Le Martyre de saint Étienne
Titres
Titre :
Le Martyre de saint Étienne
Localisations
Lieu de conservation :
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
84.PB.639
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
3459
Inscriptions
Type d'inscription :
Transcription :
BB. f. A° . 1632-
Traduction :
Monogramme de Bartholomeus Breenbergh, Anvers, 1632.
Emplacement :
Sur un élément d'architecture, en bas à gauche
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre :
Rôle :
Commentaire Rôle :
Le tableau est signé
Lieu de création :
Type de date :
Date de création :
1632
- Le tableau est daté
Historiques de collection
Collection :
Coll. Jan Danser Nijman, Amsterdam ; sa vente, Amsterdam, Ph. van der Schley et al., 16 août 1797, n°27, acquis par De Rooij (ou De Roy)(?) ; collection du cardinal Fesch ; estimé à 80 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch ; sa vente, Rome, 17-18 mars 1845 ; acheté par Terry ; General John Ross C. Delafield, New York, dès 1960 ; vendu à Emile E. Wolf, avant 1964 ; vendu au musée, en 1984, via la galerie Hoogsteder-Naumann, New York.
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
Saint Étienne diacre, accusé par les juifs de blasphémer contre Moïse et la loi, fut condamné à être lapidé ; c'est l'instant de son supplice que le peintre a choisi.
A genoux, les regards tournés vers le ciel, le saint homme implore la clémence divine en faveur de ses persécuteurs. La foi, la charité et la noble résignation qui se peignent sur son visage, contrastent d'une manière touchante avec la féroce énergie des bourreaux et le fanatisme des assistants. A l'écart, et au milieu des débits d'architecture sur un desquels il est appuyé, le jeune Saul (depuis Saint Paul), alors ennemi juré des chrétiens, garde les habits des soldats qui prennent part à l'exécution, et du doigt montre avec ironie le saint martyr, sans se douter qu'il deviendra bientôt lui-même un des plus zélés propagateurs de la foi chrétienne.
Le peintre, sans réfléchir à l'anachronisme qu'il commettait a placé cette scène dramatique en vue d'une partie des ruines du palais des Césars, dans un site composé d'après des études prises en divers endroits de la campagne de Rome.
Cet ouvrage trouvera de nombreux amateurs parmi ceux qui jugent autrement du mérite d'un tableau que par le haut prix qu'on y attache ; il en trouvera parce qu'il parle à l'âme, parce qu'il est savamment composé, et que ses petites figures sont destinées et peintes avec un goût exquis.
Saint Étienne diacre, accusé par les juifs de blasphémer contre Moïse et la loi, fut condamné à être lapidé ; c'est l'instant de son supplice que le peintre a choisi.
A genoux, les regards tournés vers le ciel, le saint homme implore la clémence divine en faveur de ses persécuteurs. La foi, la charité et la noble résignation qui se peignent sur son visage, contrastent d'une manière touchante avec la féroce énergie des bourreaux et le fanatisme des assistants. A l'écart, et au milieu des débits d'architecture sur un desquels il est appuyé, le jeune Saul (depuis Saint Paul), alors ennemi juré des chrétiens, garde les habits des soldats qui prennent part à l'exécution, et du doigt montre avec ironie le saint martyr, sans se douter qu'il deviendra bientôt lui-même un des plus zélés propagateurs de la foi chrétienne.
Le peintre, sans réfléchir à l'anachronisme qu'il commettait a placé cette scène dramatique en vue d'une partie des ruines du palais des Césars, dans un site composé d'après des études prises en divers endroits de la campagne de Rome.
Cet ouvrage trouvera de nombreux amateurs parmi ceux qui jugent autrement du mérite d'un tableau que par le haut prix qu'on y attache ; il en trouvera parce qu'il parle à l'âme, parce qu'il est savamment composé, et que ses petites figures sont destinées et peintes avec un goût exquis.
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
L'effet en est excellent : les petites figures dont il est orné, représentent le martyre de Saint Etienne, c'est un bon ouvrage de Bramberg.
L'effet en est excellent : les petites figures dont il est orné, représentent le martyre de Saint Etienne, c'est un bon ouvrage de Bramberg.
Bibliographies / archives
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 234 v. n° 3459. Quadro in tavola alto piedi due, e mezzo largo piedi due e tre quarti rappresentante il Martirio di S. Stefano con veduta di ruderi antichi di Branberg Scudi Ottanta 80
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)