Paysage avec cascade
Titres
Titre :
Paysage avec cascade
Type de titre :
Titre :
Paysage avec cascade en Westphalie
Localisations
Lieu de conservation :
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
1881-9-1
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
797
Inscriptions
Créations / exécutions
Type de date :
Date de création :
Historiques de collection
Collection :
Coll. du cardinal Fesch ; estimé à 40 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch ; sa vente, Rome, 1845 ; acheté (?) par le musée en 1881.
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
Un torrent, maîtrisé d'abord dans un lit étroit, se développe tout à coup dans un vaste espace entre d'énormes masses de rochers et s'y précipite avec une rapidité impétueuse ; il s'en échappe un petit cours d'eau qui sert à alimenter un moulin construit en planches. Des pâtres conduisant quelques moutons font traverser l'abîme sur de longues pièces de bois légèrement assujéties sur des pieux écartés l'un de l'autre. Au-delà du pont on touche de tous côtés à des massifs d'arbres d'une couleur vigoureuse au milieu desquels se trouvent deux habitations ; une campagne montueuse et vivement éclairée dans toute son étendue se déroule ensuite à la vue et s'échelone jusqu'au pied d'une grande montagne dont la cime formée de rochers escarpés s'élève jusqu'aux nues. A la vue de cette magnifique et tumultueuse cascade, on ne saurait se défendre d'un certain sentiment d'épouvante, et, comme en face de la réalité, on se surprend à frémir à la pensée du danger d'être entraîné par ses eaux en courroux. C'est qu'en effet l'illusion est grande en vovant ces eaux qui se précipitent tantôt en nappe limpide et transparente, tantôt qui heurtées par le roc, s'épanouissent en flots neigeux ; puis elles bouillonnent, écument, mugissent, car on croit les entendre mugir : on ne saurait rien imaginer de plus parfait. Et, n'est ce pas encore un beau et intéressant spectacle que la vue de cette contrée abrupte et sauvage du nord dont Ererdingen nous retrace tout le pittoresque et l'imposant ?
Pour créer un paysage aussi grandiose, il ne fallait pas moins que le génie puissant d'Everdingen ; il fallait joindre à toutes les ressources de son exécution facile et rapide cette vaste intelligence qui élabore, achève la pensée, et l'empreint sur la toile aussitôt et telle qu'elle est conçue. Aussi dédaignait il les détails qui pouvaient réfroidir son enthousiasme ou nuire aux masses ; c'est-à-dire à l'effet général et à la vérité.
Un torrent, maîtrisé d'abord dans un lit étroit, se développe tout à coup dans un vaste espace entre d'énormes masses de rochers et s'y précipite avec une rapidité impétueuse ; il s'en échappe un petit cours d'eau qui sert à alimenter un moulin construit en planches. Des pâtres conduisant quelques moutons font traverser l'abîme sur de longues pièces de bois légèrement assujéties sur des pieux écartés l'un de l'autre. Au-delà du pont on touche de tous côtés à des massifs d'arbres d'une couleur vigoureuse au milieu desquels se trouvent deux habitations ; une campagne montueuse et vivement éclairée dans toute son étendue se déroule ensuite à la vue et s'échelone jusqu'au pied d'une grande montagne dont la cime formée de rochers escarpés s'élève jusqu'aux nues. A la vue de cette magnifique et tumultueuse cascade, on ne saurait se défendre d'un certain sentiment d'épouvante, et, comme en face de la réalité, on se surprend à frémir à la pensée du danger d'être entraîné par ses eaux en courroux. C'est qu'en effet l'illusion est grande en vovant ces eaux qui se précipitent tantôt en nappe limpide et transparente, tantôt qui heurtées par le roc, s'épanouissent en flots neigeux ; puis elles bouillonnent, écument, mugissent, car on croit les entendre mugir : on ne saurait rien imaginer de plus parfait. Et, n'est ce pas encore un beau et intéressant spectacle que la vue de cette contrée abrupte et sauvage du nord dont Ererdingen nous retrace tout le pittoresque et l'imposant ?
Pour créer un paysage aussi grandiose, il ne fallait pas moins que le génie puissant d'Everdingen ; il fallait joindre à toutes les ressources de son exécution facile et rapide cette vaste intelligence qui élabore, achève la pensée, et l'empreint sur la toile aussitôt et telle qu'elle est conçue. Aussi dédaignait il les détails qui pouvaient réfroidir son enthousiasme ou nuire aux masses ; c'est-à-dire à l'effet général et à la vérité.
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
D'une riche composition, d'une exécution brillante et du plus doux effet : école flamande.
D'une riche composition, d'une exécution brillante et du plus doux effet : école flamande.
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives :
cat. 143, p. 244.
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 142-142 v. n° 797. Quadro in tela alto piedi tre, largo piedi due, e tre quarti rappresentante Paese con una caduta d'Acqua di scuola Fiamminga Scudi Quaranta 40
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)