Claro, Léon

Biographie rédigée par Marie-Laure Crosnier Leconte :

Matricule de l’Ecole des Beaux-Arts : 7385. Léon Claro, né à Oran (Oran, Algérie) le 24 juin 1899, fils d'Antonio Claro 38 ans (mort en 1920) architecte [entrepreneur de bâtiments faisant office d'architecte, 1er adjoint au maire d'Oran] à Oran, et d'Émilie Joséphine Chinent 28 ans, frère d'Émile Claro (1897-1977) peintre à Alger, élève de Gabriel Darbéda professeur d'architecture à l'École des beaux-arts d'Alger en 1916-1917, déménage avec sa famille à Paris pour que son frère et lui puissent étudier à l'École des beaux-arts de Paris, lie amitié à Paris avec le sculpteur Paul Belmondo (1898-1982), élève de Gaston Redon (à l'atelier le 7 février 1920), Albert Tournaire et Léon Azéma, admis en 2è classe le 18 mars 1920, obtient un total de 22 valeurs dont 1 3è Médaille en statique le 23 avril 1921, part deux mois en Égypte en 1921, sollicité par Léon Azéma pour l'aider à préparer le concours pour le Palais de Justice du Caire (loge près d'Alexandrie chez Elie Edrei, le père de l'architecte Max Edrei), 1è classe le 22 décembre 1922, obtient un total de 12 valeurs dont 2 1è Secondes Médailles en projets rendus les 9 octobre 1923 et 7 octobre 1924, expose au Salon des artistes français à Paris en 1923, Une salle des mariages, marié à Paris 5è le 18 juillet 1925 avec Madeleine Girou-Mirabal, divorcé le 2 novembre 1925, 7è logiste au Concours de Rome le 13 mars 1926, pétition des élèves de l'École des beaux-arts d'Alger le 5 avril 1926 car il monte en loge alors qu'il est marié (il se remariera avec la même femme), diplômé le 9 novembre 1926 (134è promotion, Une Villa à El-Biar, Algérie), expose au Salon des artistes français à Paris en 1923, mention honorable) (architecte à Alger entre 1927 et 1964; associé à Albert Cès (1898-ap. 1969); 1er Prix au concours pour la Maison du Peuple à Alger en 1928 [Maison indigène du Centenaire], avec Albert Cès, et réalisation en 1930, Foyer civique d'Alger en 1936, avec Albert Cès, hôpital de Tizi-Ouzou en 1952, École des beaux-arts d'Alger en 1950-1955, avec Jacques Darbéda, hôpital de Tizi-Ouzou, sa propre maison; architecte des Monuments historiques [architecte ordinaire à Alger en 1936]; professeur d'architecture à l'École des beaux-arts d'Alger de 1927 à 1964, directeur de l'enseignement [en 1951], et chef d'atelier d'architecture de 1940 à 1964 à l'École régionale d'Alger; membre de la S.A.D.G. en 1927, figure encore dans l'annuaire 1962, membre honoraire en 1965, figure encore en tant que membre honoraire dans l'annuaire 1973; membre de l'Association des élèves et anciens élèves de l'École nationale et supérieure des beaux-arts ou Grande Masse de l'École des beaux-arts [en 1929]; membre puis président [entre 1951 et 1962] du Conseil régional de l'Ordre des architectes, secrétaire de la Chambre syndicale des DPLG d'Algérie à Alger; membre de l'Association des amis d'Alger, reçoit Le Corbusier en 1931; membre fondateur en 1932 du Groupe algérien de la Société des architectes modernes; cessation d'activité en Algérie en 1962; veuf de sa première épouse en 1950 (il en a eu quatre enfants, dont l'un professeur de sculpture à l'École d'art de Poitiers); puis à Gien, Loiret, en 1962, cessation d'activité totale en 1964; officier d'Académie, chevalier de la Légion d'honneur; mort à Gien en 1991; Archives nationales de France, AJ/52/579, dossier d’élève; Cité de l'architecture et du patrimoine, fonds dossiers d'œuvres de la direction de l'Architecture et de l'Urbanisme (DAU), 133 ifa, DAU-0-CLALE; Felicitas Krohn in ANB, V, 2013, p. 273; Alger : Ville & architecture 1830-1940, par Claudine Piaton, Juliette Hueber, Boussad Aiche et Thierry Lochard, avec les contributions de Malik Chebahi et Nabila Cherif, Arles, Éditions Honoré Clair-Alger, Éditions Barzakh, 2016, p. 335)

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La première date de présence (la seule parfois) est celle du concours d'admission et la seconde date celle de la dernière mention de présence de l'élève à l'Ecole.

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