Lacrocq, Louis
(source : AD Creuse, 4E116/35, acte n° 8)
Mère : Quéroy, Marie Julie Philomène, (sans profession) (source : AD Creuse, 4E116/35, acte n° 8)
Père : Lacrocq, Ludre Frédéric, Cuzion 19/12/1836 – ? (avoué) (source : AD Creuse, 4E116/35, acte n° 8 ; AD de l’Indre, 3 E 062/09, acte n° 32)
Conjointe : Guillemot, Nelly. Ils se marièrent en 1892 (source : Carriat, Amédée. « Lacroq, Albert ».
In
Dictionnaire bio-bibliographique des auteurs creusois et des écrits le concernant des origines à nos jours
. Guéret : impr. Lacante & les Presses du Massif Central, 1976, fascicule 4, p. 281 ; Janicaud, Georges. « Louis Lacrocq ».
Mémoires de la société naturelle et archéologique de la Creuse
. t. XXVIII, 1941-1943, p. 5)
Enfants : Lacrocq, Albert, Guéret 23/08/1893 – Limoges 21/11/1945 ; Lacrocq, Marie Henri, Guéret 16/10/1895 – Hammelburg 18/11/1918 (source : https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523ac5a7e2e9f ; Janicaud, Georges. « Louis Lacrocq ».
Mémoires de la société naturelle et archéologique de la Creuse
. t. XXVIII, 1941-1943, p. 9)
Il eut également une fille (source : Janicaud, Georges. « Louis Lacrocq ».
Mémoires de la société naturelle et archéologique de la Creuse
. t. XXVIII, 1941-1943, p. 12)
7 rue Martin-Nadaud
(source :
Touring-Club de France. Annuaire de 1901
. Paris : Touring-Club de France, 1901, p. 181 ;
Touring-Club de France. Annuaire-général (France-sud)
. Paris : Touring-Club de France, 1908, p. 175 ;
Touring-Club de France. Annuaire-général (France-sud)
. Paris : Touring-Club de France, 1909, p. 171 ;
Touring-Club de France. Annuaire-général (France-sud)
. Paris : Touring-Club de France, 1911, p. 195 ;
Touring-Club de France. Annuaire-général (France-sud)
. Paris : Touring-Club de France, 1914, p. 209)
7 rue Ferrague
(source :
Bulletin de la Société des amis de la Bibliothèque d'Art et d'Archéologie de l'Université de Paris
. 1er semestre 1929, n° 1 ;
Bulletin de la Société des amis de la Bibliothèque d'Art et d'Archéologie de l'Université de Paris
. 1949, n° 8)
Il entre à 16 ans dans la Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse. (source : Font-Réaulx, Jacques de. « Nécrologie. Louis Lacrocq (1868-1940) ».
Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale
. t. 52, n° 206, 1940, p. 229)
« Cependant, cet esprit fin et curieux, d’une érudition artistique avertie, avait toujours été porté vers l’étude de l’histoire et de l’archéologie. Il y donna bientôt tous les instants que lui laissaient libres les affaires de son cabinet d’avocat. D’abord secrétaire général de la Société des Sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, il en devint président en 1922, et, dès lors, la compagnie qu’il dirigeait s’éleva vite aux premiers rangs des Sociétés régionales. Ses
Bulletins
en font foi et il faut savoir que Louis Lacrocq en surveillait lui-même la publication ; aussi les volumes en sont-ils considérés avec valeur dans le monde savant. » (source : Deshoulières, François. « Louis Lacrocq (1868-1940) ».
Bulletin Monumental
. t. 99, n° 1, 1940, p. 120)
Il était inspecteur divisionnaire de la Société française d’archéologie. (source : Deshoulières, François. « Louis Lacrocq (1868-1940) ».
Bulletin Monumental
. t. 99, n° 1, 1940, p. 120)
« Il a touché à tous les domaines de l’histoire locale, civile, militaire, religieuse, économique ou rurale, apportant à sa première étude sur la coutume de la Marche divers compléments, proposant aux historiens futurs un modèle de monographie communale où sont traités avec maîtrise géographique physique et humaine, histoire des seigneuries, des institutions, de la période moderne, agriculture et usages […]. » (source : Carriat, Amédée. « Lacroq, Albert ».
In
Dictionnaire bio-bibliographique des auteurs creusois et des écrits le concernant des origines à nos jours
. Guéret : impr. Lacante & les Presses du Massif Central, 1976, fascicule 4, p. 281)
Il rédige de nombreux articles dans l’
Annuaire
Ducourtieux, l’
Écho de la Creuse
,
Le Courrier du Centre
et
Bois et vergers
(source : Carriat, Amédée. « Lacroq, Albert ».
In
Dictionnaire bio-bibliographique des auteurs creusois et des écrits le concernant des origines à nos jours
. Guéret : impr. Lacante & les Presses du Massif Central, 1976, fascicule 4, p. 281)
(source : Font-Réaulx, Jacques de. « Nécrologie. Louis Lacrocq (1868-1940) ».
Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale
. t. 52, n° 206, 1940, p. 229 ;
Bulletin de la Société des amis de la Bibliothèque d'Art et d'Archéologie de l'Université de Paris
. 1er semestre 1929, n° 1 ;
Bulletin de la Société des amis de la Bibliothèque d'Art et d'Archéologie de l'Université de Paris
. 1949, n° 8)
« Il était né à Guéret, mais il n’avait jamais voulu quitter son pays natal. Aussi, c’est au barreau de Guéret qu’il exerça sa profession d’avocat avec un talent et une autorité qui lui valurent le bâtonnat. » (source : Deshoulières, François. « Louis Lacrocq (1868-1940) ».
Bulletin Monumental
. t. 99, n° 1, 1940, p. 120)
Participe à la rédaction du
Répertoire d’art et d’archéologie
entre 1913 et 1920 (source :
Répertoire d’art et d’archéologie
, fascicule 16, 1913 ;
Répertoire d’art et d’archéologie
, fascicule 21, 1914 ;
Répertoire d’art et d’archéologie
, fascicule 24, 1920)
3 entrées répertoriées entre 1912 et 1914 (source : Fichier des lecteurs, AN, AJ/16/8416-8417)
Louis Lacrocq fut également lecteur de la Bibliothèque nationale en 1913 (source : BnF, Archives, 2009/042/210)
Louis Lacrocq est introduit dans la Bibliothèque d’art et d’archéologie par l’intermédiaire d’André Demartial.
« Vers 1910, un fait imprévu, vint lui donner un coup de fouet.
La Bibliothèque d’Art et d’Archéologie de la rue Spontini, créée par Jacques Doucet, avait décidé la publication de
Dictionnaires des Artistes et Ouvriers d’Art des Provinces
. André Demartial, de Limoges, connu par ses travaux sur l’émaillerie, avait été chargé du Dictionnaire du Limousin et de la Marche. Il lui proposa une collaboration, qu’il accepta, se chargeant spécialement des tapissiers d’Aubusson et de Felletin.
Cette entreprise nécessita des voyages à Paris, le mit en contact avec la Bibliothèque et ses richesses, avec l’érudit qui dirigeait la publication des Dictionnaires, André Girodie. Elle lui a été très profitable.
Il se mit immédiatement à faire des dépouillements et des fiches. Il voulut appliquer aux études locales ce qu’il acquerrait à la Bibliothèque et par ses recherches. De là sont venus son
Essai de catalogue des sculptures de la Creuse
(que les circonstances l’ont fait ensuite abandonner), des conférences sur l’
Emaillerie
et surtout sa
Chronique des Tapisseries d’Aubusson
au Bulletin de la Société Archéologique du Limousin où il était entré en 1912.
On se demande comment il put réussir à mener de front, de 1910 à 1914, sa vie d’avocat et ces travaux.
À ce moment, il aurait pu essayer de se faire une place dans les publications d’art parisiennes ; c’était possible et Girodie, qui l’avait introduit à la Société de l’Histoire de l’Art Français, l’y poussait ; mais il préféra le petit domaine provincial, par goût et amour de son coin de terre. » (source : Janicaud, Georges. « Louis Lacrocq ».
Mémoires de la société naturelle et archéologique de la Creuse
. t. XXVIII, 1941-1943, p. 8)
Le 4 novembre 1913 est enregistré le don à la Bibliothèque de
Teinturier du Roi et jurés-gardes (Un incident à la Manufacture Royale d'Aubusson en 1740
(BINHA, 8 Piece 2714), de
L'Orfèvrerie et l'Emaillerie Limousines : causeries faites au Musée de Guéret les 4 et 11 juillet 1912
(BIHNA, 2713) et de
Chronique des Tapisseries Anciennes d'Aubusson et de Felletin en 1911, et 1912, (partie)
(BIHNA, 8 Piece 2715). (source : BINHA, Registre d’entrées des livres imprimés, n° 7656, 7657 et 7658)
Le 10 avril est enregistré le don à la Bibliothèque de
Pierre Langlade, un artiste aubussonnais
(BINHA, 16 H 0325). (source : BINHA, Registre d’entrées des livres imprimés, n° 9971)
Le 22 juin 1914 est enregistré le don à la Bibliothèque de
Les travaux du sculpteur toulousain Arthur Legoust à Limoges
. (source : BINHA, Registre d’entrées des livres imprimés, n°10595)
Epreuves BAA achetées en 1913 ; voir archives des collections photographiques.
Formation : Il suit les enseignements du collège (1877) et du lycée de Guéret puis obtient une licence de droit de la Faculté de Paris. (source : Font-Réaulx, Jacques de. « Nécrologie. Louis Lacrocq (1868-1940) ».
Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale
. t. 52, n° 206, 1940, p. 229 ; Carriat, Amédée. « Lacroq, Albert ».
In
Dictionnaire bio-bibliographique des auteurs creusois et des écrits le concernant des origines à nos jours
. Guéret : impr. Lacante & les Presses du Massif Central, 1976, fascicule 4, p. 281)
Langues maîtrisées : latin, anglais, allemand (source : Janicaud, Georges. « Louis Lacrocq ».
Mémoires de la société naturelle et archéologique de la Creuse
. t. XXVIII, 1941-1943, p. 15)
Prix et distinctions : Chevalier de la Légion d’honneur (source : Janicaud, Georges. « Louis Lacrocq ».
Mémoires de la société naturelle et archéologique de la Creuse
. t. XXVIII, 1941-1943, p. 9) ; nommé officier de l’instruction publique en 1913 (source :
Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin
. t. LXIII, 1913, p. 550) ; Bâtonnier de l’Ordre des avocats (source : Janicaud, Georges. « Louis Lacrocq ».
Mémoires de la société naturelle et archéologique de la Creuse
. t. XXVIII, 1941-1943, p. 9) ; prix Schlumberger en 1939 (source : Janicaud, Georges. « Louis Lacrocq ».
Mémoires de la société naturelle et archéologique de la Creuse
. t. XXVIII, 1941-1943, p. 9)
Collections personnelles : « Il s’était fait une jolie collection d’amateur, composée de quelques bonnes toiles, de nombreuses estampes, de vielles faïences, de meubles anciens et d’objets d’art tous choisis avec goût. » (source : Janicaud, Georges. « Louis Lacrocq ».
Mémoires de la société naturelle et archéologique de la Creuse
. t. XXVIII, 1941-1943, p. 16)
Louis Lacrocq était un « disciple et ami d’Alfred Leroux et d’Antoine Thomas » (source : Font-Réaulx, Jacques de. « Nécrologie. Louis Lacrocq (1868-1940) ». Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale. t. 52, n° 206, 1940, p. 229)
Louis Lacrocq était un « disciple et ami d’Alfred Leroux et d’Antoine Thomas » (source : Font-Réaulx, Jacques de. « Nécrologie. Louis Lacrocq (1868-1940) ». Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale. t. 52, n° 206, 1940, p. 229)
Louis Lacrocq est présenté par André Demartial et René Guillemot à la Société archéologique et historique du Limousin en 1912. (source : Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin. t. LXII, 1913, p. 540)
Anciennement présent dans la notice :
Louis Lacrocq (1868-1940) était avocat. Il fut président de la société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse. On doit à Louis Lacrocq, outre ses articles, un livre exhaustif sur les monuments religieux de la Creuse : Églises de France. Creuse. Paris, Letouzey et Ané, 1934, ouvrage qui fait toujours autorité. [wikipédia, consulté le 21/12/2007]