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L'Economie à l'épreuve de l'art (1955 -1975) : expérimenter la valeur, le marché et la monnaie dans la pratique artistique

Cras, Sophie
Statut
Publiée
Contributeur
ecoupell
Dernière modification
01/04/2025 16:21 (il y a 8 mois)
Type de document
Référence complète
Cras, Sophie. L’Économie à l'épreuve de l'art (1955 -1975) : expérimenter la valeur, le marché et la monnaie dans la pratique artistique. Sous la dir. de Philippe Dagen. Thèse soutenue : Hist. art : Paris I, 2014.
Auteurs
Nom de l'auteur : 
Cras, Sophie
Rôle : 
Nom de l'auteur : 
Dagen, Philippe
Ouvrages
Titre ouvrage : 
L'Economie à l'épreuve de l'art (1955 -1975) : expérimenter la valeur, le marché et la monnaie dans la pratique artistique
Mémoires / thèses
Type de mémoire : 
Université de soutenance : 
Année de soutenance : 
2014 - 2014
Descriptions
Note : 
Sophie Cras, Maître de conférences à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, est lauréate 2015 d'un Prix solennel de la Chancellerie des Universités de Paris. Ce prix récompense sa thèse intitulée : L’Économie à l’épreuve de l’art, 1955-1975. Expérimenter la valeur, le marché et la monnaie dans la pratique artistique, soutenue en 2014 dans le cadre de l'HiCSA et de l'ED441, sous la direction de M. Philippe Dagen.
Résumé : 
Cette thèse vise à mettre en lumière les pratiques artistiques des années soixante élargies, en Europe et aux Etats-Unis, qui ont conduit les artistes à interroger l’économie au sein de leur création. Au milieu du XXe siècle, les économistes et les sociologues commençaient à appliquer leurs méthodes au domaine artistique, envisageant l’art comme une « marchandise » voire comme un « investissement » et l’artiste comme une « profession ». La thèse défendue est que les artistes furent symétriquement nombreux à s’approprier les questions économiques, indépendamment des styles et des mouvements, et à proposer des œuvres qui articulaient de manière critique leur propre statut économique. Le but de cette étude est d’éclairer ces œuvres en soulignant leur ancrage dans un contexte d’histoire et de pensée économiques précis. Mais cette recherche a également pour ambition de montrer qu’elles offrent à leur tour un regard privilégié sur l’économie de leur temps, à trois niveaux interdépendants : celui du marché de l’art, entre hausse et crise ; celui, plus macro-économique, de l’inflation, de la chute du système monétaire international et de l’étalon-or ; celui, enfin, de la constitution à l’époque de l’économie comme champ d’expertise formalisé, réservé aux experts. Les quatre parties de cette thèse interrogent quatre notions économiques fondamentales : la valeur et le prix à partir du tournant de 1960 (avec les œuvres d’Yves Klein, de Giuseppe Gallizio et de Robert Filliou) ; la monnaie en 1962 (avec les cas de Larry Rivers et Andy Warhol notamment) ; les marchés financiers à la fin des années 1960 (avec l’art conceptuel) ; le commerce au début des années 1970 (avec Ray Johnson et Marcel Broodthaers).
Indexations
Date indexée : 
1955 - 1975 - 1955 - 1975
Indexation RAMEAU : 
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)