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Publiée
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Dernière modification
25/10/2023 16:54 (il y a environ 1 an)
Type d'oeuvre
Titres
Titre : 
Paysage
Localisations
Lieu de conservation : 
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
P 75
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
3242
Matérialité
Matériau : 
Technique : 
Dimensions
Hauteur : 
0,89
Largeur : 
1,19
Unité de mesure : 
Commentaire Dimensions : 
Dimensions issues de l'inventaire après décès Fesch, 1839.
Hauteur : 
0,967
Largeur : 
1,28
Unité de mesure : 
Commentaire Dimensions : 
Dimensions de récolement.
Inscriptions
Type d'inscription : 
Transcription : 
m. hobbema, /f...5
Traduction : 
[1665]
Langue : 
Emplacement : 
en bas à droite
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre : 
Rôle : 
Type de date : 
Date de création : 
1665 - Le catalogue de 1845 précise que le tableau date de 1665
Historiques de collection
Collection : 
Estimé à 200 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch
Evénement : 
Description du catalogue de 1845 :

Ce n'est point ici la création capricieuse d'une imagination poétique ; tout est simple, exacte, vrai dans cette composition ; c'est la nature parée de ses seuls attraits, mais parée comme elle l'est en Hollande et non en Grèce ou en Italie, à la manière des églogues de Virgile, ou telle qu'elle inspira Claude Lorrain et le Poussin. Ceux qui ont vu Harlem, ses environs, ses bois, ses canaux, ses campagnes, ses habitations, savent bien que ce pays a son caractère distinctif, ses richesses à lui, ses beautés locales qu'on ne saurait ni comparer, ni intervertir ; et ceux-là seuls, se feront une idée parfait du tableau.
Hobbema a peint sa terre natale, il l'a aimée, s'est passionné pour elle, et n'a point été demander à un pays lointain des inspirations étrangères, un soleil plus beau, des sites plus fleuris : qui sait s'ils eussent parlé à son âme ? Le goût de la peinture n'est souvent qu'une expansion de l'amour de la patrie ; l'habitant du sol le plus ingrat trouve un charme inexprimable à la vue de sa pauvre chaumière, de son étang d'eau croupie, de son champ inculte. Les compositions les plus simples : un moulin à eau de Ruysdael, trois ou quatre rustres de Teniers, deux vaches de Paul Potter, rendus avec cette illusion qui atteint les limites du possible, feront en tout temps, en tout lieu, l'admiration des amateurs et des connaisseurs sans partialité.
Ces préliminaires étaient nécessaires à cause de certains esprits exclusifs qui, ne voyant rien au-delà de leur propre jugement, dénient encore aux autres la faculté de sentir et de juger autrement qu'eux, parce que ceux-là, hors du genre qu'ils affectionnent, ne comprennent point de chef-d'oeuvre possible. - Revenons à notre tableau.
Une route sablonneuse, où gisent çà et là des troncs d'arbres, gagne à travers des broussailles un coteau planté de grands chênes mêlés à d'autres arbres qui indiquent un bois à l'entrée duquel on aperçoit deux chaumières : voilà le premier plan. Au bas du coteau, un homme debout, à moitié masqué par un buisson, pêche à la ligne dans une rivière au-delà de laquelle se déroule une riante et verte campagne avec des habitations pittoresques annonçant un village que dérobent à la vue de beaux bosquets d'arbres. La lumière du soleil frappant sur ces maisons et les objets qui les entourent, forme la plus heureuse opposition avec la couleur vigoureuse du premier plan, lequel est tenu dans une large masse d'ombre tempérée cependant par les reflets qu'elle reçoit d'un ciel brillant chargé de beaux nuages. De la vivacité avec laquelle les contours de ces nuages sont éclairés, résulte cette savante distribution de lumière dont effet magique captive au point qu'on ne se lasse point d'admirer. Quant à l'exécution, s'il suffit pour toute louange d'affirmer à ceux qui connaissent les productions d'Hobbema qu'elle est de son plus beau faire, on ne peut se dispenser de dire aux autres, qu'ils chercheraient vainement, chez tel paysagiste que ce soit, une couleur plus puissante, une manière plus aisée, un pinceau plus large et d'un plus habile empâtement.
Ici, la végétation a en vérité une telle vigueur et une telle activité qu'on sent en quelque sorte la sève des plantes, qu'on croit pouvoir en extraire le suc nourricier. Tant de qualités saillantes décèlent à coup sûr le peintre original, l'interprète fidèle des merveilles de la nature.
Nous nous croyons en conscience obligé, en terminant cet article, de faire un appel aux directeurs des galeries où ne se trouveraient pas encore de tableaux d'Hobbema, et de leur dire qu'ils ne rencontrent probablement jamais une si belle occasion d'acquérir un ouvrage plus parfait et d'un choix plus heureux. Il a été peint en 1665, pour la réception de l'auteur à l'académie de Middelbourg, ainsi que nous l'avons déjà dit, et, d'après ce qu'en rapporte Le Brun (1), il n'est sorti de Middelbourg que pour entrer dans la belle collection du monsieur de Smeth d'Amsterdam.

(1) Vente Le Brun n. 105 du Catalogue.
(2) Vente de M. de Smeth, n. 10 du Catalogue.
Evénement : 
Description du catalogue de 1841 :

C'est un admirable ensemble de richesse de composition et d'une parfaite imitation de la plus belle nature.
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives : 
p.207
Référence : 
fol. 213. n° 3242. Quadro in tela alto piedi tre, largo piedi quattro rappresentante Paese di Hobbema Scudi Cento Cinquanta 150 (...) fol. 337. Il quadro descritto sotto il n° 3242 rappresentante Paese di Hobbema valutato Scudi Cento Cinquanta si aumenta di Scudi Cinquanta
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)