art. L'année suivante, il effectue des petits achats dans les ventes d’antiques parisiennes, et notamment à celle d’Alessandro Castellani du vicomte de Janzé. Il vend à Napoléon III pour le Musée de Saint Germain deux amphores romaines en 1869 (AN O/5/1703, Maison de l’empereur Napoléon III, n° 2760).
Evénements
Type d'événement :
Lien événement institutionnel :
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Acquéreur
Bibliographies / archives
Référence :
Commentaire Bibliographies / archives :
Exposant et présent dans le catalogue du Musée Rétrospectif.
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)