Le Repas chez Simon

Il s'agit d'un beau témoignage de l'influence vénitienne sur la peinture française du premier tiers du XVIIIe siècle.

Il existe une esquisse à l'huile sur papier avec diverses études (voir Hercenberg, 1975, n° 298, fig. 124) et une copie légèrement modifiée de la composition dans des ventes à Lyon (11 juin 1991 et à Milan chez Sotheby's, 3 décembre 1991, n° 248, ill.). M. Kiene nous apprend (cat. exp., Braunschweig, 1993, n° 7, p. 43), que G. P. Panini a utilisé a plusieurs reprises la figure du serviteur vue de dos.
Le tableau possède un pendant, Les noces de Cana, conservé dans la même collection (voir la notice présente dans la base de données, inv. n° 2329).

N. V. F. R. 1727.

Collection Dupille, sa vente, Paris, 28 février 1785, n° 288 ; collection de Charles-Auguste II des Deux-Ponts, château de Carlsberg ; Maximilien Joseph, duc des Deux-Ponts en 1795 (électeur de Bavière en 1799 et roi de Bavière en 1806), fit transporter vers 1800 l'ensemble de la collection des princes des Deux-Ponts à Munich, sa nouvelle résidence ; château de Schleissheim à la fin du XIXe siècle - début XXe siècle ; Bayreuth, Neues Schloss (prêt des Bayerische Staatsgemäldesammlungen, actuellement dans les réserves de Munich).