[1865, peinture, rapport EBA primitif]Rapport primitif de la Commission des professeurs de l'École d [...]
Pas d'illustration
Description
[1865, peinture, rapport EBA primitif]
Rapport primitif de la Commission des professeurs de l'École des beaux-arts sur les envois de 1865, peinture
TYPE : rapport de la Commission de l'École des beaux-arts - primitif
AUTEUR : Anonyme
PAGE DE TITRE : Rapport sur les travaux des Pensionnaires de l'Académie de France à Rome pendant l'année 1864 / Par ordre de son Excellence le Ministre de la Maison de l'Empereur et des Beaux-arts, trois commissions composées de MM. les Professeurs chargés de diriger les travaux intérieurs de l'École se sont réunis successivement sous la présidence de Monsieur le Directeur de l'École pour donner leur avis sur les travaux envoyés par les Pensionnaires de Rome pendant l'année 1864 / Savoir / MM. les Professeurs de peinture et de gravure en taille-douce pour rendre compte des travaux des peintres et des graveurs en taille-douce / Le présent rapport [est] rédigé par le secrétaire de l'École.
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1865
COMMENTAIRE : Depuis le décret du 13 novembre 1863, l'Académie des beaux-arts n'est plus en charge de la tutelle de l'École de Rome. Une commission composée de professeurs de l'École des beaux-arts est chargée d'examiner les envois de Rome.
Rapport primitif de la Commission des professeurs de l'École des beaux-arts sur les envois de 1865, peinture
TYPE : rapport de la Commission de l'École des beaux-arts - primitif
AUTEUR : Anonyme
PAGE DE TITRE : Rapport sur les travaux des Pensionnaires de l'Académie de France à Rome pendant l'année 1864 / Par ordre de son Excellence le Ministre de la Maison de l'Empereur et des Beaux-arts, trois commissions composées de MM. les Professeurs chargés de diriger les travaux intérieurs de l'École se sont réunis successivement sous la présidence de Monsieur le Directeur de l'École pour donner leur avis sur les travaux envoyés par les Pensionnaires de Rome pendant l'année 1864 / Savoir / MM. les Professeurs de peinture et de gravure en taille-douce pour rendre compte des travaux des peintres et des graveurs en taille-douce / Le présent rapport [est] rédigé par le secrétaire de l'École.
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1865
COMMENTAIRE : Depuis le décret du 13 novembre 1863, l'Académie des beaux-arts n'est plus en charge de la tutelle de l'École de Rome. Une commission composée de professeurs de l'École des beaux-arts est chargée d'examiner les envois de Rome.
Descriptions
Transcription :
[p. 1] M. Ulmann. 5e année / Sylla chez Marius. La commission reproche à ce tableau de présenter une composition confuse, un ton général faux et trop roux, une entente de plans mal observée ; [rayé : une ; mis à la place l'] exécution [rayé : médiocre] des têtes et des draperies [ajouté : est médiocre], mais après ces blâmes elle reconnaît que l'auteur s'est préoccupé d'une certaine recherche de caractère et de style. M. Michel. 4e année Fragment de la Transfiguration de Raphaël. Cette copie laisse à désirer pour l'exécution qui en est molle et ronde. On voudrait y voir plus de finesse, plus d'étude du caractère de l'original. Oreste et les furies. (esquisse.) L'auteur de cette esquisse n'est pas entré suffisamment dans le caractère du sujet, et la composition est banale. [p. 2] M. Lefèvre [sic] 1e année / Jeune homme peignant un masque scénique. (figure d'étude.) La commission, tout en exprimant le voeu que les pensionnaires fassent choix de sujets d'un ordre plus relevé [rayé : que celui-ci pour leurs études, y] reconnaît [ajouté : dans cette étude] une bonne exécution, particulièrement dans la partie inférieure. Le bras et l'omoplatte [sic] présentent des maigreurs regrettables, la draperie semble inutile, et n'est pas ajustée. [rayé : Quant à la couleur] L'expression de la tête est fine et intelligente ; la couleur qui est délicate et vraie mérite des éloges. Motif de peinture décorative (esquisse) La composition de cette esquisse est vulgaire et sans style, on a le droit d'être sévère à l'égard d'un pensionnaire qui a fait de bons envois, et dans les travaux duquel on reconnaît de grandes qualités [p. 3] M. Layraud. 1e année / Soldat mourant. (figure d'étude) La commission blâme la composition de cette figure qui ne s'arrange pas bien dans la toile ; la multiplicité de lignes formées par les bras et les jambes est fâcheuse. Ces diverses parties sont mal liées avec le torse. Toutefois on reconnaît de la puissance de lumière et de ton dans la partie supérieure de cette figure. Trois fragments dessinés d'après la bataille de Constantin (fresque de Raphaël au Vatican.) La commission tout en louant ce travail, voudrait y voir un sentiment plus vrai de l'original. Elle ne pense pas que le fruit que doit en retirer le pensionnaire soit en rapport avec le temps qu'il a dû y consacrer. Un fragment dessiné d'après la transfiguration de Raphaël, annoncé par M. Layraud, manque. Étude dessinée d'après une figure du Parthénon. Le dessin de cette étude manque par l'ensemble, l'auteur a consacré trop de temps à une imitation futile de cassures et de détails inutiles [p. 4] M. Monchablon. 1e année / Le Châtiment (figure d'étude.) La commission trouve ce groupe mal composé et d'un dessin sans goût. La façon en est lourde et soufflée ; on voudrait y voir plus d'amour de l'art. Cléopâtre venant à Tarse de justifier près d'Antoine (esquisse) Cette esquisse peinte est dépourvue de toute recherche [ajouté : de caractère] convenable au sujet. C'est une composition sans intérêt. Éducation des Muses (esquisse dessinée) La commission blâme généralement la composition, le style et le dessin de cet envoi. [p. 5] M. Girard. 3e année / Vue de Ségeste en Sicile. (paysage) L'ordonnance des lignes de ce tableau est convenable. La commission regrette que l'effet ne soit pas suffisamment indiqué par la valeur des tons, et que les premiers plans ne présentent pas plus de solidité. Acqua Acetosa (paysage) Le ton général de ce tableau est blafard, les arbres manquent de fermeté et le dessin n'en est [sic] pas assez étudié ; les terrains sont maigrement rendus et les bords du Tibre qui se dessinent dans les fonds sont sans vérité et sans caractère. Intérieur du Couvent de Santa Maria di Gesù (Palerme) Cette étude qui semble faite d'après nature manque de vérité. Figure peinte d'après nature, de grandeur naturelle. La commission tient compte à M. Girard de ses efforts pour produire une grande figure, mais le paysage qui l'accompagne est trop négligé pour un paysagiste
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Base Envois de Rome FMP, fichier Documents.fp7, notice : £Rapport envois, primitif, 1865, peinture£ Notice créée le 05/10/2002. Notice modifiée le : 01/10/2018. Rédacteur : Pierre Serié.
Rédacteur
Pierre Serié