Macip, Juan Vicente
pour ne pas le confondre avec son fils, également peintre, Vincente Juan Macip aussi connu comme Juan de Juanes
ancien nom de convention
Dans la dynastie des Macip, qui avec 3 générations de peintres, recouvre les trois quarts du XVIe siècle, la renommée de Juan de Juanes, qui forme le chaînon central, a éclipsé celle de son père comme celle de sa fille Margarita. Celle-ci ne semble qu'un pâle reflet de l'art paternel. La formation de Vicente Macip est valencienne, marquée par la leçon des derniers peintres gothiques et de Paolo de San Leocadio. Ses premières œuvres sont sans doute la Présentation au Temple et le Couronnement de la Vierge (Prado). À moins de suivre la proposition émise en 1993 par F. Benito qui considère comme appartenant à la jeunesse de Macip les œuvres réunies sous le nom du maître de Cabanyes telles que : le Retable de saint Denis et sainte Marguerite (Valence, musée de la cathédrale), l'Annonce à saint Joachim (id.) le Retable des saintes (id.) et le Retable de saint Martin (Paris, musée de Cluny). On sait qu'il est à Valence en 1513 et qu'il peint entre 1530 et 1535 le grand retable de la cathédrale de Ségorbe, démonté aujourd'hui et conservé au musée. Dans ces panneaux consacrés à la vie de la Vierge, Macip s'inspire de modèles de Sebastiano del Piombo, connus par les œuvres de cet artiste que J. Vich y Volterra ambassadeur près du Saint-Siège, rapporte à Valence vers 1421, et de ceux de Raphaël, par l'intermédiaire de gravures où figurent des draperies amples dessinées avec une certaine dureté. De la même époque date le Baptême du Christ (cathédrale de Valence) où s'affirme son goût pour les vastes paysages. [extrait du Dictionnaire des peintres Larousse]